moniteurs d'ateliers
L'hygiène des bureaux et locaux:Un enjeu essentiel...
L'hygiène des bureaux et locaux
Un aménagement et des matériaux bien pensés : quand la propreté devient facteur de productivité...
Selon une récente étude menée par Rentokil Initial et le Center for Economics and business Research, le manque d’ hygiène au travail coûterait 14,5 milliards d’euros par an en France. Alors que la qualité de vie au travail fait partie des fondamentaux de la satisfaction professionnelle des salariés, les aménagements des espaces professionnels et leur propreté sont un enjeu majeur. Matériaux spéciaux, solutions adaptées, chartes de bonne conduite, implication des RH : comment l’aménagement de bureau peut-il faciliter et optimiser le nettoyage et, in fine, l’hygiène au travail ? Une question émergente, qui dépasse peu à peu la simple problématique santé, pour se tourner vers la question du bien-être en entreprise et son impact non négligeable sur la performance des salariés.
Une récente étude menée par Rentokil Initial et le Center for Economics and Business Research démontrait que le manque d’hygiène au travail coûte 14,5 milliards d’euros par an aux entreprises françaises. Les espaces de travail, des nids à microbes ? Cette même étude révèle que les outils de travail quotidiens sont de véritables repères de saletés. Ainsi, les claviers d’ordinateurs contiendraient 400 fois plus de bactéries que la cuvette des toilettes. Il en va de même pour la souris, celle des hommes étant 40 % plus sales que celle de leurs collègues féminines. Un chiffre qui prend tout son sens lorsque l’on sait que 49 % des Français avouent ne pas se laver les mains après un passage aux toilettes…
Dans ce contexte, la problématique du nettoyage des espaces de travail est plus que jamais au cœur des enjeux des services généraux et des équipes de travail en ESAT ,comme en Entreprise Adaptée.
Des locaux beaux mais propres
En effet, la qualité de vie au travail ne recouvre pas seulement des bureaux agréables, “mais ce sont aussi ces aspects utilitaires du quotidien dont on parle moins : des toilettes propres, des claviers propres…”.
Comment s’assurer la tenue de locaux propres ? Si le recrutement d’une agence de nettoyage est la solution indispensable, les entreprises doivent prendre la question à bras-le-corps et réfléchir à la problématique de l’hygiène bien plus en amont, dès l’aménagement de leurs locaux. Une démarche de plus en plus intégrée.
“C’est devenu une vraie priorité pour nos clients et cela fait clairement partie désormais du cahier des charges : les entreprises veulent avoir des locaux faciles à entretenir”“Avant tout évidemment, il faut veiller avec attention au choix des matériaux”, souligne-t-il. Notamment pour les sols, où cette donnée est primordiale. “Nous conseillons des systèmes de moquette en dalles ou des sols souples, qui sont parfaits pour l’entretien et qui, pour ne rien gâcher, proposent également des options esthétiques très variées”, confie Jean-Pierre Lefebvre. Thierry Mauthé conseille de son côté d’oublier carrément les sols textiles au profit de sols en PVC.
Dans la zone stratégique des sanitaires, les professionnels interrogés tombent d’accord : attention à choisir des matériaux professionnels, résistants, et ne pas hésiter à opter pour du haut de gamme qui tiendra dans le temps. On privilégie pour ces lieux, qui sont des nids à bactéries, des matériaux qui ont la facilité de nettoyage la plus grande : carrelage, PVC… Du côté des bureaux, les matériaux doivent faciliter la tâche non seulement aux agents d’entretien mais également aux salariés. “Il faut par exemple éviter les revêtements antidérapants sur les bureaux et tables de réunion, afin de permettre de balayer les miettes et autres salissures d’un simple revers de main”, rappelle-t-il.
Matériaux nettoyants et aménagements intelligents
Peu importent le matériau choisi et son degré d’innovation, comme le rappelle Jean-Pierre Lefebvre, il faut avant tout le choisir en fonction de sa facilité à être nettoyé. “Il ne faut pas perdre de vue le matériel dont disposent les agents d’entretien, et s’assurer par exemple que le sol sélectionné soit nettoyable d’un simple coup d’aspirateur ou de serpillière.” Une simple question de bon sens. Autre conseil : tester les produits. “Je conseille toujours à mes clients, quand ils commandent une nouvelle moquette, d’en poser un échantillon dans un lieu de passage, pour voir comment elle vieillit, mais aussi et surtout si elle est facilement nettoyable.”
