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Handicap psychique et emploi, le travail qui soigne....

9 Mai 2024 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers, #Handicap

70 % des personnes interrogées indiquent que le travail est très important dans leur vie ,comme Pierre dans ce reportage .Cette importance accordée, au-delà de la rémunération, est en lien avec l’intérêt intrinsèque de l’emploi et recouvre de fortes attentes en matière de réalisation et d’expression de soi, ainsi que d’attention portée aux relations sociales. Les attentes à l’égard du travail sont avant tout dans le registre de l’accomplissement et de la fierté, et donc de la construction identitaire. Cette construction identitaire, qui reste toujours inachevée, va se forger à la fois sur le champ personnel et sur le champ social, en particulier celui du travail. La place du travail, bien que variable suivant les sujets, représente le plus souvent l’élément principal de l’équilibre psychique!

Ces fortes attentes expliquent l’engagement des salariés dans leur travail. La personne investit son expérience, ses émotions, sa façon singulière de vivre sa situation et ses relations humaines au travail.

 Une enquête interrogeant sur leur travail ,70 salariés venant de réaliser un geste suicidaire, quels que soient ce geste et le lieu d’effectuation, a mis en évidence qu’il n’y a pas de neutralité vis-à-vis du travail. Celui-ci est décrit comme positif ou négatif, avec ou non un rapport direct avec le geste suicidaire. Pour 40 % de ces salariés, le travail est vécu comme protecteur et n’a aucun lien direct avec leur geste. Pour 60 %, le travail est responsable en tout ou partie du geste suicidaire : 20 % estiment que le travail n’est qu’un élément accessoire du geste, 20 % indiquent que le travail est l’élément principal du geste dans un contexte de problèmes personnels, et enfin, pour les derniers 20 %, le travail est évoqué comme l’unique cause du geste suicidaire.

Les personnes interrogées décrivant des éléments du travail vécus comme positifs et protecteurs de leur santé soulignent en premier lieu le lien avec le collectif de travail, puis le sentiment d’être utile, d’aider les autres, d’avoir de l’indépendance financière, de la liberté, d’avoir de la reconnaissance, et d’avoir une activité permettant de ne pas penser à ses problèmes personnels.

Le travail, quelles qu’en soient les formes, peut donc être considéré comme thérapeutique car il joue un rôle important et souvent majeur en ce qui concerne l’intégration et la reconnaissance sociale, et au-delà, l’épanouissement et la construction identitaire. Cependant, pour pouvoir offrir des vertus thérapeutiques, outre l’apport financier qui lui est lié, le travail doit présenter au salarié un versant positif en termes de sens du travail, de relations et d’organisation du travail, y compris dans le cadre d’un emploi précaire ou à temps partiel.

sources: M. Gehin, M. Raoult, « Geste suicidaire et travail : enquête aux urgences psychiatriques du chu de Caen », Archives des maladies professionnelles et de l’environnement 2013,

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Handicap psychique et ESAT de transition

1 Avril 2023 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #insertion par l'économique, #Handicap

Quand la vie bascule...

Certaines personnes touchées par un handicap psychique ont parfois eu une ‘première vie’ durant laquelle elles ont pu mener des études, exercer un métier, fonder une famille… Une profonde dépression, par exemple, peut dans certains cas être le déclencheur des troubles psychiques et nécessiter un encadrement médical spécifique.

 

L'arrivée de salariés porteurs de handicap psychique oblige en effet les ESAT à repenser leurs pratiques de fonctionnement internes et à s'ouvrir davantage vers le milieu de travail ordinaire.

 

Symptômes & conséquences

Dans le handicap psychique, c’est le sens de la réalité et la capacité d’organisation qui sont en cause, comme l’organisation du temps, l’anticipation des conséquences d’un acte, la mémorisation…Les actes de la vie quotidienne deviennent difficiles à gérer. La conscience de ces problématiques peut entraîner un sentiment de culpabilité ou de dévalorisation de soi qui engendre un repli sur soi et une grande vulnérabilité. Les difficultés ont un retentissement sur la motivation, l’autonomie et l’ouverture aux autres. Certaines personnes sont marquées par une grande fatigabilité, une somnolence, d’autres au contraire, par une agitation.

Les capacités intellectuelles peuvent être perturbées entrainant bon nombre d’incompétences mais ne sont pas déficientes comme dans le handicap mental.

