Vous êtes nombreux à vous interrogés sur les investissements nécessaires en Blanchisserie ,en matière de rentabilité.N'oublions pas à cet effet que outre les établissements médicaux,le secteur protégé ESAT regroupe 1/5 du linge de collectivités traité,en france!
Vecteur de propreté, elle favorise la sécurité sanitaire et l'image de marque d'un établissement médico -social Cette fonction est toutefois dispendieuse : elle peut absorber plus de 6 % par exemple d’un EHPAD.1 En matière de propreté textile, les établissements ont pour obligation de « bien-faire ». Ils ont pour cela trois options : « faire seul », « faire avec » et « faire faire ». Une majorité d'établissements sanitaires entretiennent une gestion interne du linge en dépit de petits volumes (« faire seul »). Ainsi, 80% des blanchisseries hospitalières seraient en deçà du seuil de rentabilité. Pour favoriser les gains d’efficience, les A.R.S ( Agences Régionales de Santé) encouragent donc la mutualisation des capacités (« faire avec »). Enfin, les établissements de santé peuvent externaliser totalement l’activité de blanchisserie auprès de prestataires privés (« faire faire »). Seuls 20% des hôpitaux français ont effectué ce choix. Pour comparaison, cette part est de 80% en Europe.
◼ Les blanchisseries hospitalières supportent des coûts d’exploitation fortement disparates. Ils s’établissent le plus souvent entre 2 et 2,5 euros par kg de linge lavé, avec une moyenne à 2,2 euros. Pour une production quotidienne de 5 tonnes, cela représente un coût annuel de 2,5 millions d’euros.
Coût d’exploitation moyen estimé 2023 2,2 € /kg de linge
Hors frais de sous-traitance, le personnel concentre plus de 60% des charges. Suivent les achats de linge et d’habillement (15%) puis les dotations aux amortissements (7%).
Structure des charges internes des blanchisseries hospitalières (hors sous-traitance) à titre indicatif:
La productivité moyenne d’un agent affecté à l’entretien des textiles est de 200 kg par jour. Pour comparaison, les agents des blanchisseries privées affichent une productivité bien supérieure (environ 360 kg par jour et par agent pour les linges médicaux)5. La performance varie sensiblement suivant les types de structure. Elle atteint près de 230 kg dans les CHU contre 130 kg au sein des EHPAD.
L’investissement nécessaire à la création ou à la modernisation d’une blanchisserie hospitalière atteint plusieurs millions d’euros.Un coût moyen total de 790 000 euros TTC par tonne de capacité quotidienne est à prévoir. Pour une blanchisserie de 5 tonnes par jour, la dépense moyenne est de 4,6 millions d’euros. La part consacrée aux équipements est en moyenne de 550 000 euros TTC par tonne de capacité quotidienne.
Une question technique ,conseil votre contact réfs :D.LAPIERRE hygiqualcontact@gmail.com
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Une majorité d’établissements de santé maintiennent une blanchisserie intégrée ; choisissant ainsi de se passer des services de prestataires externes et spécialisés, ou a minima de limiter leurs recours. Bien que cette solution puisse présenter certains avantages, elle s’accompagne de coûts importants, tant en matière d’investissement que de gestion courante. La création, la modernisation et la mise aux normes d’une blanchisserie hospitalière sont en effet des projets onéreux car fortement capitalistiques et soumis à diverses réglementations en matière de sécurité, d’hygiène et de protection de l’environnement. La gestion nécessite quant à elle l’emploi de salariés permanents.
FAIRE SEUL : DES HABITUDES SOLIDEMENT ANCRÉES ...
Par tradition et suivant des habitudes installées dans les esprits, la majorité des hôpitaux français entretiennent une gestion interne du linge. Ce choix s’accompagne d’avantages certains, tels un contrôle de la chaîne de production et une forte réactivité des services. Les blanchisseries internes occasionnent cependant des coûts de fonctionnement et d’investissement à la fois élevés et difficiles à rentabiliser en l’absence d’économies d’échelle. D’après l’Union des responsables de blanchisseries hospitalières (URBH), 80% d’entre elles seraient en deçà du seuil de rentabilité estimé à une production de 3 tonnes par jour.