Le facteur comportemental
Ce que confirme Clément Grangé : “la propreté au travail passe aussi et surtout par le comportement des salariés et leur sensibilisation à la question”, souligne l’ergonome, qui n’hésite pas à le rappeler : au travail comme à la maison, il y a certaines règles à suivre pour maintenir la propreté de son espace de vie. “Notamment éviter de manger à son poste ou se laver les mains régulièrement.” Comme il le souligne, les entreprises mettent de plus en plus souvent à disposition de leurs employés des kits de nettoyage à utiliser lors de la prise en main d’un bureau partagé, ou simplement pour maintenir la propreté de son poste de travail. Bombes nettoyantes et lingettes, le minimum pour assurer la lutte contre les salissures du quotidien et éviter de partager ses microbes avec ses collègues.
En contrepartie, des gains de productivité
Reste aux entreprises le soin de l’appliquer pour faire place nette. Car, si la saleté peut leur coûter cher, le respect de l’hygiène sur le lieu de travail de leurs salariés peut en contrepartie rapporter gros. En effet, les chiffres montrent que le bien-être des actifs au bureau est l’une des clefs de leur productivité. Sur une question aussi prosaïque que le fait de trouver des WC propres sur son lieu de travail, les entreprises ont tout à gagner. En effet, toujours selon l’étude menée par Rentokil Initial, le temps passé par un employé à nettoyer ou à rechercher des toilettes propres est estimé à 2,3 jours par an, soit environ 10,1 milliards d’euros de pertes. Non seulement le manque d’hygiène fait donc baisser la productivité des salariés, mais il participe aussi à son sentiment de mal-être. “Il est prouvé que la saleté des locaux peut évidemment avoir un impact sur la motivation du salarié et sa gestion du stress”, renchérit l’ergonome Clément Grangé. Et si une équipe motivée et performante tenait finalement à un coup de serpillière judicieusement donné ?
Bien-être au travail...
Confort, personnalisation et ergonomie, les clefs du bonheur...
Jean Pierre DAROSE Hygièniste Consultant ORES Ingénierie
La lecon de conduite de Michel ...
Au milieu des mines de muscat, à proximité de Montpellier et de la méditerranée, bat le coeur de la dernière mine de bauxite française.
Celle-ci a redémarré voici 20 ans, dès le lendemain de sa fermeture de façon totalement inattendue ...
Aujourd'hui, la mine de Villeveyrac s'est développée, emploie 40 mineurs et produit en moyenne 150.000 tonne de bauxite chaque année. Une réussite à laquelle personne ne croyait.
Aujourd'hui le pays revit, une importante nappe d'eau souterraine découverte grâce à la mine permet d'irriguer désormais tout le pays, et un important cimentier français arrive prochainement pour créer des emplois et aider la mine à démultiplier sa production sur les 35 prochaines années..
Mais il y a une particularité : rien n'aurait pu être possible sans les 15 personnes handicapées mentales qui travaillent ici depuis l'origine.
C'est grâce à elles si la mine de Villeveyrac a pu redémarrer, c'est grâce à la complémentarité étonnante entre les mineurs valides et handicapés si l'entreprise a pu se développer, c'est grâce à elles encore si un nouveau mode d'accession à la propriété au logement des personnes handicapées mentales a pu voir le jour pour représenter désormais un formidable espoir pour notre pays...
"Les Anges de la Mine", 52 mn au pays rude des gueules rouges, le récit d'une aventure exceptionnelle..
sources Co-production DCX/KTO 2009
Recettes pédagogiques vues par un Moniteur d'atelier
Former ou aider une personne adulte à se former repose sur deux activités ,expérience que j'ai pu découvrir sur le terrain depuis 25 années passées en ma qualité de Moniteur d'atelier,puis d'Educateur technique Spécialisé:
- l’accompagnement de la personne dans son parcours,
- la mise en place de situations d’apprentissage.
