Publié depuis Overblog
La certification RABC est la garantie d'une qualité d'hygiène irréprochable »..
La certification RABC se base sur la norme NF EN 14065, qui permet de définir et de mettre en œuvre les actions ayant pour but d'assurer la qualité microbiologique des textiles utilisés dans des secteurs tels que la santé.
« La certification RABC, est la garantie d'une qualité d'hygiène irréprochable.
La certification RABC au service de la qualité
De nombreux secteurs industriels ou de la santé expriment un besoin croissant de prévention contre la contamination microbiologique des produits, des matériels, de l'environnement ou des individus.Avec près de 1000 Blanchisseries installées en Travail Protégé (ESAT et Entreprises Adaptées)
La méthode RABC (Risk Analysis and Biocontamination Control) est une démarche qualité destinée aux blanchisseries. Elle propose un système de management qui limite les contaminations microbiennes à travers l’analyse et la maîtrise des risques relatifs au traitement de textiles. Les principes de la démarche ont été formalisés par la norme NF EN 14065, éditée en 2003. Véritable démarche de progrès, elle répond à des exigences françaises et européennes.
La méthode d’analyse et de maîtrise des risques du RABC s'articule autour de 7 principes fondamentaux :
- Etudier les dangers microbiologiques liés aux processus, au produit et au personnel.
- Etablir une stratégie de maîtrise des risques
- Définir les seuils limites et les niveaux de tolérance.
- Instaurer un système de surveillance adéquat.
- Anticiper des actions correctives en cas de dépassement des limites critiques.
- Mettre en place des procédures de vérification du système RABC.
- Maintenir une veille documentaire et un système d’enregistrement garantissant la traçabilité.
Une plus-value pour les établissements de travail protégé...
Du traitement du textile depuis les différentes unités jusqu’à leur mise à disposition chez les clients, c’est l’ensemble du processus qui est assuré. La certification RABC, c’est faire le choix de la qualité, favoriser la performance via un système de management adéquat et véhiculer une image sérieuse et professionnelle,face à la concurence du milieu ordinaire du travail.
Exemples de Conseils pratiques à prendre en compte dans l'organisation d'une Blanchisserie:
Le produit
- le taux de linge à relaver (entre 1 et 2 %)
- la durée de vie du linge (bandes test, drap PC 200 lavages)
- les temps de cycle (ne doivent pas excéder 01H00, en tenant compte des montées en eau et en température)
- le prix : très variable en fonction de la salissure et du type de linge (prix indicatif : 8 centimes d'euros par kilo de linge lavé, hors décontamination)
Exemple de tableaux de compétences en travail protégé,pour l'usager:
Poste du TRI DU LINGE SALE : Un poste essentiel ,toute la production et son bon déroulement partant de cette étape...
Selectionner les sacs de linge à trier en fonction du jour de livraison, de la nature du linge.
- Station debout
- Port de charge 10 kg.
- Lecture
- Traiter deux informations en même temps
- Mémoire
Trier le linge en fonction :
- qualité du linge (degré de salissures...
- présence de marquage
- état du linge
Capacité visuelle
- 3 informations en successifs
- Capacité à maintenir son attention.
- Décision Ecriture.
Effectuer la pesée en tenant compte de la qualité du linge et capacité de la machine ...
Maîtriser la numération, l'addition, la soustraction
Bien entendu au sein d'une équipe de travail il est essentiel et de mettre en commun les compétences de chacun afin de consolider et de développer cette activité!
Pierre Larieux formateur au CAC FORMATIONS-ORES
L'EVASION - ESAT Artistique et Culturel
En résultent des prestations de qualité proposées par le Pôle Création (arts plastiques, musiques et spectacles) et une programmation originale offerte par l'Espace d'Echanges Culturels. Deux intenses volets d'animations et d'activités dont le festival CHARIVARI donne un aperçu extraordinaire le temps de quelques jours hauts en couleurs et forts en émotions ! Autant de facettes de la personnalité de L'EVASION à découvrir ici et sur le site http://www.esat-evasion.fr/
Groupes de musique et interventions musicales
Jazz, spectacle chanté déambulatoire, bal ... Les artistes de L'EVASION vous proposent trois formations musicales pour animer vos événements !
