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Le travail qui soigne... Une belle expérience

15 Avril 2022 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #Handicap

Handicap psychique la nécessité de former les moniteurs d'ateliers...

 

Ajuster son organisation:retours d'expériences..

 Disposer de repères sur la maladie psychique. "Elle a des conséquences sur le travail car les personnes, même stabilisées, connaissent des périodes difficiles", "La maladie psychique n'est pas linéaire, il faut donc le prévoir et ajuster son organisation".La  formation des équipes est là aussi essentiel ,pour que çà marche..la compréhension du puzzle se faisant en commun.

 

Connaître la maladie psychique...

 

Ce qui permet d'anticiper le départ potentiel en arrêt maladie, pendant quelques jours ou quelques semaines, d'un ou plusieurs travailleurs, sans impacter la production ou l'équipe.

 

Mieux connaître la maladie psychique facilite également l'orientation d'un travailleur handicap vers le personnel soignant quand il présente des signes de souffrance. Le partenariat avec le secteur psychiatrique doit ainsi être entretenu afin de sécuriser les parcours.

 

Savoir vers qui orienter...

 

C'est l'un des points essentiels développés en formation. Car les moniteurs d'atelier peuvent être déstabilisés par la maladie ou par les demandes des travailleurs pour des problèmes relevant du logement ou de la vie sociale.

 

"Les moniteurs doivent parler à partir de la place qu'ils occupent, et non de celle d'un psychologue ou d'un autre travailleur social. Ils ne peuvent pas répondre à toutes les demandes mais doivent renvoyer les personnes vers le professionnel qui s'occupe [de la question] et rester concentrés sur ce qui est lié au travail"

 

S'appuyer sur une équipe pluridisciplinaire...

 

Cela suppose de travailler dans un esprit de complémentarité avec les collègues chargés de l'accompagnement éducatif ou soignant. "Il est essentiel de s'appuyer sur une équipe pluridisciplinaire et, au niveau de la direction, de penser l'organisation afin qu'elle soit collective", insiste le formateur.

 

 

La direction ne doit pas tout déléguer aux équipes mais incarner ce qui relève de la sécurité et des problèmes potentiels de violence. Les moniteurs d'atelier doivent pouvoir lui faire remonter leurs difficultés.

 

"Le règlement intérieur et le règlement de fonctionnement doivent être réellement respectés, la direction doit être présente et sanctionner les débordements...

 

Instaurer un cadre sécurisant...

 

Par ailleurs, le cadre de travail doit être sécurisant pour les travailleurs : il faut faire attention au bruit, à l'espace, aux lumières, à la façon d'interagir avec eux, afin qu'ils se sentent en sécurité.

 

"Quand un travailleur rencontre des difficultés pour exécuter une tâche, il faut faire le point avec lui, mettre en place à un projet à court terme et s'y tenir, sous peine sinon de perdre sa confiance",

 

Proposer des activités thérapeutiques...

 

Les travailleurs qui traversent une période difficile devraient également pouvoir disposer d'un lieu de repli au sein de l'établissement, proposant des activités thérapeutiques – travail du bois, art thérapie.

 

"Il ne faut jamais oublier la nécessité du soin : ces lieux leur permettent de se ressourcer et viennent en appui aux moniteurs d'ateliers, qui savent que l'accompagnement se poursuit dans ces espaces"...le partenariat avec le secteur hospitalier spécialisé,le suivi en ambulatoire étant essentiel.

A voir ce retour d'une belle expérience en video  des équipes à NAILLOUX diffusée sur You Tube :

 

sources : YOU TUBE

Le travail qui soigne... Une belle expérience
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