Les ESAT de transition, mis en place notamment  visent à préparer le travailleur en situation de handicap psychique à une insertion réussie en milieu de travail ordinaire. Pour cela l’ESAT de transition :

- Développe des activités gérées au plus près des réalités du milieu ordinaire de travail
- S’appuie sur un mode d’organisation en unités de taille réduite
- Offre aux personnes accueillies un parcours individualisé
- Favorise le travail en entreprise selon les modalités du détachement individuel ou collectif

 

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16 Septembre 2022 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #Handicap

source You tube

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Le travail qui soigne... Une belle expérience

15 Avril 2022 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #Handicap

Handicap psychique la nécessité de former les moniteurs d'ateliers...

 

Ajuster son organisation:retours d'expériences..

 Disposer de repères sur la maladie psychique. "Elle a des conséquences sur le travail car les personnes, même stabilisées, connaissent des périodes difficiles", "La maladie psychique n'est pas linéaire, il faut donc le prévoir et ajuster son organisation".La  formation des équipes est là aussi essentiel ,pour que çà marche..la compréhension du puzzle se faisant en commun.

 

Connaître la maladie psychique...

 

Ce qui permet d'anticiper le départ potentiel en arrêt maladie, pendant quelques jours ou quelques semaines, d'un ou plusieurs travailleurs, sans impacter la production ou l'équipe.

 

Mieux connaître la maladie psychique facilite également l'orientation d'un travailleur handicap vers le personnel soignant quand il présente des signes de souffrance. Le partenariat avec le secteur psychiatrique doit ainsi être entretenu afin de sécuriser les parcours.

 

Savoir vers qui orienter...

 

C'est l'un des points essentiels développés en formation. Car les moniteurs d'atelier peuvent être déstabilisés par la maladie ou par les demandes des travailleurs pour des problèmes relevant du logement ou de la vie sociale.

 

"Les moniteurs doivent parler à partir de la place qu'ils occupent, et non de celle d'un psychologue ou d'un autre travailleur social. Ils ne peuvent pas répondre à toutes les demandes mais doivent renvoyer les personnes vers le professionnel qui s'occupe [de la question] et rester concentrés sur ce qui est lié au travail"

 

S'appuyer sur une équipe pluridisciplinaire...

 

Cela suppose de travailler dans un esprit de complémentarité avec les collègues chargés de l'accompagnement éducatif ou soignant. "Il est essentiel de s'appuyer sur une équipe pluridisciplinaire et, au niveau de la direction, de penser l'organisation afin qu'elle soit collective", insiste le formateur.

 

 

La direction ne doit pas tout déléguer aux équipes mais incarner ce qui relève de la sécurité et des problèmes potentiels de violence. Les moniteurs d'atelier doivent pouvoir lui faire remonter leurs difficultés.

 

"Le règlement intérieur et le règlement de fonctionnement doivent être réellement respectés, la direction doit être présente et sanctionner les débordements...

 

Instaurer un cadre sécurisant...

 

Par ailleurs, le cadre de travail doit être sécurisant pour les travailleurs : il faut faire attention au bruit, à l'espace, aux lumières, à la façon d'interagir avec eux, afin qu'ils se sentent en sécurité.

 

"Quand un travailleur rencontre des difficultés pour exécuter une tâche, il faut faire le point avec lui, mettre en place à un projet à court terme et s'y tenir, sous peine sinon de perdre sa confiance",

 

Proposer des activités thérapeutiques...

 

Les travailleurs qui traversent une période difficile devraient également pouvoir disposer d'un lieu de repli au sein de l'établissement, proposant des activités thérapeutiques – travail du bois, art thérapie.

 

"Il ne faut jamais oublier la nécessité du soin : ces lieux leur permettent de se ressourcer et viennent en appui aux moniteurs d'ateliers, qui savent que l'accompagnement se poursuit dans ces espaces"...le partenariat avec le secteur hospitalier spécialisé,le suivi en ambulatoire étant essentiel.

A voir ce retour d'une belle expérience en video  des équipes à NAILLOUX diffusée sur You Tube :

 

sources : YOU TUBE

Le travail qui soigne... Une belle expérience
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27 Mars 2022 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Handicap, #Moniteurs d'ateliers

La particularité de l'accueil en ESAT de personnes handicapées psychiques est que les équipes vont se trouver face à des personnes qui n'ont aucune expérience antérieure en établissements spécialisés dans le médico-social, puisqu'elles ne sont adressées ni par des EMPro ni par d'autres ESAT.Si les ESAT (Etablissements et services d'aide par le travail) ne visent pas le milieu ordinaire, ceux de transition, au contraire, préparent le travailleur en situation de handicap, notamment psychique, à s'y insérer. L’emploi des personnes vivant avec un handicap psychique, ou la poursuite d’une formation, ont longtemps été considérés en France comme un objectif inatteignable. Or le travail est un droit, il favorise l'inclusion sociale et améliore l'estime de soi. Il a de plus, quand il est possible, un intérêt thérapeutique, en favorisant le rétablissement. 

