Handicap psychique et ESAT de transition
Certaines personnes touchées par un handicap psychique ont parfois eu une ‘première vie’ durant laquelle elles ont pu mener des études, exercer un métier, fonder une famille… Une profonde dépression, par exemple, peut dans certains cas être le déclencheur des troubles psychiques et nécessiter un encadrement médical spécifique.
L'arrivée de salariés porteurs de handicap psychique oblige en effet les ESAT à repenser leurs pratiques de fonctionnement internes et à s'ouvrir davantage vers le milieu de travail ordinaire.
Symptômes & conséquences
Dans le handicap psychique, c’est le sens de la réalité et la capacité d’organisation qui sont en cause, comme l’organisation du temps, l’anticipation des conséquences d’un acte, la mémorisation…Les actes de la vie quotidienne deviennent difficiles à gérer. La conscience de ces problématiques peut entraîner un sentiment de culpabilité ou de dévalorisation de soi qui engendre un repli sur soi et une grande vulnérabilité. Les difficultés ont un retentissement sur la motivation, l’autonomie et l’ouverture aux autres. Certaines personnes sont marquées par une grande fatigabilité, une somnolence, d’autres au contraire, par une agitation.
Les capacités intellectuelles peuvent être perturbées entrainant bon nombre d’incompétences mais ne sont pas déficientes comme dans le handicap mental.
Les ESAT de transition, mis en place notamment visent à préparer le travailleur en situation de handicap psychique à une insertion réussie en milieu de travail ordinaire. Pour cela l’ESAT de transition :
Développe des activités gérées au plus près des réalités du milieu ordinaire de travail
S’appuie sur un mode d’organisation en unités de taille réduite
Offre aux personnes accueillies un parcours individualisé
Favorise le travail en entreprise selon les modalités du détachement individuel ou collectif
Sources You Tube