Après avoir quitté l’école à 16 ans sans le brevet, Karim Ounas a réussi à 37 ans sa première année de médecine avec deux enfants en bas âges. Dix ans après, il est, depuis la fin d’année dernière, docteur en exercice à Tournai, en Belgique. Récit d'une belle histoire professionnelle… qui nous a touché...Bravo Karim!
vie sociale
Bravo Karim!
Expressions des salariés d'entreprises d'insertion
Les fêtes de fin d’année approche, alors pour bien finir l’année nous avons le plaisir de vous partager notre #film « Choisir l’humain, construire demain » diffusé lors du #congrès 2021 de La fédération des entreprises d'insertion.
🔍 À travers cette vidéo vous allez découvrir plusieurs salarié.e.s d’entreprises d’#insertion en #Occitanie. Merci aux entreprises Insert Solutions, Nouvelle Attitude, ATI-VERT : ACCOMPAGNEMENT TRAVAIL INSERTION, Regain, pour ces beaux témoignages. 👏
Parcours métrage #6 - La parole aux salariés
Vidéo réalisée par la fédération des entreprises d'insertion Occitanie, diffusée lors du 11ème congrès de la fédération des entreprises d'insertion en novemb...
sources linkedn
Saint-James : La Poste Relais au sein d'un établissement de travail protégé
Depuis avril 2021, un point de services La Poste Relais a ouvert ses portes au sein d'un établissement de travail protégé (ETP) à Saint-James, dans la Manche. Cette implantation soutient l’activité du cœur de ville et permet aux habitants d’accéder aux services postaux sur une amplitude horaire élargie.
Mardi 6 avril 2021, un point de services La Poste Relais a ouvert ses portes dans les locaux du magasin Gourmets Bio Solidaires de Saint-James, dans le Sud-Manche. "Ce choix doit beaucoup à l’implication de la commune", relate Sylvie Blocklet, directrice de l’établissement de travail protégé (ETP), propriétaire des lieux. Lors de réflexions engagées avec le Réseau La Poste de Basse-Normandie, David Juquin, le maire, a suggéré cette implantation pour soutenir l’activité commerciale de sa commune.
"Plusieurs facteurs ont motivé notre décision d’accueillir un point poste, poursuit la directrice. La localisation du magasin en centre-ville est une vitrine pour notre établissement. Il permet de donner de la visibilité à notre action. Cela contribue à l’insertion de nos travailleurs dans la société et au changement de regard sur le handicap. De plus, le maintien de la présence postale était important pour nous".
Une adaptation de la présence postale
Le magasin Gourmets bio existe depuis bientôt 10 ans. Désormais, en plus de l’achat de fruits et légumes biologiques issus de cultures maraîchères produites par l’ETP, les clients peuvent réaliser des opérations postales courantes (retrait d’objets en instances, affranchissement, expédition et dépôt de colis, versement et retrait d’espèces). "Cette ouverture créée une nouvelle émulation, se réjouit Sylvie Blocklet. Les travailleurs sont impatients de découvrir cette nouvelle activité". Les employés en situation de handicap, qui officient dans le magasin, sont encadrés par des moniteurs. Ces derniers ont été formés et assureront la professionnalisation des équipes au fil de l’eau.
Cette ouverture créée une nouvelle émulation. Cette implantation va nous apporter de nouveaux clients et aider à augmenter la fréquentation.
La promesse d’une dynamique nouvelle
Ce nouveau point de services La Poste Relais est une offre de proximité originale pour les habitants de Saint-James avec, de surcroît, une ouverture du mardi au samedi et une amplitude horaire élargie. Pour le magasin et sa directrice, l’activité postale est la promesse d’une dynamique nouvelle : "Cette implantation va nous apporter de nouveaux clients et aider à augmenter la fréquentation. Aujourd’hui, nous accueillons en moyenne 30 clients par jour. Nous espérons en recevoir de 40 à 50 à moyen-terme".
Après Bapeaume-lès-Rouen, quartier de la commune de Canteleu en Seine-Maritime, ce format de relais commerçant dans un établissement de l’économie sociale et solidaire (ESS) est le 2ème à ouvrir en Normandie.
sources:Média La POSTE
Merci Pascal!
La disparition récente de Pascal Chambert, adulte handicapé résident à la Maison d’Accueil Spécialisé de Moissac, est un événement douloureux pour ses proches, mais il est aussi un fait marquant dans l’histoire de l’accompagnement des personnes en situation de handicap en Tarn-et-Garonne.