A l’échelle du pays, les blanchisseries hospitalières reçoivent quotidiennement plus de 1 500 tonnes de linge avec une moyenne de 1,5 tonne par jour et par structure.10 Dans le détail, la moitié d’entre elles nettoient moins de 500 kg de linge par jour ; un tiers blanchissent un volume compris entre 0,5 et 2 tonnes ; et seules 20% traitent plus de 2 tonnes .
LE PERSONNEL CONCENTRE PLUS DE 60% DES COÛTS INTERNES ...
Une répartition des coûts: Il ressort que le personnel concentre plus de 60% des coûts de production internes. Viennent ensuite les achats de linge et d’habits (15%) puis les dotations aux amortissements (7%).
La productivité moyenne d’un agent affecté à l’entretien des textiles est de 200 kg par jour4. Pour comparaison, les agents des blanchisseries privées affichent une productivité bien supérieure (environ 360 kg par jour et par agent pour les linges médicaux)5. La performance varie sensiblement suivant les types de structure. Elle atteint près de 230 kg dans les CHU contre 130 kg au sein des EHPAD.
à suivre... notre article su le coût des investissements en Blanchisserie...
Bien qu’elle ne soit pas (encore) obligatoire – quoique fortement recommandée par les organismes de tutelles et les A.R.S ( Agence Régionale de Santé), la certification RABC peut aujourd’hui être mise en œuvre dans toute blanchisserie publique ou privée
La certification RABC s’appuie sur la norme NF EN ISO 14065, dont la première version date de 2003 et qui a été réactualisée en 2016:
Textiles - Textiles traités en blanchisserie - Système de maîtrise de la biocontamination N.F 14065
Sa durée est variable, souvent 3 à 4 journées pour un audit initial et 1 à 2 journées pour un audit de suivi » Pour préparer sa venue et mieux appréhender le système en place, l’auditeur demande la fourniture préalable d’éléments documentaires, avant de faire parvenir le programme d’audit au responsable de la blanchisserie. Une fois la certification RABC obtenue, celle-ci est valable trois ans – tout comme, d’ailleurs, les autres certifications ISO. Après l’audit initial auront ainsi lieu deux audits de surveillance, au cours desquels seuls quelques points du système qualité pourraient être revérifiés,avant l’audit de renouvellement qui permettra d’être à nouveau certifié pour une durée de deux ans.
À chaque fois, l’auditeur pourra identifier des points sensibles, des points de vigilance et préconiser les pistes d’amélioration. Son attention portera toutefois sur les non-conformités. Pour les non-conformités mineures, un plan d’action est préconisé et l’auditeur attendra la visite suivante – soit onze à treize mois – pour les lever, sous réserve, naturellement, que ses recommandations aient été mises en œuvre. « En ce qui concerne les non-conformités majeures, l’échéance pour les lever est plus courte, environ trois mois : une fois de plus, il faudra montrer que des réponses y ont été apportées » Il est par ailleurs également possible d’élargir le périmètre de la certification entre l’audit initial et les audits de suivi. « L’on peut tout à fait commencer par un seul secteur, par exemple le linge des résidents, puis décider d’aller plus loin et le formaliser lors de la visite suivante », poursuit-elle. L’inverse, c’est-à-dire la réduction du périmètre certifié entre l’audit initial et ceux de suivi, n’est toutefois pas possible. « Une blanchisserie certifiée RABC n’est pas nécessairement une blanchisserie où tout est parfait. Mais c’est une structure où tous les moyens sont mis en œuvre pour maîtriser l’ensemble des risques liés à son activité et garantir la qualité des prestations offertes .
Pourquoi s’engager dans une certification RABC ?
