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Merci à eux aussi!

12 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Blanchisserie, #Restauration

L’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) La Léchère, s’est positionné, depuis le mercredi 18 mars, dans la continuité de son action d’Économie sociale et solidaire (ESS). Il s’est engagé, grâce à son personnel salarié, autour de trois activités stratégiques pour soutenir les secteurs sanitaires et sociaux : la blanchisserie, la préparation et la livraison de repas et l’établissement d’une plateforme logistique pour tous les établissements de l’Adapei de l’Ain afin de leur fournir, gants, gel, blouses oxygène, linge, etc.

Le directeur technique et patrimonial de l’Adapei de l’Ain, Tanguy Gueguen explique : « L’Adapei 01 a souhaité répondre présent. Nous avons d’abord souhaité venir en soutien du personnel soignant et des résidents des Ehpad et des hôpitaux de Belley et de Chambéry en assurant notre travail de blanchisserie industrielle. Nous avons également souhaité être solidaires des personnes âgées ou isolées en leur préparant et en leur livrant des repas. Enfin, nous avons fait le choix de La Léchère, pour organiser notre plateforme logistique au profit de tout le département. Nous avons fait preuve d’une très grande agilité pour se réorganiser, en quelques jours, avec uniquement le personnel salarié des établissements et quelques personnels d’établissements extérieurs venus en renfort. »

Le personnel salarié de l’Esat n’a pas hésité, à se substituer aux Travailleurs en situation de handicap (TSH), qui ont été reconnus, dès le 17 mars, particulièrement vulnérables et ont donc été immédiatement confinés. Seul, le personnel salarié opère actuellement au sein de la blanchisserie Les Biolattes et du restaurant Le Croq’Ain.

Deux tonnes de linge et de vêtements traitées quotidiennement

Sous la direction de Didier Cortel, directeur de l’Esat, la blanchisserie Les Biolattes traite deux tonnes de linge par jour, au lieu des cinq tonnes habituelles. Mais elle le fait avec seulement une vingtaine de salariés, cadres et administratifs compris, qui ont accepté de se recycler. Même le directeur, Didier Cortel effectue chaque matin, de 6 à 10 heures, le travail de tri, en zone sale.

Habitué à traiter du linge contaminé (diarrhées, grippe…), le chef du service blanchisserie, Jérôme Mona, n’a pas véritablement modifié son process si ce n’est l’augmentation du dosage de produits désinfectant et l’élévation de la température de lavage de 60° à 75°. Le linge des résidents est, quant à lui, toujours traité à 40° mais avec un produit virucide et bactéricide.

Dès l’arrivée du linge, la zone « sale » de tri est armée par du personnel bien équipé avec des masques SFFP2, des gants à usage unique, des surblouses, car tout le linge est supposé être contaminé. Deux équipes travaillent quotidiennement : l’équipe zone « sale », qui réceptionne le linge amené chaque matin, de 6 heures à 13 h 30 et l’équipe zone « propre » de 7 heures à 14 h 30, qui le récupère une fois lavé et traité, le sélectionne et le conditionne. Les deux zones sont séparées par une cloison étanche construite selon les normes RABC propres aux blanchisseries, visant à maîtriser les risques liés à la biocontamination.

Une centaine de repas préparés et livrés chaque jour

Le Croq’Ain voit, en cette période de confinement, trois de ses quatre activités arrêtées : la restauration scolaire, la cafétéria et le service traiteur, mais il continue à assurer la préparation et le portage à domicile des repas aux personnes âgées ou isolées. Chaque jour, les cuisines tournent avec quatre ou cinq personnes salariées pour préparer la centaine de repas qui seront livrés aux clients par liaison froide.

 

sources :Journal le Progrès

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