Espaces verts ...Moniteurs, ouvriers tranches de vie du quotidien...
Très impliqué autour des différents métiers du paysage et des Espaces verts à travers ces différents stages professionnels,le CAC FORMATIONS a le plaisir de vous présenter un court métrage autour de l'activité en espaces verts,avec des acteurs du terrain... usagers et moniteurs sans qui le travail protégé au quotidien ,n'existerait pas ...court métrage...
sources You tube
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LE REFLET, PREMIER RESTAURANT EN FRANCE OÙ LES SERVEURS SONT TRISOMIQUES, FAIT CARTON PLEIN
C'est l'une des belles histoires de l'année dans le Grand ouest. Un restaurant extraordinaire a ouvert ses portes dans le centre-ville de Nantes. Il emploie six personnes trisomiques, en cuisine et en salle. C'est une première en France.
La devanture est reluisante, l'intérieur sent le neuf. Le Reflet, restaurant extraordinaire, a servi ses premiers plats. Il est ouvert depuis le 15 décembre après des mois et des mois de batailles pour mener à bout ce projet. A l'origine, c'est Flore Lelièvre, étudiante en architecture de 26 ans. "Mon frère est atteint de trisomie 21 alors je connais la difficulté d'intégration des personnes handicapées. Je voulais créer un lieu de rencontre, un lieu où on se sent bien et où la différence s'évapore".
Le pari est déjà réussi. Après avoir réuni 700 000€ pour monter ce restaurant, Flore, avec l'aide d'autres partenaires, a recruté six jeunes trisomiques entre 20 et 30 ans pour son établissement, pour aider Thomas le chef de salle et Farida, la cuisinière.
Nous n'avons évidemment pas passé de petite annonce pour recruter, puisque c'est illégal de demander à des gens s'ils sont handicapés. Le recrutement s'est donc fait par le bouche à oreille et après un mois de stage, nous avons notre équipe. Ça fait chaud au cœur de voir leurs sourires" - Flore Lelièvre, à l'origine du projet
Les sourires de Maxime, de Caroline, de Marie-Noëllie ou de Pauline. Cette dernière, petite jeune femme blonde, trisomique ou extraordinaire comme on dit ici, s'occupe de l'accueil des clients. "On doit servir la salle, mettre en place les couverts, dire bonjour aux gens et donner à manger. Les clients sont géniaux, je suis très contente !". C'est une formidable opportunité pour ces jeunes gens, très souvent incompris dans le milieu professionnel. "Très peu de patrons engagent des trisomiques. J'en connais quelques-uns et très souvent c'est une aventure formidable pour tout le monde. Ces personnes apportent des choses très différentes et ça rend l'atmosphère positive" argumente Flore Lelièvre.
Le restaurant compte 36 couverts et propose trois entrées, trois plats et trois desserts. Les conditions de travail sont évidemment aménagées - services seulement le midi du mardi au vendredi plus le soir du jeudi au samedi, salle de repos, assiettes spéciales avec empreintes de doigts pour une meilleure prise - et les clients sont ravis.
C'était bon et c'était servi par des gens qui voulaient faire les choses bien, avec un tel sourire qu'on ne voulait même plus repartir. Ca fait du bien de voir des gens qui sont heureux de faire ce qu'ils font. Et cette joie est communicative " - Louis-Georges, client du Reflet
Après des mois de travail acharné, "et parfois même des nuits passées à dormir au restaurant pour avancer", Flore peut enfin souffler. Quant à son frère, il ne fait pas partie de l'équipe du Reflet, "ça ne l'intéresse pas, il préfère manger ici !" REPORTAGE....