La démarche RABC vise, en premier lieu, à démontrer l’aptitude d’une blanchisserie à fournir régulièrement un produit conforme aux exigences du client, mais aussi à celles applicables dans le contexte normatif. Basée sur une méthode d’analyse des risques, elle atteste que tout est mis en œuvre pour assurer la maîtrise de l’hygiène du linge, mais aussi des dangers et points critiques inhérents à l’organisation. Elle porte donc sur l’inscription dans un processus d’amélioration continue des pratiques afin d’accroître la qualité des prestations et par conséquent la satisfaction des utilisateurs finaux. Enfin, la certification « valorise l’image de l’organisme, en mettant en lumière la rigueur et le professionnalisme de ses acteurs, tout en soulignant leur engagement dans une démarche de progrès »
Un projet de préparation à la démarche R.A.B.C et à sa certification : Nos formations sont sur www.cac-formations.fr
Il s'agit d'une cuisine centrale fournissant environ 3 000 repas scolaires aux écoles primaires et secondaires. Cette ville de Musashino s'efforce de fournir des repas scolaires sécurisés.
Des mesures d’hygiène et de sécurité draconiennes sont mises en place quotidiennement. Les menus sont élaborés par la diététicienne de la Ville à partir du plan alimentaire en concertation avec les différentes équipes de travail, et en prenant les avis des équipes sur le terrain et des enfants, et ils sont conçus conformément aux normes internationales pour garantir un équilibre alimentaire complet sur une période de 20 jours. Par ailleurs des contrôles permanents des produits et procédures sont effectués par des laboratoires indépendants.
Le service de la restauration scolaire s’est engagé dans une démarche à la fois qualitative et éducative. En effet les produits frais sont cuisinés dans les locaux de la cuisine centrale et les circuits courts de distribution sont privilégiés. La lutte contre le gaspillage, la gestion des déchets et le souci du grammage pour une alimentation adaptée aux enfants ont permis de faire des économies qui sont réutilisées au service de la qualité des composants. Et surtout tous veillent à éviter les additifs, les colorants, les graisses saturées ou encore les OGM.
14 Novembre 2023
, Rédigé par CAC-FORMATIONS
Publié dans
#Restauration
Jacques Borel, pionnier visionnaire de la restauration rapide
Jacques Borel, est un entrepreneur né en 1927 à Paris. Diplômé en 1950 de HEC Paris. Il intègre rapidement IBM, ou son père, William Borel, dirige la branche française.
Il est formé aux techniques commerciales à « l’américaine » et devient le meilleur vendeur mondial. Par une force de persuasion hors du commun et notamment en préparant des produits -et des présentations- en amont et sur mesure se basant sur les besoins de ses-futurs-clients (principalement en comptabilité pour des entreprises d’assurances).
À la suite de résultats plus que convaincants, il est envoyé en 1952 en Indochine dans la division d’IBM à Saigon dont il devient directeur. Avec trente salariés sous ses ordres, le costume de dirigeant lui convient très bien et prend un grand plaisir à diriger et à piloter son activité avec minutie, engagement et professionnalisme.
Jacques Borel revient en France en 1956 mais s’ennuie ferme. Il a besoin de nouveaux défis qui pourraient stimuler son ambition et sa soif indéniable de réussites. En effet, il doit relancer sa carrière qui est dans l’impasse.
Il pressent l’avènement de la consommation de masse et la modernisation de la société française au cours de ses trente glorieuses et constate l’arrivée massive des femmes sur le marché du travail.
Ce qui a pour lui automatiquement deux conséquences directes :
1-Moins de temps disponible en cuisine pour les femmes.
2-Les deux salaires du foyer pourront permettre -potentiellement- plus de sorties (dont le restaurant par exemple).
Sur ces bases, il décide de se lancer dans la restauration rapide en France, et cela, bien avant l’arrivée de Mac Donald‘s, Burger King ou de Five Guys en France.
Pourvu d’indéniables qualités d’organisation et de vente, ce travailleur infatigable est inspiré par Howard Johnson (dont 200 restaurants sortent de terre dotée d’une organisation « militaire » et d’une rentabilité exceptionnelle).
Il duplique le principe dès juillet 1957, avec son premier restaurant l’Auberge Express (Rue de la Boétie toute proche des Champs-Elysées). Il réduit drastiquement les couts et augmente la fréquentation avec pour objectif un client toutes les 5 secondes.
