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Articles récents

Travail:les obèses peuvent être protégés en tant que "handicapés"

31 Août 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle, #société, #Vie Sociale

L'obésité sévère peut être considérée comme un "handicap" si elle rend difficile la vie professionnelle de la personne qui en souffre, a jugé jeudi la Cour de justice de l'Union européenne. De plus, elle peut être invoquée dans des affaires de discrimination. La Cour avait été saisie par la justice danoise sur le cas d'un assistant maternel qui estimait avoir été licencié parce qu'il était obèse, avec un poids supérieur à 160 kg.

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La compagnie EasyJet jugée pour discrimination envers des passagers handicapés

30 Août 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #société, #Vie Sociale

A Bobigny, la compagnie aérienne britannique à bas coût EasyJet doit répondre devant la justice d'accusations de discrimination pour avoir refusé au moins trois fois l'accès à ses avions à des personnes handicapées. Témoignage à méditer...

 

 

Sources: You Tubz

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Indépendants handicapés : un risque avec la nouvelle loi,qui fait planer la même ombre sur celle des travailleurs d'Esat et d'entreprises adaptées…

29 Août 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #société, #social, #Reconnaissance professionnelle, #Moniteurs d'ateliers, #Entreprise adaptée

Après plus de deux mois de débats et plus de 2 500 amendements examinés, le projet de loi controversé pour la « Liberté de choisir son avenir professionnel » a été adopté par l'Assemblée nationale le 1 août 2018 à une large majorité (137 voix pour et 30 contre). Muriel Pénicaud, ministre du Travail, s'en félicite au motif qu'elle « apporte de nouveaux droits à nos concitoyens et leur donne les moyens de construire leur propre voie de réussite professionnelle grâce à des protections collectives. »

Quid des personnes handicapées ?

Plusieurs articles (de 39 à 45, en lien ci-dessous), qui doivent entrer en vigueur le 1er janvier 2019, concernent plus spécifiquement les travailleurs handicapés. Dans un résumé en dix points des grandes mesures, le numéro 9 détaille celles qui vont « faciliter » leur accès à l'emploi. Le document précise qu'avec « seulement 3,4% des salariés en situation de handicap dans les entreprises et 1,2% des apprentis, notre société n'est pas assez inclusive ». En 2016, 36% des personnes reconnues handicapées sont en emploi contre 64% dans l'ensemble de la population, et 18% sont au chômage contre 10% de l'ensemble de la population. Défini comme une « priorité », le gouvernement entend donc « agir pour développer les compétences et l'accès à l'emploi durable des personnes handicapées et élargir la palette des outils existants ». Le périmètre de l'obligation d'emploi sera ainsi désormais apprécié au niveau de l'entreprise, et non plus de chaque établissement la composant, ce qui devrait permettre d'ouvrir 100 000 emplois aux personnes en situation de handicap. Les créations d'emplois dans les entreprises adaptées (qui emploient pour le moment au minimum 80% de travailleurs handicapés mais dont le taux pourrait être revu par décret) passeront de 40 000 à 80 000 d'ici 2022 (article en lien ci-dessous). Chaque CFA aura également un référent handicap et percevra une aide supplémentaire pour chaque apprenti en situation de handicap ; les enseignements et postes de travail seront ainsi adaptés.

Compte personnel de formation et accessibilité numérique

Dans le cadre du point 2, « Se former et acquérir des compétences quelle que soit sa situation de départ », les personnes en situation de handicap auront également un abondement de leur Compte personnel de formation (CPF), alimenté non plus en heures mais en euros, dans des conditions fixées par décret. Quant à l'obligation d'emploi de salariés handicapés, elle reste fixée au minimum à 6% (c'est un plancher et non un plafond), taux qui sera révisé tous les cinq ans selon la part de travailleurs handicapés dans la population active. L'article 44 concerne également la mise en accessibilité des sites internet et applications mobiles des organismes du secteur public, qui doit intervenir avant le 23 septembre 2018, tandis que le 45 relatif aux droits d'auteur autorise les personnes atteintes d'une déficience ou empêchées de lire à adapter des documents à leurs besoins.