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"Inattendu" - Court-métrage de 6 minutes
V.A.E Blanchisserie à l'ESAT
C'est un grand pas pour la reconnaissance des compétences des travailleurs handicapés. Seize ouvriers de la blanchisserie de l'Établissement de services et d'aide par le travail (ESAT) Albert-Allaines ont reçu, jeudi matin, leur attestation de reconnaissance des acquis de l'expérience. C'est surtout une étape indispensable vers l'obtention d'un CAP blanchisserie, parallèlement à la Validation des acquis de l'expérience (VAE). Bénéficiant d'un accompagnement professionnel per l'organisme de formation, cent quarante heures en tout, les candidats. « Nous voulions savoir où ils en étaient dans leurs connaissances. Nous les avons aidés à formuler tout ça, ce qui leur a permis de construire leur dossier. « Plusieurs étaient en échec scolaire dans leur jeunesse. Se remettre à écrire, à passer devant des profs, ce n'est pas forcément la joie. Ce dispositif va les réconcilier avec tout ça », estime Jean-Jacques Mangin, coordonnateur académique pour la VAE.
C'est la Mission régionale de reconnaissances des diplômes professionnels qui a fait passer l'examen, dans la blanchisserie de la zone Potez, un établissement ultramoderne créé en 2006 et qui compte parmi ses clients des hôpitaux et des maisons de retraite. « L'ensemble de la formation est financé par la Direction du travail et l'Europe. » À cette cérémonie devrait succéder, une seconde, plus lourde de symbole encore, lors de laquelle les CAP seront distribués à ceux qui auront réussi les épreuves...le rendez vous est pris!
article Courrier Picard posté par Agnés LABORTHE
Imprimerie ,travail et handicap psychique...
Le Goéland, à priori une imprimerie comme tant d'autres. Et pourtant ici, nous sommes dans un établissement et service d'aide par le travail où les employés sont des travailleurs handicapés.
Travail adapté chez nos voisins Belges..
A première vue, c'est une entreprise comme une autre. La particularité de Nekto, c'est que sur les 230 employés, 200 sont porteurs d'un handicap ou d'une forme d'invalidité. En cette journée internationale des personnes handicapées, la question de l'accès à l'emploi est de nouveau posée. La Belgique compte 122 entreprises comme celle-ci. Chantal Heraut forme ceux qui seront peut-être de futures recrues, des adolescents venus de l'enseignement spécialisé.Reportage...
V.A.E,Reconnaissance des acquis ,des travailleurs handicapés
UNIFAF a décidé de valoriser les compétences des travailleurs handicapés à travers la mise en place d’un dispositif de valorisation des compétences en collaboration avec l’Afpa, en confiant cette action au CAC FORMATIONS.
UNIFAF souhaite donc inciter et accompagner ce public dans cette démarche en lien avec le décret du 20 Mai 2009 relatif à la formation , à la démarche de reconnaissance et à la VAE des travailleurs handicapés accueillis en ESAT.
Objectifs
- Comprendre la démarche de valorisation des compétences ;
- Comprendre le dispositif de V.A.E. ;
- Etre rassuré sur ses capacités à accéder à ce dispositif.
Prérequis
Contenu
La démarche de valorisation des compétences, Reconnaissance des savoir faire et compétences (RSFC) V.A.E (Valorisation des Acquis par l’expérience) :
- Qu’est ce que c’est ?
- Comment ça marche?
- Mode d’emploi?
Mon projet professionnel :
- Clarifier mes droits vis-à-vis de la loi : milieu ordinaire, protégé ;
- Mes droits vis-à-vis de la formation professionnelle : les différentes situations, règles, comparaisons, similitudes ;
- Mon projet professionnel, à quoi sert-il ?
- Quelles sont les personnes ressources pouvant intervenir dans mon projet ?
- Quels sont les outils et ressources que je peux utiliser pour avancer dans mon projet ?
- Quelles sont les personnes ressources pouvant intervenir dans mon projet ?
- Quels sont les outils et ressources que je peux utiliser pour avancer dans mon projet ?
Contexte
UNIFAF PACAC a décidé de valoriser les compétences des travailleurs handicapés à travers la mise en place d’un dispositif de valorisation des compétences en collaboration avec l’A.F.P.A, en confiant cette action au CAC FORMATIONS.
UNIFAF souhaite donc inciter et accompagner ce public dans cette démarche en lien avec le décret du 20 Mai 2009 relatif à la formation , à la démarche de reconnaissance et à la VAE des travailleurs handicapés accueillis en ESAT.