Fort de ce premier succès, il crée en 1959 la structure intitulée La Générale de Restauration pour développer le concept. Il dote l’ensemble d’une centrale d’achat pour uniformiser et faire baisser les couts de ses restaurants, structure qui deviendra par la suite : Transgoumet.
Il est celui qu’on nomme le mathématicien de la restauration et l’empereur de la table.
Dès 1961, il est déterminé à imposer le Burger en France avec les fast-foods Wimpy (chaine de restauration anglaise créée à Chicago avec qui il fonde un partenariat et qu’il avait testé lui-même en 1949 à New York lorsqu’il était encore salarié chez IBM) dont il décline la version française et compte sur la rentabilité du steak haché et sa facilité de préparation pour maximiser et optimiser ses bénéfices.
Il lance donc le premier fastfood en France, baptisé alors « Le restaurant de l’An 2000 ». Rien que ça.
Au summum, il y en aura jusqu’à 20 (15 à Paris et 5 en Province) à la fin des années 60.
Mais trop pressé et en désaccord profond avec la maison mère, l’affaire tourne court.
En 1962, il souhaite démultiplier la fréquentation de ses restaurants, pour cela il a l’idée d’imprimer des bons de restauration sur d’anciens tickets de cinéma et fait le tour des entreprises du quartier pour les vendre. Le succès est immédiat.
L’année suivante, il peaufine encore son système et son concept qu’il décline sous le nom de Ticket Restaurant. C’est une innovation majeure mais en réalité Jacques Borel a déjà la tête ailleurs : Il est déjà à 300 Km/h sur l’autoroute.
Et importe donc , dès 1969, le concept de « restau pont ». Concept italien qui permet de « récupérer » les automobilistes (et leurs familles) des deux côtés de l’autoroute et donc de multiplier et de convertir cette fréquentation en de juteux bénéfices.
La société nationale des autoroutes donne son feu vert et un premier pont s’étend au-dessus de l’A6 en Bourgogne sur l’aire de Vernoy près d’Auxerre. C’est le carton total !
Sans concurrence à l’horizon, il sert jusqu’à 6000 repas par jour avec une formule de self-service. (4 menus sont proposés à la carte). Et Jacques Borel commence à engranger un vrai succès à la fois commercial , financier et stratégique. Un cas d’école.
Il réfléchit en centaines de couverts, optimisant tous les postes de travail, les groupements d’achats ce qui permet des gains de temps : c’est l’industrialisation des cuisines et du service.
Il est le premier à décliner son concept de restauration rapide dans les centres commerciaux avec des restaurants de grillades et de pizzas entre autres.
En 1972, Jacques Borel décide de se diversifier en se lançant dans l’hôtellerie. Mais il se rend vite compte que ce métier n’est pas le sien et peine à attirer des clients. Par conséquent, pour renforcer sa position il décide de racheter les hôtels de luxe Sofitel en 1975 mais doit faire face aux réserves et aux résistances des professionnels du secteur. Il est perçu comme une menace. Bref, c’est l’homme à abattre.
L’emprunt pour le rachat de Sofitel est garanti sur ses biens personnels : ses banques et son conseil d’administration le lâchent en 1977 (Il est évincé par ses propres actionnaires). Il est totalement ruiné et doit repartir à zéro.
Son groupe Jacques Borel International (JBI) servira de base à la création du groupe Accor après sa fusion avec Novotel.
Gérard Pélisson (avec Paul Dubrule) rachète JBI avec les Novotels y découvre « pépinière de talents. » avec l’ajout de Sofitel, Restoroute, Courtepaille, Ticket Restaurant et Générale de Restauration, ainsi qu’une centrale d’achat (Scapa) et un organisme de formation (Afhor).
De son coté, Il tente de se relancer en Amérique (USA, Brésil, Mexique) sans succès avec « Frère Jacques » et sa formule de Ticket Restaurant.