Ca grince chez les sous-traitants

Deux autres articles font grincer quelques dents : les 40 (dans le privé) et 42 (dans le public), relatifs à la sous-traitance, qui entendent « valoriser différemment le recours aux établissements et services d'aide par le travail, entreprises adaptées et travailleurs indépendants handicapés ». Les contrats passés ne devraient plus être comptabilisés dans ce qu'on appelle les UB (unités bénéficiaires) qui permettent de calculer le taux d'emploi direct d'une entreprise soumise à l'obligation mais déduits du montant de la contribution due par l'employeur. En d'autres termes, le quota de 6% ne pourra plus être atteint que par de l'emploi direct, la sous-traitance ne permettant que des déductions fiscales. Sophie Cluzel, secrétaire d'État en charge du Handicap, déclare dans une interview accordée au Figaro le 31 juillet 2018 : « Nous voulons favoriser l'insertion des personnes handicapées dans l'emploi ordinaire. Car dès qu'une personne handicapée s'intègre dans une entreprise, ça marche ! ».

Avis contraires

Alors que le gouvernement parle « d'allégement » et de « simplification », les publics concernés sont vent debout contre cette disposition au motif que les entreprises communiquent principalement sur le taux d'emploi direct, une « vitrine » qui permet d'identifier et de valoriser les bons élèves. Didier Roche, président de l'association H'Up qui accompagne les travailleurs indépendants handicapés, s'indigne dans une interview accordée à handicap.fr (en lien ci-dessous) : « Le postulat, c'est donc de dire : 'On vous enlève la sous-traitance comme ça vous allez devoir embaucher' ». Il s'était âprement battu en 2015 pour que le recours aux travailleurs indépendants handicapés puisse être comptabilisé dans le quota (article en lien ci-dessous). À l'époque, le ministre de l'Economie à l'origine de cette mesure s'appelle… Emmanuel Macron !  Didier Roche dénonce aujourd'hui un « retour en arrière ».

Une véritable catastrophe

De son côté, Sandrine Thirion parle de « véritable catastrophe ». Le 19 juillet, elle adresse une lettre ouverte à Sophie Cluzel en faveur des TIH, ces personnes « qui ont décidé que, malgré ses difficultés de santé, elles allaient prendre la vie à bras le corps et se donner toutes les chances de réussir ». Elle-même en situation de handicap, après un long parcours du combattant en entreprise, elle décide de créer sa propre agence de communication, coup2coeur, et, après deux ans d'activité, la loi Macron lui offrait un « avantage concurrentiel indéniable, un sacré coup de pouce ! ». Parce que ce dispositif est, selon elle « gagnant-gagnant », plusieurs grandes entreprises lui ont ainsi accordé leur confiance. « Jusqu'à maintenant, lorsque je travaille pour une entreprise, je suis prise en compte dans son effectif de travailleurs handicapés », explique la jeune femme. « Alors pourquoi proposer maintenant une loi qui semble vouloir supprimer ce seul avantage qui leur est accordé ? », s'interroge-t-elle. Elle juge à son tour que ce système ne permettant qu'une déduction de la contribution ne sera pas « suffisant ni suffisamment valorisant » pour les entreprises ni pour elle. Une épée de Damoclès sur la tête de 75 000 entrepreneurs handicapés ? Qui fait planer la même ombre sur celle des travailleurs d'Esat et d'entreprises adaptées…

 Sources

 

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40 000 nouvelles embauches en entreprises adaptées d'ici 2022

27 Août 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Entreprise adaptée, #Moniteurs d'ateliers, #société, #Vie Sociale, #Reconnaissance professionnelle

 
40 000 embauches en entreprises adaptées d'ici 2022

Résumé : L'Etat et les représentants des entreprises adaptées ont signé une convention qui va permettre, notamment, de doubler les embauches dans ce secteur d'ici 2022 grâce à des financements publics supplémentaires. Réactions contraires des associations..