Objectifs
- Comprendre la démarche de valorisation des compétences ;
- Comprendre le dispositif de V.A.E. ;
- Etre rassuré sur ses capacités à accéder à ce dispositif.
Prérequis
Contenu
La démarche de valorisation des compétences, Reconnaissance des savoir faire et compétences (RSFC) V.A.E (Valorisation des Acquis par l’expérience) :
- Qu’est ce que c’est ?
- Comment ça marche?
- Mode d’emploi?
Mon projet professionnel :
- Clarifier mes droits vis-à-vis de la loi : milieu ordinaire, protégé ;
- Mes droits vis-à-vis de la formation professionnelle : les différentes situations, règles, comparaisons, similitudes ;
- Mon projet professionnel, à quoi sert-il ?
- Quelles sont les personnes ressources pouvant intervenir dans mon projet ?
- Quels sont les outils et ressources que je peux utiliser pour avancer dans mon projet ?
- Quelles sont les personnes ressources pouvant intervenir dans mon projet ?
- Quels sont les outils et ressources que je peux utiliser pour avancer dans mon projet ?
Fiche technique
- CAC FORMATIONS
Interlocuteur Unifaf
- Ana-Maria CESUR
ana-maria.cesur@unifaf.fr
04 91 14 05 49
Interlocuteur OF
- Bertrand VERBANCK
administration@cac-formations.net
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Un dispositif pour reconnaître les acquis de l'expérience pour les personnes en situation de handicap dans les esat, les entreprises adaptées, les structures d'insertion par l'activité économi...
https://www.pinterest.com/truellan/diff%C3%A9rent-et-comp%C3%A9tent/
Le rôle des ESAT dans l’emploi des personnes handicapées en 2014...
Le rôle des ESAT dans l’emploi des personnes handicapées en 2017...
Les personnes handicapées doivent trouver leur place et de nouveaux repères dans un marché du travail qui a beaucoup évolué. Heureusement, l’antagonisme entre institution et intégration est aujourd’hui dépassé, ce qui permet l’émergence de solutions souples et adaptées. Ce serait presque parfait si les moyens étaient à la hauteur des intentions…
Le statut social reste, aujourd’hui encore, essentiellement acquis par l’emploi. La norme sociale, dans nos sociétés, reste le travail : le lien économique conditionne, en effet, le lien social. Le travail est non seulement une source de revenus, mais aussi un moyen d’insertion sociale et un mode d’épanouissement et de développement personnel pour les personnes handicapées qui peuvent et désirent travailler. Le droit au travail est, enfin, tout à fait reconnu dans les droits fondamentaux de l’Union européenne. Les personnes handicapées ne doivent pas être mises à l’écart, car elles doivent de plein droit jouer un rôle dans la société à qui il appartient de concilier le principe de l’égalité des droits avec celui du respect des différences et des nécessités spécifiques. On se trouve, actuellement, au sein d’une société riche, mobilisée par la compétition, le marché international, le contrôle des nouvelles technologies, mais aussi caractérisée par un fonctionnement économique et social difficile à appréhender, un marché du travail qui échappe aux méthodes d’analyse traditionnelles et un sous-emploi important malgré des progrès récents. On note aussi que le niveau d’emploi varie selon les domaines économiques. Ainsi, les emplois de services marchands et non marchands (les services de restauration rapide, d’entretien de locaux, d’amélioration de l’environnement) se développent alors que les emplois industriels, par le jeu d’un certain nombre de facteurs (automation, délocalisations…), régressent fortement. Cependant, il faut ajouter que les emplois de services n’offrent plus assez, comme il y a encore quelques années, de véritables possibilités d’intégration professionnelle pour des travailleurs handicapés, notamment mentaux et psychiques. Ce secteur d’activités a adopté des modes d’organisation très exigeants.