Le 12 octobre 1961, Pascal Chambert arrivait parmi les siens. Qui pouvait se douter à cet instant là qu’il allait être à l’origine d’une formidable aventure humaine ? Dans cette société d’alors où il n’y avait que peu de place pour la différence, il est venu bouleverser les convenances, et a donné à ses parents le courage et la force de se battre pour lui permettre d’accéder à un statut de citoyen à part entière, de citoyen comme les autres. C’est ainsi que, dès 1963, avec 20 familles connaissant les mêmes difficultés, fut créée l’Apei de la région de Moissac qui allait connaitre une longue et fructueuse histoire et dont l’évolution s’est faite en parallèle de l’avancée en âge de Pascal. L’objectif: mettre en place une réponse adaptée à chaque étape de la vie, tel fut l’objectif de ces parents.
Pour répondre à ses besoins d’enfants et lui permettre d’acquérir des compétences, Pascal fréquenta l’IME, l’Impro, puis, il accéda au monde du travail, au CAT devenu aujourd’hui ESAT. Enfin, pour avoir un rythme plus en adéquation avec son avancée en âge, c’est à la MAS de Moissac, qui porte aujourd’hui le nom de son père, Gérard Chambert, qu’il passera les dernières années de sa vie.
Pour sa famille, il fut un révélateur, une cause à porter et à défendre au-delà de lui : construire une réponse adaptée pour chaque étape de la vie de toutes les personnes différentes, mener le combat pour faire reconnaitre leurs droits, être solidaire et s’entraider....
L’Apei dont il est à l’origine est devenue aujourd’hui une belle organisation : la fondation Opteo, qui, appuyée par l’action de l’association des amis de la fondation, l’Adapei 12-82, garde toujours ces belles valeurs de respect, de bienveillance et de solidarité qu’il a insufflé à ses débuts. Sous son impulsion, combinée à celle de tous les autres, la société a changé.
Au nom des personnes handicapées et de leurs familles, un simple mot : merci Pascal !
sources la Dépeche du Midi
Le travail qui soigne...
Un jour où je passais devant, j'ai poussé la porte, par curiosité... J'en étais un peu resté aux articles de papèterie fabriqués par des travailleurs handicapés "pour s'occuper". On m'a permis d'entrer, et puis de revenir avec mes caméras. Alors, un ESAT, c'est quoi exactement ? Tout le contraire d'un lieu occupationnel. A Fresnes, j'ai découvert une formidable fourmilière, pleine de portraits drôles et attachants. Un lieu de mise en confiance et d'épanouissement pour des gens différents et compétents. Une entreprise bien huilée et très performante. Et souvent, leur seconde famille. Entrez avec moi pendant 7 minutes dans cet univers où l'open space... guérit.
sources You tube
Crise économique. L’emploi des travailleurs handicapés protégé en Esat
Dans les Établissements et services d’aides par le travail (Esat), l’emploi et les revenus des travailleurs handicapés ne sont pas menacés par la crise économique. Toutefois, Sébastien Desloges, directeur du pôle Esat et Orientation professionnelle de la Mutualité Finistère et du Morbihan s’inquiète des conséquences que le manque de travail à proposer pourrait avoir si la situation perdure.
Dans la foulée de la crise sanitaire liée au Covid-19, le monde économique est secoué par une crise qui s’annonce historique. Si nombre de salariés sont encore dans une situation de chômage partiel, la hausse de 22 % d’inscriptions à Pôle Emploi au mois d’avril symbolise à elle seule l’impact du coronavirus sur l’emploi. Qu’en sera-t-il pour les 2,8 millions de personnes en situation de handicap ? Avant la crise déjà, leur taux de chômage s’élevait à 18 %, contre 9 % pour la moyenne nationale.
Entreprise vs établissement médico-social
Un problème qui épargne cependant les personnes travaillant dans les 1 400 Établissements et services d’aides par le travail (Esat) français. En France, ils sont 122 600 à exercer une activité dans ces établissements médicaux-sociaux. Ces travailleurs ne sont pas des salariés en tant que tels, mais des personnes que l’on accompagne vers l’autonomie en leur proposant une activité professionnelle et une garantie de ressources. Le travail est un outil pour les y aider. Qu’importe leur productivité ! « Le handicap est rarement un état linéaire, qu’il soit physique ou intellectuel. Parfois les gens vont bien, puis leur situation se dégrade ponctuellement ou durablement. Pour les accompagner vers l’autonomie, il est important que leur place soit protégée et que le travail soit adapté », insiste Sébastien Desloges, directeur du pôle Esat et Orientation professionnelle de la Mutualité Finistère et du Morbihan.