 

Les représentants des entreprises adaptées, destinées aux travailleurs handicapés, ont signé le 12 juillet 2018 avec l'État un "engagement mutuel" dont la principale ambition est de doubler les embauches dans ce secteur d'ici 2022 grâce à des financements publics supplémentaires.

40 000 emplois en plus d'ici 2022

L'objectif est de "permettre à 40 000 personnes handicapées supplémentaires d'avoir accès à un emploi d'ici à 2022", pour atteindre 80 000, a expliqué la ministre du Travail Muriel Pénicaud, en paraphant avec l'Union nationale des entreprises adaptées (Unea), l'APF France Handicap et l'Unapei un "engagement national" pour "l'entreprise inclusive 2018-2022". Selon le texte, consulté par l'AFP, les signataires s'engagent à mettre en oeuvre d'ici la fin du quinquennat plusieurs actions pour "redimensionner" ce secteur et lui permettre de lutter contre le chômage des personnes handicapées.

Des entreprises "ordinaires"

Entretien d'espaces verts, nettoyage de bureau, recyclerie informatique, destruction de documents confidentiels, câblage... Les entreprises adaptées sont réservées aux travailleurs handicapés qui auraient des difficultés en milieu dit "ordinaire". Elles emploient au moins 80% de salariés handicapés, avec des contrats de droit commun, et tous sont payés au moins le Smic. Actuellement, plus de 500 000 travailleurs handicapés cherchent un emploi, et leur taux de chômage, de 19%, est deux fois plus élevé que celui de la population dans son ensemble.

Quelles mesures ?

L'engagement va permettre la mise en place d'expérimentations telles que la création d'un contrat à durée déterminé "tremplin", de 24 mois maximum, permettant aux personnes handicapées d'acquérir une expérience professionnelle les conduisant vers l'emploi durable, ou encore la possibilité pour les entreprises adaptées de proposer du travail temporaire, notamment "des missions aux personnes les plus éloignées de l'emploi". L'État s'engage à un "effort budgétaire" pour atteindre, "avec le concours d'autres financeurs, un budget de plus de 500 millions d'euros à horizon 2022". Pour la secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, cette réforme permettra de "mieux associer les entreprises du milieu adapté et celles du milieu ordinaire pour accueillir davantage de jeunes". Selon l'Unea, le secteur perçoit actuellement 379 millions d'euros annuels et embauche 35 000 personnes.

Réactions des asso

Du côté des associations, réactions contraires. L'Apajh assure que, si elle reconnaît l'intérêt de certaines mesures, ne "signera pas cette convention". Avec ces dispositions jugées "alléchantes sur le papier mais questionnant à terme les droits des salariés en situation de handicap", elle "s'interroge fortement sur l'avenir des entreprises adaptées de petite taille, souvent rurales, pour qui l'accord sera difficile à mettre en œuvre à la fois pour la mixité stricte des salariés mais aussi pour la fluidité des parcours". En outre, elle rappelle que cette signature intervient peu de temps après qu'un arrêté modifie les modalités de calcul de la subvention spécifique attribuée aux entreprises adaptées (article en lien ci-dessous). "Une subvention pourtant très utile pour soutenir l'investissement des EA ou la rénovation des locaux par exemple", déplore Jean-Louis Garcia, son président. En effet, fin 2017, l'Unea et plusieurs associations s'étaient émues d'une mesure de la loi de Finances 2018 plafonnant une partie des aides financières qui leur étaient apportées. Leur appel a conduit à organiser une concertation avec les pouvoirs publics, aboutissant à cette convention dont le cadre juridique sera concrétisé par amendements au projet de loi pour la "Liberté de choisir son avenir professionnel", actuellement débattu au Sénat. "Doubler le nombre d'emplois est un objectif ambitieux qui répond à un défi social fort", ont réagi dans un communiqué l'Unea, l'APF France handicap et l'Unapei, assurant que "les 800 entreprises adaptées en France joueront pleinement leur rôle d'acteur de la société inclusive".