Les personnes handicapées sont aujourd’hui deux fois plus touchées par le chômage que le reste de la population active : 17 % ne trouvent pas d’emploi. 535 000 sont employées en milieu ordinaire (79 %) dont 160 000 dans le secteur public et 375 000 dans le secteur privé (y compris en entreprises adaptées qui emploient 20 000 personnes) ; 35 000 (5 %) sont des travailleurs indépendants ; enfin 110 000 (16 %) sont en établissement et service d’aide par le travail. Pour celles travaillant en milieu de travail protégé, il faut rappeler qu’en ESAT, elles présentent, pour 76 % des déficiences intellectuelles et pour 16 % des déficiences du psychisme. Cela signifie, que si l’on défend un droit à l’emploi pour celles capables et motivées par l’exercice d’une activité professionnelle, l’existence d’un second marché.
Dans presque tous les pays européens, il existe, ainsi, mis à part les établissements pour les handicapés graves, trois grands types de réponses destinées aux adultes en matière d’activité : l’emploi normal, l’emploi subventionné et/ou accompagné, l’emploi protégé. Pour l’emploi ordinaire, la plupart des pays ont des lois de discrimination positive (un quota de travailleurs handicapés dans les entreprises en France, en Allemagne…) ou bien, pour d’autres, des mesures d’incitation fortes à l’emploi (comme au Danemark, par exemple). En ce qui concerne les emplois subventionnés, les entreprises qui embauchent des personnes handicapées perçoivent des aides destinées à compenser les coûts salariaux ; la Suède, avec 10,8 emplois pour 1000, ou la France, avec 6,3 (les emplois avec aide au poste), sont les pays qui ont la politique la plus forte dans ce domaine (source : OCDE 2003). Le dispositif des abattements de salaire (une partie du salaire, au moins 50 %, est assurée par l’employeur, l’autre partie par l’Agefiph), qui a été remplacé par les emplois ordinaires avec aide au poste du fait de la lourdeur du handicap par la loi du 11 février 2005, est particulièrement intéressant pour favoriser la transition du milieu protégé vers le milieu ordinaire. Ce dispositif, peu connu, a tout de même permis la création de 12 000 emplois, 6 000 d’entre eux étant occupés par des personnes handicapées habituellement orientées en ESAT. Or la réforme de ce type d’emplois initiés par la loi du 11 février 2005 est peu adaptée aux personnes handicapées mentales et psychiques, ce qui mériterait très rapidement des inflexions sensibles. En effet, si la position des pouvoirs publics n’est pas mise en œuvre de manière active et convaincue, les travailleurs handicapés risquent de subir, à court et moyen terme, un grave préjudice car 12 000 emplois – ce qui est énorme lorsque l’on considère les difficultés des handicapés à trouver un emploi – disparaîtraient à moyen terme. Les emplois accompagnés (support employment) existent sous différentes formes. Les personnes handicapées embauchées par les entreprises bénéficient d’importants soutiens psychosociaux, d’une durée variable, sur leur poste de travail (assistants individuels en Allemagne, équipes de suite en France). Pour le travail protégé, il y a des distinctions à opérer entre pays européens. Certains pays (par exemple la Suède, l’Angleterre, la Belgique) n’ont qu’une seule forme d’emploi, c’est l’atelier protégé ou l’entreprise adaptée qui sont autofinancés à 50 % ou 60 % par le travail de leurs employés. Cela signifie que l’emploi protégé est réservé à des employés relativement performants.
D’autres pays (comme la France) n’ont plus qu’une formule d’emploi protégé, les ESAT, autofinancés à hauteur de 20 % (en effet, les entreprises adaptées – ex-ateliers protégés – rejoignent le milieu ordinaire de travail). Cette formule de l’ESAT permet, si elle n’est pas trop dénaturée par les réformes en cours, un droit à l’emploi plus largement ouvert, notamment à des employés en âge et en capacité de travailler mais moins performants que ceux exerçant un emploi en entreprise de travail adapté. Ce qui complique aussi l’analyse et la communication au niveau européen, ce sont les « faux amis » dans les appellations. Ainsi, au Portugal et en Espagne, il existe les centres spéciaux d’emploi et les centres occupationnels : les premiers correspondant aux ateliers protégés anglais, belges ou français ; les seconds sont analogues aux ESAT français (et non aux foyers occupationnels de jour) ou encore aux ateliers pour handicapés allemands ou autrichiens. En Italie, les ateliers protégés correspondent aux centres occupationnels. Les pays développés ont donc créé, depuis plusieurs dizaines d’années, des emplois protégés et aidés permettant d’aménager un droit à l’emploi pour ceux – surtout des handicapés mentaux et psychiques – qui sont, pour la plupart, incapables principalement en raison de leurs difficultés personnelles, d’exercer une activité professionnelle ordinaire dans un monde de travail toujours plus exigeant. Les emplois protégés existent dans la quasi-totalité des pays européens, mais en nombre très variable : 5,2 pour 1000 habitants en Suède, 5,6 en Suisse, 4,3 en Norvège. L’Autriche, la France et l’Allemagne ont un secteur de travail protégé sensiblement moins important (compris entre 2,9 et 3,3 pour 1000 habitants ; source : OCDE 2003).
