Handicap psychique et travail
Une fois encore, il paraît nécessaire de faire le point sur le handicap psychique.
Les personnes handicapées mentales souffrent d’un handicap, souvent de naissance, avec altération des facultés mentales. On parle aussi de personnes arriérées mentales.
Les personnes souffrant d’une maladie psychique ont souvent été confondues avec les premières. Certains, plus nuancés, parlent de handicap dû à une maladie mentale.
Confrontés à leurs propres limites, beaucoup de personnes handicapées psychiques n’auront jamais accès au monde du travail, même protégé. Les incapacités sociales qui provoquent ce handicap affectent directement leur autonomie et leurs capacités à faire valoir leurs droits.
Alors comment s’y prendre ?
Il serait bon, avant d’être dirigée vers le monde ordinaire du travail, que la personne puisse bénéficier – du moins pour quelque temps – d’un « cat de réinsertion » qui saura repérer ses fragilités, mais aussi ses potentiels et les mettre en valeur, lui apprendre le travail en partenariat (donc améliorer ses capacités de communication), lui redonner confiance, lui faire prendre conscience de ses propres limites, lui expliquer que certaines professions sont plus « dangereuses » pour elle car elles s’accompagnent de beaucoup de stress, notamment celles où il y a des « pics » d’intense activité.
En deux mots, il faudrait se servir du travail protégé comme tremplin vers le « monde ordinaire », tout en mesurant le risque que si cette période dure trop longtemps, le travailleur pourra s’y chroniciser et refuser d’en sortir. La démarche n’est pas exempte de possibilités de rechutes… reportage..
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