FICHU SERPENT ! L'ombre d'Orphée
Spectacle d'ombre et musique autour du mythe d'Orphée, poète et musicien. Une création d'une poésie rare, qui multiplie les regards ...
Créations arts plastiques et ateliers
Fresque, décors divers, affiche, illustration, tableaux originaux, cartes de vœux personnalisées, ...
Expositions itinérantes créées par les plasticiens de L'EVASION
L'Espace d'Echanges Culturels
Salle de spectacles et d'expositions, L'EVASION propose chaque saison une programmation éclectique ainsi que des possibilités de location !
C'est nous qui l'avons fait: à regardez sans modération...
Court métrage réalisé pour promouvoir la "Journée Départementale Portes Ouvertes ESAT"
30 ESAT (sur les 34 du département) ouvriront leurs portes afin de permettre aux personnes et entreprises intéressées de visiter leurs établissements, ateliers et productions.
Cette journée est organisée afin d’améliorer la connaissance du milieu protégé, valoriser les personnes en situation de handicap et le travail adapté et démontrer que l’emploi des personnes handicapées concerne aussi le secteur protégé.
Cette journée co-organisée par la MDPH 13, le Mouvement Parcours Handicap 13 avec le Soutien du Conseil Départemental 13. Plus d'informations www.emploihandicapenprovence.fr
Ce court métrage a été réalisé par David Dujarrier et Olivia MouKourri et l'atelier vidéo de la Manade.
Le scénario a été écrit par les travailleurs en ESAT (François Vois, Philippe Merlonghi, Isabelle Monnier, Christine Muzzarelli).
Remerciement aux acteurs - travailleurs de l'ESAT La Manade, ESAT Saint Jean, ESAT la Bessonière :
François Vois,
Philippe Merlonghi,
Isabelle Monnier,
Christine Muzzarelli,
Christophe Mazmandides,
Ines Khayatt de Chesse,
Alexandra Armana,
Gilles Escande,
Jason, Joucaviel,
Christina Coste,
Hervé Dahan,
Thierry Plumart,
Jean Philippe Barone,
France-Anne Farrugia,
François Isar,
Saïd Bahi,
William Di Natale. sources You Tube
Panique à l'ESAT ..un court métrage 100% maison
Mentions spéciales dans la catégorie Milieu protégé:sources You tube
Publié depuis Overblog
PLATEFORME LE MANS - ESPACES VERTS :reportage auprès d'une équipe d eprofessionnels des espaces verts: sources de diffusion You tube
Publié depuis Overblog
sources diffusion You Tube APF
Les jardins de cocagne: Un visage de l'insertion par l'économique
Si son nom est peu connu du Grand Public, Jean-Guy Henckel est pourtant aujourd'hui un acteur incontournable de la solidarité en France. En fondant il y a 20 ans les fameux "Jardins de Cocagne" il a bouleversé le visage de l'insertion par l'activité économique. Le réseau Cocagne qui compte aujourd'hui 120 Jardins Bio dans toute la France, accueille tous ceux qui ont besoin d'un coup de pouce, d'un tremplin pour rebondir. Et nous, les consommateurs, nous avons aussi notre rôle à jouer, en devenant des consommacteurs! Car oui, les Jardins de Cocagne sont aussi à l'origine de la consommation engagée. Comme tous nos Héros, Jean-Guy nous prouve que tout est possible et qu'aucune difficulté n'est insurmontable si nous allions nos forces!
Le Projet Imagine et ses héros a besoin de vos dons. Aidez-nous à aider ceux qui aident!
site internet www.leprojetimagine.com
Carla DALBOS
À Bretagne Ateliers, les travailleurs handicapés bénéficient de trente ans d’expérience et d’innovation
À Bretagne Ateliers, les travailleurs handicapés bénéficient de trente ans d’expérience et d’innovation
Sous-traitante d’industriels majeurs comme Peugeot-Citroën, cette entreprise adaptée dégage un résultat financier conséquent. Il est vrai que le management est basé sur le principe de la pyramide inversée. Mis au centre des préoccupations, l’opérateur est ici véritablement considéré et pleinement valorisé.