Pour ce faire après 25 années passées comme Moniteur d'atelier et formateur pour adultes ,je définie la pédagogie sur 6 grands principes :
- Pour apprendre, le stagiaire doit prendre conscience de son besoin d’évoluer.
- Le stagiaire est responsable de sa formation ; il ne peut être considéré comme « récepteur passif ».,mais acteur de son propre devenir...essentiel...
- En tant qu’adulte en formation, le stagiaire a accumulé une certaine expérience, qui constitue sa meilleure ressource d’apprentissage.
- La volonté d’apprendre du stagiaire adulte se manifeste dans le cadre de situations réelles. du concret vers l'abstrait... N'aborder q'un élement abstrait ( calcul, méthodes de travail,outils..) que quand on en a besoin...
- L’apprentissage du stagiaire adulte doit apporter une solution à un problème qui se pose à lui. Créer le centre d'intérêt.... apprendre pour apprendre n'intéresse personne...
- Les motivations pour apprendre sont liées au besoin de développement personnel.Par pitié une seule difficulté à la fois.... d'oû l'intérêt d'une progression pédagogique construite et préparée par le formateur..
Pour concrétiser ces 6 principes, après être passé par l'AFPA (C.P.T.A de TOULOUSE en 1987) j'ai toujours apprécié l’approche par compétences qui s’appuie sur une pédagogie active:
Celle-ci privilégie l’apprentissage par l’action basé sur des activités concrètes, correspondant aux besoins des personnes :
Créer le climat de confiance, puis créer le centre d'intérêt.. ..du concret vers l'abstrait...établir une progression pédagogique des difficultes... et transformer l'essai en réussite... je ne m'en lasse jamais...
Cette conception de l’apprentissage du geste professionnel, composé de temps d’activité et d’analyse de l’activité, caractérise les choix pédagogiques essentiels pour nos publics de travailleurs handicapés en ESAT et Entreprises Adaptées.
Roland Moniteur d'Atelier depuis 25 années déjà...
APF Entreprises et Air France
L'entreprise adaptée d'Amiens reconditionne quotidiennement les casques audio utilisés par les passagers de la compagnie Air France. Une collaboration à découvrir en images.
reportage...
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Quand Passion Spiruline relocalise en France et emploie des ouvriers handicapés en ESAT
La société Passion Spiruline, qui se cache derrière la marque Gourmet Spiruline, confie l’essentiel de la transformation et de la logistique aux employés de l’ESAT (établissement de service et d’aide au travail) Les Tournesols, situé à Raves, dans les Vosges (88).
Passion Spiruline s’associe aux employés de l’ESAT
Des expériences précédentes avec un ESAT nous ont poussé à vouloir confier la totalité de nos activités de transformation et de notre logistique en France à notre partenaire, l’ESAT Les Tournesols. Nous avons monté ensemble une salle dédiée de 120 m2 pour réceptionner, étiqueter, mettre en sachets ou transformer (en comprimés) notre spiruline, mais aussi de gérer les livraisons aux particuliers et professionnels. En cours de labellisation ISO9001, l’accent est mis sur la qualité sanitaire et les conditions de manipulation de la spiruline sont celles du monde pharmaceutique !
L’ESAT permet à des adultes handicapés intellectuels d’accéder à une formation professionnelle et à un emploi. Il s’agit de contrats de soutien et d’aide par le travail qui offrent une opportunité de réinsertion sociale.
Une collaboration chère à l’entreprise...
Bien qu’une grande partie de sa production se fasse à l’étranger (algue tropicale oblige), Passion Spiruline a souhaité être créatrice d’emploi en France, bien au-delà de sa production française à Rochefort.
Elle a été séduite par ce partenariat qui assure à l’entreprise rapidité, sérieux et proximité. Ce projet permet également de renforcer l’engagement de responsabilité sociétale derrière la marque Gourmet Spiruline. Il se situe dans la continuité de la démarche citoyenne et responsable chère à l’entreprise depuis sa création.