A retour en France, il se reconvertit à plus de 70 ans en consultant auprès d’entreprises régionales de restauration collective puis se lance en 1994 dans le lobbying pour la baisse de la TVA dans la restauration, via, sa structure Jacques Borel Consultants qui est une société de lobbying qui opère auprès du Parlement Européen pour faire baisser le taux de TVA dans la restauration
Il obtiendra finalement gain de cause en 2009 en France avec une TVA à 5,5% pour la restauration. Fort de cette victoire, Il parcourt l’Europe pour convaincre les différents gouvernements de l’intérêt d’une baisse de la TVA pour la restauration rapide et collective.
Au Canada il négocie une taxe sur la valeur ajoutée réduite pour l’hôtellerie et milite aux côtés de syndicats professionnels comme le SNARR.
Il détient une partie de la Société Tout Feu Tout Flam, créée en 2001 pour le développement d’une chaîne de restauration rapide composée de produits de terroirs surtout français mais aussi de certaines régions d’Europe (Pays basque, de Catalogne ou d’Ecosse).
Quel parcours ! Alors il est clair que Jacques Borel a eu son lot de détracteurs, de critiques , de jaloux , de courtisans et d’ennemis. Il a même été parodié au cinéma.
Au pays ou la gastronomie est reine, ces méthodes « industrielles » étaient très mal vues. Presque un crime de lèse-majesté au pays du terroir, de la bonne chère et des pâtisseries. Un raffinement , un prestige et un art de vivre que nous envie le monde entier. (N’en déplaise aux professionnels de frenchbashing).
Mais combien ont vu en lui un visionnaire qui avait déjà plus de 30 ans d’avance. Non pas sur la concurrence mais plus de 30 ans d’avance sur son marché. Qui lui a in fine donné totalement raison aujourd’hui.
Il a ainsi pu démocratiser l’accès aux tables pour le plus grand nombre, créé des emplois par milliers, rempli les caisses de l’état (par la fiscalité) et créer de la valeur par ses nombreux investissements et par sa stratégie de contrôle de toute la chaine de valeur.
Un véritable pionnier.
Après avoir fondé et modernisé la restauration rapide française, avec une offre unique à l’époque, il a depuis aidé les restaurateurs avec une fiscalité plus douce.
Combien peuvent se targuer d’avoir eu la bonne intuition et de l’avoir concrétiser avec un tel brio ? D’avoir autant innover ? D’avoir eu un impact aussi considérable sur la vie de millions d’individus ? Combien se sont relevés après des revers aussi lourds ?
Sur de sa force et de ses analyses. Opiniâtre sans être figé, il a ouvert un tout nouveau marché et inspiré plusieurs générations d’entrepreneurs qui marchent encore -aujourd’hui- dans ses pas sans forcément le savoir.
C’est un homme de savoir et de conviction, un homme de terrain à la fois infatigable et ambitieux qui nous apprend qu’aux travers de ses innombrables réalisations, de ses réussites, de son impact social, des obstacles, des multiples contraintes, des railleries, des échecs et des reconversions que finalement quelle que soit nos trajectoires : glorieuses ou anonymes, la seule chose qui compte vraiment c’est que le combat continue.
L'"inventeur" de la malbouffe, c'est lui. Et vraiment, il trouve que c'est une expression de "bobo".C'est Jacques Borel (il a aussi importé le hamburger en France, conçu les premiers restaus ...
Afin de mettre en place un parcours professionnalisant, les travailleurs de l’atelier blanchisserie de l’ESAT d’EYGURANDE ont bénéficié d’une formation de 3 jours visant la reconnaissance des acquis par l’expérience (R.A.E), l’apprentissage et la préparation à la V.A.E (Validation des Acquis de l’Expérience) du CAP Métiers de la Blanchisserie,par le CAC FORMATIONS.
Basée sur le référentiel de l’éducation nationale autour des 3 modules du titre professionnel CAP Blanchisserie, l’ESAT d’EYGURANDE a souhaité cette année, la réalisation du module 1, dans un objectif d’amélioration continue et de professionnalisation de l’équipe.
Autonomie gestuelle, capacités de mémorisation, bonne culture professionnelle et surtout une énorme envie d’apprendre, c’est que l’on retient des travailleurs !
