La secrétaire d’État Sophie Cluzel a annoncé le 13 novembre dans Le Figaro, la présentation d’un plan de réformes début 2018. L’objectif est de favoriser leur autonomie, tout en aidant les entreprises à les embaucher. Le plan visera donc à sortir de la seule politique des quotas, pour ne "pas faire seulement de la coercition mais de l’incitation", et "donner envie aux recruteurs des entreprises ordinaires".
L'un des objectifs consiste à simplifier les procédures administratives pour aider les chefs d’entreprise à embaucher. Côté travailleurs handicapés, les MDPH auront un système d'information commun afin de mutualiser des données, notamment avec Pôle emploi. Un document universel répertoriant les savoir-faire de la personne handicapée pourrait être mis en place.
La secrétaire d’État souhaite aussi que les personnes soient accompagnées par un tiers à la fois dans leur recrutement, et dans leurs premiers pas dans l’entreprise, grâce à un système de coaching à l'anglo-saxonne. Cela concernera d'abord un millier de travailleurs handicapés. Les "job coach" pourront être des ergonomes, des professionnels de l'accompagnement médico-social, de l'entreprise, etc. Professionnaliser ,adapter la formation professionnelle,avec des formateurs certifiés (Educateurs techniques spécialisés,professionnels de l'insertion professionnelle (AFPA, CRP...) et organismes spécialisés autour du handicap,de l'insertion et du travail protégé.
La formation, notamment l’accès aux études supérieures et le développement de l’apprentissage devraient aussi faire partie du plan, pour accroître les compétences des personnes handicapées.
En attendant le plan de réformes, une nouvelle convention, réunissant 11 signataires organise pour 2017-2020 la synergie de tous ces acteurs autour des cinq objectifs communs : faciliter le parcours d’accès à l’emploi ; renforcer l’accès à la formation ; favoriser le maintien dans l’emploi ; mobiliser les employeurs ; mettre en place l’interconnexion des systèmes d’information.
moniteurs d'ateliers
INSERTION ET TRISOMIE 21.... Une belle histoire...
C’est une belle histoire que celle d'Yvan Nouchi, 20 ans. Atteint de trisomie 21, le jeune homme vient d’obtenir un CDI de serveur dans un restaurant, au Barp en Gironde. Une belle histoire qui prouve que la solidarité et la mobilisation permettent d'aller au delà des barrières du handicap.Reportage...
Le travail exemplaire de l'ESAT à Sanary en espaces verts...
Depuis près de 20 ans, la Ville fait appel à l’ESAT Anne- marie et
Jean Bidart (Établissement de Services et d’Aide par le Travail),
participant ainsi activement à l’emploi de 90 personnes reconnues
travailleurs handicapés. Il s’agit notamment de l’entretien des
espaces verts sur le territoire de la commune, ainsi que d’un
service portage de repas à domicile. Signalons que l’ESAT
Bidart fait partie de l’association « Présence » qui gère l’IME Les
Dauphins sur notre commune.
Au début du mois de juillet, les équipes d’entretien des espaces
verts ont ainsi reçu un prix spécial d’autant plus mérité qu’elles
contribuent largement à la qualité de notre espace public,
permettant notamment à Sanary d’être labellisée « 4 Fleurs » au
concours des Villes et Villages Fleuris de France. 3 équipes (soit 24 personnes environ) s’affairent pour que nos espaces verts soient
les plus beaux possibles.
sources You Tube diffusion
Un plan de réforme de l'accompagnement et de la formation pour les travailleurs handicapés en préparation...
Démarche qualité à l'entreprise adaptée..
Reportage sur Marie Quemard, chef d'équipe chez Bretagne Ateliers, Entreprise Adaptée autour de la démarche qualité dans l'entreprise..
sources You Tube.
Expériences en Entreprise Adaptée...
Cette vidéo présente l'entreprise REBOND à travers l'optimisation des ressources et des compétences des Travailleurs Handicapés. L’amélioration des conditions de travail, un environnement adapté et un accompagnement professionnel personnalisé (entretiens, bilans,formations) contribuent à optimiser les ressources et les compétences des salariés et à favoriser leur évolution de carrière au sein de Rebond ou, à terme, dans le milieu ...
sources You tube
Formations techniques et perfectionnements professionnels des ouvriers d'ESAT en espaces verts
zoom
Les espaces verts en chiffres:Un marché porteur pour le travail protégé...