Toute jeune entreprise dont les activités françaises sont basées à Rochefort (17), près de La Rochelle, elle commercialise de la spiruline. Cette micro-algue, longtemps seulement perçue comme un complément alimentaire, est un véritable superaliment constituant la source de fer assimilable la plus riche connue à ce jour. L’entreprise privilégie une démarche juste et éthique, illustrée notamment par sa labellisation Made In Respect. Elle souhaite avant tout proposer une spiruline naturelle de qualité tout en assurant la pérennisation des fermes du Sud ou de France, et l’accès à la spiruline à des populations défavorisées.
MB RENAUD
Les avantages de travailler avec un ESAT ou une E.A: Le point sur la législation...
Les avantages de travailler avec un ESAT ou une Entreprise Adaptée..
Faire appel à un ESAT ou une EA permet à votre établissement de contribuer à la lutte contre l’exclusion et la discrimination des personnes en situation de handicap.
En travaillant avec nous (contrat de sous-traitance, de fourniture, de prestation de service ou de mise à disposition d’agents de production avec un ESAT ou une Entreprise Adaptée), vous pouvez réduire jusqu’à 50% de votre Obligation d’Emploi de Travailleurs Handicapés.
Par ailleurs, les particuliers souhaitant recourir aux services d’un ESAT peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt ou d’un crédit d’impôt. Le recours aux services d’un ESAT pour la réalisation de prestations à domicile vous permet de bénéficier d’une réduction d’impôt à hauteur de 50% du montant de la main d’oeuvre.
L’association gestionnaire de l’ESAT établira une attestation fiscale qui sera remise au particulier pour justifier des dépenses engagées et bénéficier de la réduction d’impôt.
Petit rappel : les établissements, dont l’effectif est supérieur ou égal à 20 salariés, sont assujettis à l’Obligation d’Emploi des Travailleurs Handicapés.
Vous pouvez vous acquitter de cette obligation selon plusieurs modalités :
- Emploi de personnes bénéficiaires de l’obligation d’emploi (6% de l’effectif total de l’entreprise)
- Conclusion de contrats de fournitures de sous-traitance ou de prestation de services avec des Entreprises Adaptées (EA), des Centres de Distribution de Travail à Domicile (CDTD) ou des Etablissements et Services d’Aide par le Travail (ESAT)
- Application d’un accord de branche, de groupe, d’entreprise ou d’établissement agréé prévoyant la mise en œuvre d’un programme annuel ou pluriannuel en faveur des travailleurs handicapés
- Versement au fonds de développement pour l’insertion professionnelle des handicapés d’une contribution annuelle pour chacun des bénéficiaires de l’obligation qu’ils auraient dû employer auprès de l’AGEFIPH ou de la FIPHFP. Le montant de cette contribution annuelle est fonction de la taille de de l’entreprise (400, 500 ou 600 fois le SMIC).
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Présentation d'APRA, Entreprise Adaptée spécialisée dans l'Electrique et la Mécanique, située dans le Nord-Pas-de-Calais et témoignages des salariés.
Retraite anticipée des travailleurs handicapés
Quelles sont les conditions d’attribution de la retraite anticipée ?
Les travailleurs handicapés peuvent bénéficier d’une pension au taux plein de 50% avant l’âge légal de départ à la retraite à condition qu’ils :
justifient d’une durée d’assurance et de périodes cotisées variables selon leur âge à la date d’effet de leur pension. Depuis le 1er janvier 2009, ces durées augmentent également selon leur année de naissance (voir tableau ci-dessous).
aient été atteints d’une incapacité permanente d’au moins 50% (voir précisions ci-dessous) durant l’intégralité des durées d’assurance requises (durée d’assurance totale et durée d’assurance cotisée). Il n’est toutefois pas nécessaire que ce taux d’incapacité soit reconnu à la date de la demande ou à la date d’effet de la pension.