Sous-traitance industrielle
Son pôle gère cinq établissements, basés à Plomelin, Landudec, Landerneau, Guidel et Ploëmeur. Il accompagne au total près de 200 personnes, en proposant des activités professionnelles variées : floriculture, entretien des espaces vert, blanchisserie, imprimerie/ reprographie mais aussi sous-traitance industrielle. « Nous pouvons faire de la mise sous pli, de l’assemblage, du câblage électrique, du remplissage de flacons de cosmétique… », illustre le directeur. « Mais si ces entreprises perdent 50 % de leur chiffre d’affaires, le travail confié aux Esat sera moindre, réduisant notre capacité à investir dans les structures d’accueil. Par contre cela ne remettra pas directement en cause les emplois des personnes en situation de handicap».
Des formations pour parer à la baisse d’activité
Cela dit, « l’inactivité peut avoir des incidences psychologiques sur les travailleurs », souligne Sébastien Desloges dont la priorité est de diversifier les activités et les donneurs d’ordres à moyen terme. À court terme, le pôle mutualiste Finistère Morbihan s’est organisé pour répartir le travail de manière équitable, en demi-effectif pour respecter les mesures barrières. Si une baisse d’activité devait perdurer les équipes de l’Esat se concentreront encore plus sur « les formations, les stages de découvertes… Mais il ne faudrait pas que la chute du flux d’activité baisse trop longtemps ».
Droit à l’échec et droit au retour
En effet sans activité, comment travailler sur les projets des personnes handicapées ? « Tous les ans, nous construisons un projet professionnel et social personnalisé, avec la personne handicapée. L’occasion pour elle d’exprimer ses envies, comme des besoins de formations, se rendre seul sur un chantier ; entrer dans le milieu ordinaire… Un échange se fait sur les risques que cela pose, les solutions qui peuvent être mises en place. Nous faisons tout pour que la personne ait le droit d’essayer, c’est une question d’éthique ». Évidemment, il y a un risque d’échec : moins de 1 % des travailleurs d’Esat parviennent à se faire embaucher durablement dans le milieu ordinaire ! « Mais il existe un droit au retour en Esat », rassure Sébastien Desloges. « Si le retour se fait dans les six mois, un an, dans nos structures nous arrivons à redonner une place assez facilement. Sinon il faut attendre qu’une place se libère. Des réflexions sont en cours au niveau national pour fluidifier se passage de l’ESAT au milieu ordinaire ».
Places disponibles et accompagnement
Face à la diversité des handicaps, difficile d’évaluer le nombre de personnes en attente d’une place en Esat. Mais le directeur aimerait disposer d’un peu plus de souplesse, pour pouvoir « annualiser le taux d’occupation des places, autoriser les remplacements temporaires… », comme le recommande le rapport de l’inspection générale des affaires sociales sur les Esat d’octobre 2019. Ce dernier met aussi en avant l’importance de faciliter l’intégration des personnes handicapées dans l’entreprise. Un travail dans lequel le pôle mutualiste des Esat du Finistère et du Morbihan s’est engagé, en développant des postes de chargés d’insertion professionnelle. Des personnes chargées de faire le lien entre la personne handicapée, l’entreprise et l’Esat.
sources Ouest France
Handicap social et travail précaire...
Au cours des dernières décennies, le travail a opéré de nombreuses mutations. Aujourd’hui, la notion de salariat est en plein bousculement et laisse parfois place à des formes d’emplois plus hybrides et souvent plus précarisés comme c’est notamment le cas du travail dit «ubérisé». Ce Thermomètre Solidaris – RTL – Le Soir a alors cherché à s’intéresser aux travailleurs. L’objectif ici était de savoir si le fait d’occuper un emploi, suffit encore à protéger de la précarité financière voire même de la pauvreté. Quel est le revenu des travailleurs et comment se porte leur pouvoir d’achat ? Arrivent-ils à épargner ou simplement à boucler leurs fins de mois ? Si pas, alors quelles sont les difficultés auxquelles ils doivent faire face, que ce soit dans leur vie de tous les jours ou par rapport à l’avenir ? Dans un premier temps, un peu plus de 3.000 travailleurs francophones ont été interrogés dans le cadre de cette enquête. Dans un deuxième temps, ce sont plus de 800 travailleurs répondant à des critères spécifiques en termes de pouvoir d’achat, qui ont pu s’exprimer sur la façon dont ils vivaient, la perception qu’ils avaient de la société et des institutions, mais aussi plus simplement sur leur état de santé, physique et mentale.
sources You tube
"Cent mots pour être éducateur"
Voici une vidéo réalisée par des étudiants en section éducateur spécialisé dans le cadre des journées porte ouverte de l'école ( HEH Mons) .. Bon visionnage !