Les espaces verts représentent 25 % du volume de la commande publique
En 2010, les appels à projets des donneurs d'ordres au sein du réseau Gesat ne concernaient les espaces verts qu'à hauteur de 12 %. La bureautique, l'informatique (saisie, mise sous plis...), la propreté et l'entretien (ménage des locaux et blanchisserie) arrivaient en tête des demandes avec respectivement 20 et 18 %. Du côté des PME, l'entretien des espaces verts arrive sur la troisième marche du podium dans le domaine de la sous-traitance au secteur protégé. Juste derrière l'informatique/bureautique (58,8 %) et la propreté/entretien (29,1 %). C'est ce que révèle le baromètre Humanis «Entreprises osez l'ESAT» de la sous-traitance avec le secteur protégé et adapté
Des exigences qualitatives identiques avec des besoins essentiels en formation professionnelle.
Recourir à des entreprises du secteur protégé engendre-t-il des aménagements spécifiques au niveau du cahier des charges ou en termes de contrôle qualité? «Non», répondent les intéressés chez EDF. Si le contrat et le cahier des charges sont rédigés à titre national, «nous l'avons adapté à nos besoins spécifiques», explique Pascal Jagoudet, chargé d'affaires à la DIR. «Nous leur avons demandé de limiter l'utilisation de produits phytosanitaires et de nous proposer des alternatives. Ils ont choisi des coccinelles ou encore des pièges à phéromones», s'enthousiasme l'adjoint au chef du secteur Saint-Denis. Une marque de professionnalisme que confirme l'Unea: «Les entreprises adaptées répondent à des normes de qualité telles que les qualifications professionnelles Qualipaysage (application de produits sanitaires), ou encore la certification ISO 9001», détaille Tierry Turgne, animateur national de la filière métier «Travaux Paysagers et Espaces verts» de l'Unea. Elagage et abattage d'arbres, création de paysages intérieurs... Les entreprises adaptées fournissent les mêmes services que n'importe quelle entreprise. . Autant de raisons et de pistes d'évolution pour une meilleure reconnaissance du secteur du handicap au sein du monde du travail.A ce titre le CAC FORMATIONS depuis 1993 avec son équipe de formateurs techniques spécialisés ,professionnels des métiers du paysage,mais également de formateurs spécialisés ( Educateurs techniques spécialisés D.E Certifiés en pédagogogie pour adultes). Une équipe technique de permanents (ergonome , psychologue du travail,chargés de formation),avec une experience professionnelle moyenne supérieure à 20 ans en travail protégé, vous accompagnent pour tous vos projets: N'hésitez pas à nous contactez : administration@cac-formations.net .Notre site www;cac-formations.net
toutes nos formations espaces verts à destination du travail protégé:www.cac-formations.net
Handicap : les employeurs doivent aménager le poste
Un aménagement raisonnable pour un travailleur handicapé, ça ressemble à quoi ? Adaptation des horaires, accessibilité des locaux, installation d'un matériel de communication adapté aux personnes déficientes auditives, visuelles, cognitives, psychiques… Cette « obligation » a pour objectif de mettre le travailleur handicapé à égalité de traitement avec ses collègues à toutes les étapes de son parcours professionnel : recrutement, période d'essai, exercice de l'emploi, promotion, accès à la formation, reclassement. Il concerne tous les employeurs, privés et publics, quel que soit leur effectif.
Obligation largement méconnue
Pour accompagner les entreprises, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, publie, le 13 décembre 2017, un guide pratique, « Emploi des personnes en situation de handicap et aménagement raisonnable », avec l'objectif de lutter contre les discriminations dans ce domaine et d'accompagner les employeurs dans la mise en place de mesures appropriées. Car, inscrite dans la loi depuis 2005, cette obligation « reste largement méconnue des employeurs et plus généralement des acteurs de l'insertion professionnelle des personnes handicapées et elle est peu respectée », explique le Défenseur des droits dans un communiqué, se basant sur de « nombreux dossiers traités ». « Or, le refus de prendre de telles mesures est constitutif d'une discrimination », poursuit Jacques Toubon.
Guide à télécharger
Ce guide pratique, d'une centaine de pages, rappelle les grands principes de cette obligation, propose des outils concernant l'identification des besoins ou la faisabilité des mesures d'aménagement et formule les sanctions encourues. Il est illustré de nombreux exemples issus de la jurisprudence et de situations traitées par le Défenseur des droits. Il est téléchargeable gratuitement sur son site (en lien ci-dessous) et sera adressé au ministère du Travail et à Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat en charge du handicap. La date de publication n'a pas été choisie au hasard. Le 13 décembre 2006, l'Assemblée générale des Nations unies adoptait la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CIDPH) qui interdit toute discrimination fondée sur le handicap, notamment dans le domaine de l'emploi, en préconisant, elle aussi, ce principe d'aménagement raisonnable. Rappelons qu'en France, c'est le Défenseur des droits qui est chargé du suivi de sa mise en œuvre.