Les pièces permettant à l’assuré de justifier du taux d’incapacité permanente d’au moins 50 % mentionné ci-dessus sont celles dont la liste est donnée par l’arrêté du 24 juillet 2015 cité en référence. Il pourra s’agir, par exemple, de l’une ou l’autre des pièces suivantes (pour la liste complète, se reporter à l’arrêté précité) :
La carte d’invalidité définie à l’article L. 241-3 du code de l’action sociale et des familles ou la décision attribuant cette carte prise par la CDAPH (ou par l’une des commissions que la CDAPH a remplacées : CDES, Cotorep…),
La décision de la Cotorep, la décision de la CDAPH ou des services et organismes débiteurs des prestations familiales attribuant l’allocation aux adultes handicapés (AAH),
La décision de la Cotorep classant le travailleur handicapé dans la catégorie C de l’article R. 323-32 du code du travail dans sa rédaction antérieure à l’ordonnance n° 2007-329 du 12 mars 2007,
La décision du directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle reconnaissant la lourdeur du handicap de l’assuré en application de l’article L. 323-8-2 dans sa rédaction antérieure à la loi n° 2005-102 du 11 février 2005,
La décision de la CPAM ou de la caisse de MSA accordant une pension d’invalidité définie au 2° et 3° de l’article L. 341-4 du code de la sécurité sociale.
Les décisions mentionnées ci-dessus (et dans l’arrêté du 24 juillet 2015 précité) ou celles des juridictions de première instance, d’appel ou de cassation sont acceptées si elles accordent à l’assuré les allocations ou les cartes susvisées ou si elles les lui refusent mais font état d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 50 %.
Lorsque l’assuré ne dispose pas de la totalité des pièces justificatives nécessaires, il s’adresse au secrétariat de la CDAPH, qui, au vu des pièces disponibles de son dossier, lui fournit des duplicatas de décisions ou, le cas échéant, une attestation signée par le président de cet organisme précisant la ou les périodes durant lesquelles un taux d’incapacité permanente d’au mois 50 % lui a été attribué ou reconnu.
Jusqu’à l’intervention de la loi du 20 janvier 2014 citée en référence, deux critères étaient retenus pour définir le handicap permettant de bénéficier de la retraite anticipée des travailleurs handicapés : justifier, pour la période, d’une incapacité permanente d’au moins 80 % ou avoir bénéficié de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), accordée par les Maisons départementales des travailleurs handicapés (MDPH). Ces deux conditions ont été supprimées par la loi précitée et remplacées par le critère mentionné ci-dessus : justifier d’une incapacité permanente d’au moins 50 %.
L’abaissement du taux d’incapacité permanente à 50 % ainsi que la suppression du critère de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé s’appliquent pour la détermination du droit aux retraites anticipées pour handicapés prenant effet à compter du 1er janvier 2015. Toutefois, afin de ne pas remettre en cause les projets d’assurés déjà proches de la retraite, il est prévu que, pour les périodes antérieures au 1er Janvier 2016, la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé peut continuer d’être prise en compte pour l’appréciation des conditions permettant de bénéficier de la retraite anticipée. Pour plus de précisions sur les modifications issues de la loi du 20 janvier 2014, on peut se reporter à la Circulaire Cnav n° 2015/31 du 27 mai 2015.
Sont pris compte dans la durée d’assurance : tous les trimestres validés dans le régime général (et, le cas échéant, dans un ou plusieurs autres régimes obligatoires) au titre de périodes travaillées, de périodes reconnues équivalentes, de périodes assimilées (par exemple : arrêt maladie, congé de maternité, chômage indemnisé etc.) ou de droit à majoration de durée d’assurance (par exemple : majoration maximale de 8 trimestres par enfant).
La durée d’assurance cotisée est plus restrictive : toutes les périodes de cotisations à un régime de base français sont retenues, à l’exception des périodes d’affiliation à l’assurance vieillesse des parents au foyer et des périodes de volontariat associatif (circulaire CNAV n°2010/55 du 26 mai 2010).
Tableau récapitulatif (source : CNAVTS)
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L’hôtel Ibis Style de Tours internalise le traitement de son linge en recrutant un jeune homme handicap
Pour intégrer Thomas et le former en alternance, l’hôtel s’est appuyé sur l’expertise d’un groupement d’employeur, le GEIQ Avenir Handicap, qui l’emploie directement et le met à disposition de l’entreprise.