Derrière les principes généreux affirmés en France mais aussi au niveau de l’Union européenne, l’imprécision persiste à propos des moyens nécessaires à leur mise en application et dans la définition des approches particulières induites par la grande pluralité des handicaps et des situations. Ainsi, la controverse existe actuellement, un peu partout, sur la nature des droits des travailleurs d’ESAT (ou leur équivalent) : droits des salariés ou droits des consommateurs de services sociaux ? Pourtant la reconnaissance du droit à l’emploi – quoique encore insuffisante – doit impliquer dans une société démocratique l’autre terme de l’équation : la reconnaissance des droits fondamentaux des travailleurs. Il ne faut pas en effet, dans une logique de non-discrimination – même si l’évolution plus générale des statuts et des rémunérations ne va pas actuellement dans ce sens -, qu’il y ait une rupture de droits entre le milieu ordinaire et le milieu protégé. Une autre tendance est de considérer que l’application du droit du travail est en définitive moins protectrice que l’actuel statut d’usager de service social. Les orientations actuelles telles qu’elles sont définies dans la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, ont choisi le compromis : le statut juridique d’usager de services sociaux pour les travailleurs d’ESAT a été sauvegardé, mais avec des aménagements ; des droits additionnels ont été prévus, par ailleurs, par la loi du 11 février 2005, notamment en matière de formation et de congés. Il reste pourtant à réaffirmer que le maintien et l’accroissement des droits des personnes handicapées, notamment de celles qui exercent une activité professionnelle en ESAT, ne seront effectifs qu’à la condition que les budgets sociaux pour financer les structures soient au diapason des bonnes intentions. Dans le cas contraire, les supposées « avancées sociales » (rémunération garantie en cas de maladie, de violences…) se résumeraient en un catalogue d’affirmations inadéquates et même, assez cyniques ! Enfin, la question essentielle des ressources des travailleurs des ESAT n’a obtenu qu’une réponse insuffisante avec l’adoption de la loi du 11 février 2005. Ainsi, il n’est pas exclu qu’un certain nombre de personnes handicapées ayant choisi de vivre dans un habitat autonome (aidées, éventuellement, par un service d’accompagnement à la vie sociale) soit tenté d’y renoncer, notamment avec l’avancée en âge, pour habiter dans un foyer d’hébergement. Plutôt qu’à une intégration sociale, on assisterait alors à une ré-institutionnalisation. La remise en question des institutions uniformisées et conservatrices pour personnes handicapées, la multiplication, depuis vingt ans, de services ouverts et de solutions semi-protégées, l’intégration assistée et la diversité accrue des réponses, ont permis de construire progressivement un continuum encore insuffisant, mais toujours plus riche de modes de vie et de travail, qu’ils soient institutionnels, partiellement intégratifs ou totalement ordinaires. L’insertion par l’économie ou l’économique à vocation sociale, auxquelles appartiennent les formes d’emplois non traditionnelles (emplois protégés, emplois aidés, emplois sociaux…), sont des voies valables et, sans doute, les plus efficaces selon nous pour aider les personnes handicapées à trouver une place active dans la société. Les établissements et services d’aide par le travail s’inscrivent, tout à fait naturellement, dans ces approches où l’utilité sociale va de pair avec un rôle économique.