Alors, félicitations à toute l’équipe et aux professionnels qui les accompagnent !
Le Décret n° 2022-1561 du 13 décembre 2022 relatif au parcours professionnel et aux droits des travailleurs handicapés admis en établissements et services d’aide par le travail a prévu l’insertion d’un article R. 243-11-1 ainsi rédigé :
« Art. R. 243-11-1. – Lorsqu’un travailleur handicapé exerce, à titre exceptionnel ou régulier, une activité à caractère professionnel qui le prive du repos dominical, son accord préalable est requis dans les conditions prévues au premier alinéa de l’article L. 3132-25-4 du code du travail. Il bénéficie, en plus de son repos hebdomadaire, d’un repos compensateur. Il perçoit également une rémunération garantie au moins égale au double de la rémunération garantie normalement due pour une durée de travail équivalente. (…) »
Cette disposition implique pour les ESAT qui pratiquent le travail le weekend de doubler la rémunération garantie, à savoir la rémunération directe et l’aide au poste.
En effet, l’ESAT reçoit, pour chaque personne handicapée qu'il accompagne, une aide au poste financée par l'Etat (art. L243-4 du CASF).
Cependant, lorsque l’ASP est interrogée à ce sujet dans le cadre d’activités du weekend, elle indique que le doublement de l’aide au poste n’est pas pris en charge par l’Etat.
« L'aide au poste reste inchangée et ne prend pas en compte cette nouvelle disposition du décret du 13/12/2022.
Compte tenu des règles de calcul actuelles de l'aide au poste, Il convient de ne pas déclarer les heures de travail du dimanche ».
De ce fait l’impact financier pour les ESAT qui exercent des activités le weekend est colossal et les met en grande difficulté :
Aide au poste = 50,7% du SMIC financé par Etat,multipliée par 2 avec une prise en charge par l’ESAT
Rémunération directe = supérieure à 5% du SMIC versée par l'ESAT, multipliée par 2
Ce calcul déroge totalement avec le principe de prise en charge de l’aide au poste par l’Etat dans le versement de la rémunération garantie depuis son instauration (Loi de 2005) et n’a jamais été évoqué dans le cadre de la co-construction du Plan de transformation des Esat.
Pour les ESAT ayant des prestations qui impliquent une présence 7 jours sur 7, telles que les prestations agricoles, touristiques, hôtelières, culturelles, etc., cette mesure n’est pas applicable sans remettre en cause leur équilibre économique et donc les activités concernées.
Pour illustrer concrètement l’impact financier de cette mesure sur les ESAT, ci-dessous un cas concret remonté (sources ANDICAT):
Il s’agit d’un ESAT qui accompagne 100 ouvriers (88 ETP) avec comme support d’activités : 2 Laveries, 2 ateliers Espaces verts, 1 atelier sous-traitance, 2 ateliers agricoles et 1 activité brasserie.
Sur l’année 2022, 35 ouvriers ESAT ont travaillé les dimanches ainsi que le 1er mai sur ces trois derniers ateliers :
2 à 4 ouvriers ont travaillé 52 dimanches pour les ateliers agricoles, avec une amplitude horaire de 7h
10 ouvriers ont travaillé 30 dimanches pour la brasserie, avec une amplitude horaire de 9h
Prenons l’hypothèse la plus courante de journées de travail sur une amplitude horaire de 7h, on peut estimer un surcoût pour cet ESAT de l’ordre de 66,57 € par dimanche travaillé et par personne (Calcul : 7h x 60,7% du montant du SMIC horaire chargé sur la base d’une rémunération directe à hauteur de 10% du SMIC).
Donc pour un travailleur qui serait mobilisé sur 52 dimanches sur une année ainsi que le 1er mai, on peut évaluer ce surcoût annuel à 3 528,21 € par ouvrier.
Soit dans le cas de cet ESAT, 14 112,84 € uniquement pour l’atelier agricole qui mobilise 4 ouvriers.
Si on réalise le même exercice pour l’atelier brasserie, on arrive à un surcoût de 85,58 € par ouvrier pour une amplitude de 9h. Soit un surcoût de 2 652,98 € par ouvrier pour 30 dimanches travaillés ainsi que le 1er mai et donc de 26 529,8 € pour l’ESAT sur cet atelier.