Un projet d’internalisation d’activité
Le recrutement d’un salarié handicapé est parfois une simple question d’opportunité et de réseau, l’essentiel étant d’être ouvert aux occasions qui se présentent. Lorsque Christophe Simon, directeur de l’hôtel Ibis Style de Tours, envisage d’internaliser le traitement du linge de son établissement qui compte 119 chambres et un restaurant, il ne songe pas tout suite à embaucher une personne handicapée. C’est au cours d’un événement organisé par un centre de formation des apprentis (CFA) avec lequel il travaille régulièrement qu’il croise la route du responsable du GEIQ Avenir Handicap. Ce Groupements d'employeurs pour l'insertion et la qualification réunit, dans un cadre associatif, plusieurs entreprises de la région et accompagne des personnes handicapées dans leur parcours de formation en vue d’accéder à l’emploi. Christophe Simon se voit suggérer de réaliser son projet en recrutant une personne accompagnée par le GEIQ, et de lui permettre, ce faisant, d’obtenir une qualification professionnelle par la voie de l’alternance. Déjà sensibilisé sur la question du handicap, le directeur de l’hôtel est tout de suite séduit par cette proposition. Après avoir reçu deux candidats présentés par Avenir Handicap, il retient la candidature de Thomas, un jeune homme d’une vingtaine d’années.
Une intégration en deux étapes
L’intégration de Thomas se fait en deux étapes. Dans un premier temps, il est employé comme valet de chambre et suit une formation en alternance en CFA en vue d’obtenir un titre professionnel. Passée cette première période de six mois, il se voit confier la responsabilité de l’entretien du linge, conformément au projet de Christophe Simon.
« Thomas a connu une scolarité difficile et n’avait jamais évolué en milieu professionnel, mais il était bien décidé à trouver un travail et à gagner son indépendance vis-à-vis de ses parents. C’est ce qui a déterminé mon choix », se souvient le patron de l’hôtel. Si la volonté est là, le jeune homme présente en revanche de grandes difficultés de concentration et d’organisation. « La première phase a été difficile, reconnaît Christophe Simon, car Thomas peinait à suivre le process pour le nettoyage des chambres et à respecter le temps imparti. Le tutorat, assuré par la gouvernante de l’hôtel a été très important. Mais nous savions que cette étape était provisoire et que les choses seraient plus simples une fois que Thomas intègrerait son poste à la blanchisserie. » De fait, depuis l’automne 2014, le jeune homme, très fier d’avoir validé sa première expérience, s’acquitte parfaitement de sa nouvelle mission d’entretien du linge, plus adaptée à ses capacités. Il assure également l’entretien des espaces communs auquel personne n’était spécifiquement affecté jusque-là.
Une formule gagnant-gagnant
« Que ce soit en amont de l’intégration de Thomas ou pendant sa phase de formation, le GEIQ Avenir Handicap a pris en charge tout le montage du projet, précise Christophe Simon. Il a géré les questions d’organisation avec le CFA, où Thomas a bénéficié d’un module de renforcement en français et en maths. Il a aussi assuré un suivi régulier avec nous. »
Pour l’instant, le jeune homme est en emploi d’avenir pour une durée de trois ans. Conformément au fonctionnement des groupements d’employeurs, il n’est pas salarié directement par l’hôtel Ibis Style, mais détaché par le GEIQ Avenir Handicap. En revanche, la loi permet à l’entreprise dans laquelle il travaille quotidiennement de le déclarer comme un salarié au titre de son obligation d’emploi des personnes handicapées.
« C’est une formule gagnant-gagnant, conclut Christophe Simon. Elle a permis à Thomas d’entrer dans la vie active et de s’offrir une première réussite à travers l’obtention de son titre professionnel. De notre côté, nous avons pu réaliser notre projet d’internalisation sans avoir à détacher une femme de chambre sur le traitement du linge. »
. Le témoignage du directeur de l'IBIS Christophe SIMON:
« Une démarche de responsabilité et un acte managérial intéressant »
« Le recours à un groupement d’employeur est une solution vraiment sécurisante, en particulier pour une petite entreprise qui peut avoir besoin d’être accompagnée et rassurée. Il est dommage de verser une contribution annuelle alors que l’on peut réaliser une action positive en donnant sa chance à une personne handicapée. C’est à la fois une démarche de responsabilité de la part de l’entreprise et, dans le même temps, un acte managérial intéressant en direction des salariés. »
sources AGEFIPH