Photo : Twitter Sophie Cluzel sources Handicap.fr

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Au café Joyeux, tous les employés ont un handicap mental

23 Août 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Reconnaissance professionnelle, #Moniteurs d'ateliers, #société, #Vie Sociale, #Restauration

Après un an à Rennes, le coffee-shop Joyeux connaît un tel succès qu'un deuxième établissement ouvrira ses portes au public le 22 mars 2018 dans le 2e arrondissement de Paris (23 rue Saint Augustin, passage Choiseul). L'inauguration est prévue la veille, journée mondiale de la Trisomie 21, en présence de la secrétaire d'État au Handicap, Sophie Cluzel, dont l'agenda indique qu'elle sera accompagnée de Brigitte Macron (elle avait également visité le restaurant Le Reflet à Nantes qui propose un concept similaire, article en lien ci-dessous) et de Nicolas Hulot. De la cuisine au service, tout est pris en main par 25 serveurs et cuisiniers en situation de handicap mental ou cognitif, dont certains ne travaillent que quelques heures par semaine. À l'initiative de ce projet, Yann Bucaille Lanrezac, un homme d'affaires aux passions variées, qui souhaite montrer que les personnes en situation de handicap ont, elles aussi, toute leur place dans le monde du travail.

Servi avec le cœur

Permettre aux salariés handicapés de travailler dans un milieu ordinaire et non dans des structures spécialisées, c'est l'ambition de ce projet. "Il s'agit d'abord d'un établissement où vous pourrez boire un excellent café et déguster de très bonnes pâtisseries. Mais, surtout, vous serez accueillis par des gens un peu différents, pour qui ce coffee-shop représente beaucoup", assure-t-il. Son credo : "Servi avec le cœur". Dans une décoration soignée et cosy, les employés en situation de handicap assurent le service en salle, en cuisine et au comptoir. Vianney, Fabian, Brandon, Mathilde, Lucie, Cécile, Thérèse et Eliza sont porteurs de trisomie ou de troubles autistiques. Cet emploi est un moyen pour eux de retrouver leur dignité et de briser les aprioris que le grand public se fait du handicap mental. "On a envie de montrer que cela marche et qu'on n'a pas à rougir face aux autres enseignes", affirme Yann Bucaille Lanrezac.

Des adaptations bien pensées

Si Joyeux est un café solidaire, le choix et la qualité des produits proposés sont primordial. Ainsi, toute la carte est composée de recettes faites maison préparées avec des produits frais. Lcommande de soupes, quiches, salades ou sandwiches se fait au comptoir. Un élément de jeu Duplo est donné au client et une pièce de même couleur est posée sur son plateau qui, une fois prêt, est apporté à sa table par un serveur. "Pour la machine à café, on a repéré que certains salariés ne savaient pas dans quel sens tourner le percolateur, on va mettre des pictogrammes ou des numéros", explique Laure Germain, psychologue du travail. "Des personnes ayant une trisomie sont tout à fait capables d'écrire, d'utiliser un vocabulaire élaboré, alors que d'autres sont incapables de lire, voire de verbaliser". Il faut "détecter les activités les plus adaptées à chacun", souligne-t-elle. Ceux qui savent "lire, écrire, compter, ont été formés particulièrement pour prendre les commandes", selon Camille Lorthiois, responsable du coffee-shop.

Au commencement était un bateau 

La totalité des dividendes est redistribuée à la fondation Émeraude Solidaire, actionnaire unique. D'après son créateur, le projet Joyeux ce sont d'abord de belles rencontres. Avant d'ouvrir son premier café, rue Vasselot, à Nantes, Yann a créé une association : Émeraude voile solidaire. Avec quelques amis, il propose à des personnes en situation de handicap ou de précarité de voyager, le temps d'une après-midi, à bord d'un catamaran qu'il a fait construire. Lors d'une de ses virées en mer, un jeune homme trisomique l'interpelle : "Capitaine, t'as pas un métier pour moi ?". Il répond d'abord par la négative mais lui vient ensuite l'idée de créer sa propre entreprise, qui emploiera des personnes en situation de handicap : c'est ainsi que nait Joyeux. Aujourd'hui, d'autres ouvertures sont envisagées à Bordeaux, Lyon et peut-être Lille.