(sources article publié sur ANDICAT publié 30/05/2023)
Le travail dominical en Esat, effectué à titre exceptionnel ou régulier, est désormais encadré. Il ne peut pas se faire sans l'accord préalable du travailleur qui doit être recueilli dans le respect de l'article L. 3132-25-4 du Code du travail, et nécessite un écrit.
L'intéressé a droit à un repos compensateur et à une rémunération au moins égale au double de la rémunération due pour une durée de travail équivalente.
En cas de travail le 1er mai, envisageable uniquement si la nature de l'activité empêche l'interruption du travail, le travailleur perçoit aussi une rémunération double.
Les autres jours fériés travaillés peuvent, selon les établissements, donner droit un repos compensateur.
L'élection d'un représentant des travailleurs en Esat
Un délégué chargé de représenter les travailleurs handicapés auprès de la direction de l'Esat sera élu tous les trois ans. Pour être éligible, l'intéressé doit avoir 18 ans minimum et une ancienneté d'au moins six mois. Il bénéficie d'une formation et de cinq heures de délégation par mois pour exercer son mandat (art. R.243-12-1 C. act. soc.).
Le délégué est membre de droit au conseil de la vie sociale et siègera dans une instance mixte composée, en nombre égal, de représentants des usagers et de représentants des salariés de l'Esat. Cette instance est chargée d'émettre des avis et des propositions sur les conditions de vie au travail, l'hygiène et la sécurité ainsi que sur l'évaluation et la prévention des risques professionnels (art. R. 344-7-1 C. act. soc.)
A savoir : Le décret du 13 décembre 2022 comporte également des dispositions sur le « parcours renforcé en emploi » (art. L. 5213-2 C. trav.) – permettant aux travailleurs de quitter l'Esat pour aller dans un milieu professionnel ordinaire, ou une entreprise adaptée, et d'en revenir si besoin –, et sur la double activité Esat/milieu ordinaire.
Personnel technique chargé de l’hygiène, de l’entretien des locaux et parfois de la blanchisserie ou du service des repas, l’agent d’entretien concourt également au bien-être relationnel des résidents.
On les appelait autrefois hommes et femmes de ménage. Mais leur dénomination a autant évolué que leurs compétences et responsabilités, et on compte une multitude de désignations désormais : agent de service intérieur, de bionettoyage, parfois même de désinfection ou hôtelier.Présents dans tous les établissements sociaux et médico-sociaux, les personnels d’entretien concourent à l’hygiène et à la qualité du service, à travers leurs interventions techniques mais aussi par leur présence auprès des résidents.
Un métier de soin... la base de la qualité d'accueil dans un établissement
Ce métier fait appel à de l'organisation,mais également à des repères chronologie,temps,espace,mais aussi à des postures et à des attitudes (tenue, discretion, clientèle, résidents...)
C’est pourquoi les employeurs doivent leur apporter de solides bases à travers la formation. » Connaissance des normes et procédures, maîtrise des gestes techniques, de l’utilisation des produits et du matériel (autolaveuse, monobrosse…), « Il est important de bien professionnaliser ce métier, d’autant que la réglementation évolue »« Cela passe par les responsabilités qui leur sont données, en matière d’approvisionnement, de maîtrise des consommations, la possibilité de suggérer des changements de procédure ou d’organisation, ainsi que par la reconnaissance de leur place dans l’équipe ».
Toutes nos formations et leur suivi sont animées ,encadrées par des professionnels de terrain,sans gêner le fonctionnement habituel du service.Ces formations se déroulant à 90% sur le terrain habituel des stagiaires.
Un conseil, un projet de formation ?,n'hésitez pas à nous contacter: hygiqualcontact@gmail.com
Des formations directement sur votre établissement
Reportage autour du parcours du linge en milieu hospitalier. Focus autour des bonnes pratiques ainsi que des mauvaises habitudes trop souvent présentes dans le travail de traitement du linge. Ce ...