 

sources video You tube

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Démarches administratives 60% seulement ne sont accessibles aux personnes en situation de handicap

20 Février 2022 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #insertion par l'économique, #Handicap

Alors qu'un Français sur cinq ne dispose pas de tablette ni d'ordinateur, « des services continuent d'être accessibles uniquement en ligne » Le bon fonctionnement de la procédure repose alors sur l'usager et ses aidants, alors qu'auparavant, un agent se chargeait de les accompagner via un guichet », ajoute la défenseuse des droits  évoquant un « transfert de responsabilité non négligeable ». Ces difficultés peuvent « fragiliser les usagers, entraîner un sentiment d'impatience, de colère et de méfiance à l'égard des services publics ».

Atteinte à l'autonomie des majeurs protégés

Les personnes sous tutelle ou curatelle, du fait d'une altération de leurs facultés physiques ou mentales, paient également les frais de cette ère du « tout numérique ». « Le fait de bénéficier d'une mesure de protection ne devrait en aucun cas restreindre de façon injustifiée leur autonomie, assurent les auteurs du rapport. Or aucun site Internet public ne propose un accès distinct pour ce public et les personnes chargées de leur mesure de protection. » La défenseuse des droits  a par exemple été saisie au sujet de restrictions d'accès aux comptes personnels de la Caisse d'allocations familiales  des personnes protégées lors de la mise en place d'une mesure de protection.  Elle recommande notamment d'étendre l'accès à « Aidants connect » aux tuteurs et curateurs familiaux. Ce dispositif permet aux aidants habilités à réaliser des démarches administratives en ligne de manière légale et sécurisée pour le compte de personnes en difficulté avec les outils numériques. A suivre!

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Transformation des ESAT : du nouveau à l'horizon

14 Septembre 2021 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #Handicap, #Reconnaissance professionnelle, #insertion par l'économique, #social

Après à la concertation lancée début 2021 par Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre chargée des Personnes Handicapées, le Gouvernement a présenté officiellement son plan de transformation des ESAT.

31 mesures et 17 engagements : Tel est l’aboutissement de la grande concertation sur l’évolution des ESAT – établissements et services d’aide par le travail – lancée début 2021 par Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre chargée des Personnes Handicapées. Concertation à laquelle ont pris part de nombreux acteurs, professionnels du secteur et personnes en situation de handicap, en s’impliquant activement dans 5 groupes de travail thématiques dédiés à la conception d’une feuille de route pour la transformation des ESAT.

Un programme ...

Sophie Cluzel a présenté aux contributeurs les résultats des arbitrages interministériels sur les propositions issues de leur concertation. Un bilan, qui, selon le Gouvernement, a conduit le secteur professionnel comme les personnes en ESAT à exprimer unanimement leur satisfaction tout en saluant « la méthode de co-construction qui a été privilégiée et l’esprit de confiance qui a animé la démarche ».

On y a dévoille un plan global qui définira les orientations pour les années à venir sur le thème de la transformation des ESAT. À travers celui-ci, le Gouvernement a réaffirmé son soutien au modèle des 1 500 ESAT, structures médico-sociales au sein desquelles évoluent près de 120 000 personnes en situation de handicap, et dont le rôle est reconnu, d’autant plus à la sortie de la crise sanitaire, économique et sociale.

Les mesures repères qui ont été annoncées :
Une Garantie des droits des personnes handicapées en ESAT 

Le statut spécifique de la personne est conservé : l’ESAT n’est pas une entreprise ordinaire, la personne n’a pas un statut de salarié ; pour autant, la personne est reconnue comme sujet de droits, qui produit une valeur ajoutée par son travail en ESAT et des droits nouveaux qui se rapprochent de ceux des salariés sont octroyés, tels que les droits aux congés exceptionnels ou l’accès à la formation professionnelle.

Les ESAT sont également incités à proposer une complémentaire santé.

Un renforcement de l’accompagnement et de la fluidification des parcours professionnels
  • Les parcours professionnels des personnes sont dynamisés et sécurisés : l’orientation en ESAT devient « parcours renforcé en emploi ». Celui-ci permet à la personne d’évoluer librement en ESAT, en EA et en entreprise ordinaire « classique ».
  • Les trajectoires sont sécurisées avec l’instauration d’un droit aux allers-retours, sans nouvelle décision administrative de la MDPH. Cela signifie que la personne pourra faire des insertions en milieu ordinaire en ayant l’assurance, en cas de rupture durant la période d’orientation en ESAT, de pouvoir retrouver sa place en établissement.