Un bilan amer
Avec un taux de chômage deux fois supérieur (19%) à celui de l'ensemble de la population et un taux de retour à l'emploi plus faible, les personnes handicapées sont particulièrement discriminées en matière d'emploi. Cela se traduit dans les réclamations adressées au Défenseur des droits puisque 37% des saisines relatives au handicap concernent ce thème (16% le privé et 21% le public), ce qui en fait le premier domaine dans lequel s'exercent les discriminations fondées sur le handicap. Le taux de chômage des personnes handicapées est de 19%, deux fois supérieur à la moyenne nationale. Malgré des lois fixant une obligation d'emploi d'au moins 6% de travailleurs handicapés, le taux d'emploi de cette catégorie est de 3,4% dans les entreprises privées (emploi direct uniquement) et de 5,3% dans le public.
sources Handicap.fr
Un Esat, une entreprise, un hôpital : Mariage à trois au restaurant
Expérience originale où se sont conjugués compétences professionnelles et volontarisme pour l'insertion de personnes handicapées, la cafètéria de l'hôpital Rothschild, prouve que décloisonner des univers souvent étanches est possible. Au bénéfice de toutes les personnes handicapées : celles qui sont en rééducation comme celles qui ont réussi leur insertion dans le monde du travail.
Eviter les clichés
Depuis trente ans, l'Esat Berthier de Paris a développé une expertise dans les métiers de la restauration. "Au début, on n'y connaissait rien" raconte Alain Frouard, le directeur. Qu'à cela ne tienne : ils se font franchiser sous la marque Paul Scarlett's, apprennent le métier et ouvrent un restaurant avenue de la porte de Clichy en jouant à fond la carte de la compétence. Il explique : "Les professionnels demandent du professionnalisme, pas forcément des diplômes. Il faut combattre les clichés sur les personnes handicapées autour soit de l'incompétence, soit de l'incapacité."
Un ancrage dans le milieu hospitalier
"La cuisine traditionnelle est une cuisine compliquée qui demande des gestes fins, de la compréhension et de l'élaboration", "aussi avons-nous cherché à nous ouvrir sur une restauration plus simple, ce qu'on appelle la restauration rapide (sandwichs, salades, quiches, etc.). C'est à ce moment que l'hôpital Bretonneau, dans le 18ème arrondissement, a lancé un appel d'offres pour l'ouverture d'une brasserie dans l'hôpital. Nous y avons répondu et l'avons emporté. Nous y servons chaque jour de 60 à 80 consommations, avec toujours du service à table." raconte Alain Frouard.
L'expérience avec Bretonneau est un succès qui fera des petits puisqu'en 2006 un service identique a été créé dans un hôpital du 16ème, puis en 2008 au sein de l'entreprise Bel qui désirait installer un service de brasserie à la disposition de ses quelques 500 salariés.
Un partenariat original
Dernière création de l'établissement : la cafètéria de l'hôpital Rothschild qui vient d'emménager dans des locaux neufs dans le 12éme arrondissement. Pourtant, lorsque l'Esat Berthier réfléchit à ce nouveau projet, il s'aperçoit vite qu'il n'a pas les moyens de supporter les investissements lourds que réclame cette installation. La solution passe aux yeux du directeur, par la recherche d'un partenaire du secteur de la restauration rapide avec lequel il pourrait répondre en co- traitance à l'appel d'offres public qui est lancé. Avec le concours du Réseau Gesat, Relais H est identifié comme partenaire potentiel. Le projet est conçu avec Maurice Portes, le directeur le l'exploitation, avec lequel toutes les facettes du dispositif sont passées en revue. Pour Relais H, travailler avec l'Esat est une manière de concrétiser les engagements éthiques de l'entreprise, mais aussi de découvrir que ce "personnel hors du commun", dispose de véritables compétences et qu'il est capable de les mettre en œuvre dans une situation où il est en contact direct avec la clientèle. Une nouvelle occasion pour des équipes d'Esat de casser les clichés.
Une histoire de volontarismes
Pour Marie-Anne Fourrier, directrice de l'hôpital Rothschild, comme pour Alain Frouard, il est clair qu'une telle opération n'a été possible que par un fort volontarisme. L'Esat s'est mis en situation d'innover en contractualisant avec une entreprise privée devenue partenaire ; celle-ci n'en a pas fait uniquement une affaire économique pour en retirer un profit maximum ; et l'hôpital a revu à la baisse ses exigences sur les taux de redevance habituellement pratiqués dans ce genre de situation. Ce n'est pas une opération lucrative, c'est d'abord et avant tout le désir d'améliorer le confort des patients en l'intégrant dans une démarche globale en faveur des personnes handicapées qui a joué. Une volonté sur laquelle se sont retrouvés assez facilement les trois partenaires et qui, aimeraient-ils, pourraient donner des idées autour d'eux.