D'autres initiatives 

En France, et ailleurs, de plus en plus d'initiatives similaires voient le jour. Le Reflet, à Nantes, est un restaurant qui emploie des serveurs porteurs de trisomie 21 (article en lien ci-dessous). L'établissement a ouvert ses portes début 2017 et ne désemplit pas. À Valenciennes, Valérie et Jean-Yves Sybille ont monté leur propre restaurant, La Cantine, pour embaucher leur fille Joséphine. Souffrant d'un retard des acquisitions, de troubles du langage et de fatigue récurrente, elle ne trouvait pas d'emploi (article en lien ci-dessous). Deux exemples parmi d'autres qui permettent à des personnes avec un handicap mental d'être, enfin, mises au contact du public et surtout de faire valoir leurs talents.

sources Handicap.fr
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19 Août 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers

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19 Août 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers

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L'oreille cassée : bar à tapas tenu par 2 sourds à Toulouse

17 Août 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle, #société, #Vie Sociale, #Restauration

 

Résumé : L'oreille cassée a ouvert ses portes à Toulouse le 7 août 2018. On y commande des tapas avec les mains car ses deux gérants sont sourds. Dans ce restau-bar, inutile de crier... L'adresse fait déjà le plein.

 

L'oreille cassée, drôle de nom pour un restau. Rien à voir avec Tintin. Ses deux associés sont tout simplement sourds ! Ce bar à tapas a ouvert ses portes le 7 août 2018 dans le centre de Toulouse (22 rue des Blanchers).

Inutile de crier

On y déguste des tapas, accras, bruschettas et des empanadas faits maison mais, surtout, on peut y découvrir la langue des signes. Au dos de la carte, les clients trouvent quelques conseils judicieux, non sans humour : « Il est inutile de crier ». Pour passer la commande, on se débrouille comme on peut, mais les gérants n'hésitent pas à donner un peu de leur temps pour initier ceux qui le souhaitent à la LSF. Ils s'appellent Sébastien Rocton, 41 ans, et Jérémy Perrin, 39 ans. Le premier cumule 25 ans d'expérience dans la restauration, le second travaillait dans l'édition. Ils n'ont pas choisi Toulouse par hasard car la ville est réputée accessible aux personnes sourdes.

Réactions enthousiastes

Après trois mois de travaux, L'oreille cassée a donc ouvert ses portes au cœur de l'été. Les clients étaient au rendez-vous pour découvrir ce concept novateur. « Waouh ! Le restaurant était plein à craquer ! », confie Jérémy au site actu.fr. Depuis, les réactions sont enthousiastes ; « Idée très sympa, qui permet de rencontrer et de s'initier au monde des signes », « Excellent, concept génial et surprenant ! », commentent les clients sur la page Facebook du bar (en lien ci-dessous). Il est, pour le moment, ouvert uniquement le soir, peut être aussi le midi dès septembre 2018. Quelques animations culturelles sont également au menu : expo photos ou de peinture, spectacle de mime et, bien sûr, des débats en langue des signes.

Des adresses « différentes »

L'oreille cassée rencontrera-t-il le succès du Reflet à Nantes ou du café Joyeux à Paris qui ont récemment ouvert leurs portes et qui, largement relayés par les medias, ne désemplissent pas ? Ces deux adresses ont décidé de faire recette avec la différence en ne recrutant que des personnes trisomiques (articles en lien ci-dessous). A Paris, la réputation du restau Dans le noir ?, qui emploie 50 % de personnes déficientes visuelles et propose de dîner dans l'obscurité la plus complète, n'est plus à faire. Dans le champ du handicap auditif, le Café Signes (Paris, 14ème) fait figure de précurseur puisqu'il est géré et tenu en grande partie par des personnes sourdes. Il était, lors de son ouverture, en 2003, un établissement unique en son genre mais son concept semble, depuis, s'être fait « entendre »…

 

 

 

 

 

 
 
 
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