La personne pourra par ailleurs intégrer progressivement le milieu ordinaire, avec une possibilité de cumuler une activité professionnelle à temps partiel en ESAT et un contrat de travail à temps partiel auprès d’un employeur ordinaire.

 et côté Gestion des établissements?
  • Pour garantir cette fluidité de parcours, le cadre de gestion des établissements est assoupli : l’aide au poste versée par l’ASP aux établissements est désormais calculée sur une base annualisée.
  • 15 millions d’euros sont mobilisés au titre du plan France Relance pour permettre aux établissements de moderniser leur équipement qui peut avoir un taux de vétusté important, mais aussi de recourir à des expertises conseil pour se positionner sur de nouvelles activités. C’est une condition nécessaire pour la formation professionnelle des personnes en situation de handicap, mais aussi pour donner de meilleures conditions de travail aux professionnels et aux moniteurs en particulier.

« Nous devons garantir à chaque personne en situation de handicap la possibilité d’engager un parcours professionnel, qu’il soit en ESAT, en entreprise adaptée (EA) ou en milieu ordinaire, a résumé Sophie Cluzel. Nous portons désormais une responsabilité collective avec le secteur : celle de faire aboutir sur le terrain nos engagements communs partagés, afin que les établissements se les approprient et les mettent en œuvre au bénéfice des personnes ».

Les délais?  Ces mesures seront mise en place  dès le 1er janvier 2022 .Vous souhaitez en savoir plus?

 les liens gouvernementaux : https://handicap.gouv.fr/presse-actualites/nos-publications/communiques-de-presse/article/lancement-d-une-concertation-avec-les-parties-prenantes-du-secteur-des

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Témoignage d'une femme Asperger

14 Mai 2021 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Handicap

Le témoignage d'une femme qui a été détectée Asperger tardivement. Son parcours, les angoisses, les doutes, les difficultés qu'elle a rencontrés avant que le diagnostic ne soit posé. Et puis ce qu'est la vie au quotidien avec un enfant autiste, les problèmes que cela pose à la famille et aussi, le bonheur qu'il apporte à ses parents et frères et soeurs.

sources You tube

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24 Mars 2021 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Handicap, #Moniteurs d'ateliers

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Le Handicap invisible? et si on en parlait...

28 Novembre 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Handicap, #Moniteurs d'ateliers

1 Qu'est-ce qu'un handicap invisible ?

Le handicap invisible est un handicap non détectable, qui ne peut pas être remarqué si la personne concernée n'en parle pas. Le trouble dont elle souffre impacte pourtant sa qualité de vie. 

Le handicap invisible est un concept complexe et s’applique dans bien des situations de handicap (sensoriel, psychique, cognitif). Ce terme se médiatise, dans tous les contextes, en guise d’excuse de ne pas voir, de ne pas comprendre. Les troubles concernés sont très divers : ils ne sont pas comparables entre eux et ce terme s'applique donc à des réalités très diverses. On ne peut donc pas parler du handicap invisible mais bien des handicaps invisibles. On estime que malgré les idées reçues, seulement 2% des personnes en situation de handicap sont en fauteuil roulant et 80 % des handicaps déclarés sont invisibles

Le handicap invisible peut par exemple être une déficience visuelle ou auditive, un trouble mental comme la schizophrénie ou la bipolarité, une dyslexie ou dyspraxie, une maladie chronique... Les troubles concernés sont extrêmement divers. La situation de handicap peut-être récente ou parfois passagère. La compensation du déficit est alors plus souvent incomplète du fait de la brièveté du temps d’apprentissage accordé. Dans le cas des personnes âgées, le handicap est souvent mal compensé.

La personne souffrant d’un handicap invisible a souvent des difficultés à se faire reconnaître par les autres comme handicapée. Les situations de handicap sont mal identifiées par son entourage qui ne comprend pas les difficultés qu’il peut rencontrer sur des tâches simples.

Pour l’entourage, il est plus facile d’admettre les déficits comme étant des traits de caractère ou des défauts : l’impulsivité, la paresse, la nonchalance, la colère.

 

En bref : comprendre les handicaps invisibles

80 % des personnes en situation de handicap souffrent d’un handicap invisible, c’est-à-dire qui n’est pas détectable directement. Ce terme regroupe des handicaps très divers :

- Sensoriels

- Cognitifs

- Psychologiques

- Maladies chroniques

- Etc.

La personne souffrant de handicap invisible n’est pas perçue comme souffrant d’une déficience par son entourage, ce qui peut l’isoler au quotidien et provoquer chez elle une souffrance psychologique.

Engager le dialogue pour parler de la souffrance qu’elle ressent au quotidien peut l’aider à se sentir comprise et à entamer les bonnes démarches pour l’aider.

 

Bernard DUMONT formateur

 
 
 
 
 
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