Sur un effectif de 730 salariés, Bretagne Ateliers (BA) emploie près de 500 personnes handicapées 1 . Hormis les handicapés mentaux lourds, cette entreprise créée il y a trente ans, accueille des hommes et des femmes diminués tant physiquement que mentalement ou psychologiquement. Une seule chose est établie : la commission des droits et de l’autonomie qui vient de succéder au 1er janvier dernier à la Cotorep, évalue l’efficience de ces travailleurs à plus de 66 % 2 . « Lorsqu’une personne arrive, nous savons qu’elle est reconnue handicapée, mais je n’ai pas accès au dossier médical. Il reste dans le service de « santé au travail » 3 . D’ailleurs, à l’occasion de la visite préalable à l’embauche, c’est le médecin qui nous donne le cahier des charges avec les spécifications concernant l’aménagement du poste », indique Françoise Perrier, directrice du management social depuis cinq ans. Maux de dos extrêmement invalidants, pied-bot, paraplégie mais aussi légers retards mentaux, dépressions nerveuses graves, asociabilité, etc. Toutes les sortes de difficultés sont présentes dans ce groupe industriel. Sans compter les 5 % de l’effectif bénéficiant d’une mesure de protection judiciaire.
Une organisation industrielle
Néanmoins, fournisseur de l’industrie automobile pour plus de 80 % de ses 22 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2004, Bretagne Ateliers doit faire face aux exigences de ses clients. D’ailleurs, au fil des années, l’entreprise a élargi sa palette de métiers. Aujourd’hui, grâce à ses six ateliers différents, elle a des compétences en câblerie, mécanique, assemblage de pièces automobiles, façonnage, montage industriel, métallerie et enfin, transformation du caoutchouc. Et depuis 1986, BA livre en « flux synchrone » (juste à temps) de nombreuses productions à l’usine rennaise de PSA, située à quelques centaines de mètres.
Le service « méthodes » est évidemment au cœur de cette réussite. Avec 23 personnes à la recherche-développement et conception-études, l’organisation du travail est une fonction industrielle stratégique. « Cette équipe intervient pour chaque commande. À elle de déterminer et de mettre en œuvre tous les moyens utiles à la production : ergonomie des postes, adaptation des machines, etc. », décrit Daniel Lafranche, le directeur général (lire l’interview). Le plus souvent, les tâches sont simplifiées à l’extrême. Outil également très répandu : le traqueur. Afin qu’un opérateur n’oublie pas une pièce au cours de l’assemblage, ce lecteur de code-barres est programmé pour que chaque élément défile dans un ordre prédéfini. Résultat : à la moindre erreur, la machine se bloque. « À la place de modes opératoires longuement détaillés, nous sommes passés à des pictogrammes immédiatement lisibles pour l’opérateur », cite également Daniel Lafranche. Car il ne faut pas oublier qu’en France 82 % des personnes handicapées ont un niveau scolaire inférieur au niveau V (BEP-CAP).
Mais toute cette organisation industrielle ne serait rien sans la politique sociale et l’accompagnement mis en place dans l’entreprise. Horaires, rémunération, aménagement des postes, lutte contre l’illettrisme, redécouverte du corps, etc.
Primes identiques pour tout le monde
Ainsi, en 2000, la direction a-t-elle conclu un accord avec les organisations syndicales afin que les travailleurs handicapés bénéficient du Smic au bout de trois ans d’ancienneté. Ceux-ci bénéficient également de la prime d’ancienneté. Le délai d’éligibilité est le même que pour le salaire minimum avec une majoration de 1 % par an sur le salaire brut et ce, jusqu’à concurrence de 15 ans. Pour autant, les négociations ont été difficiles. D’autant que certains salariés avaient choisi l’action prud’homale individuelle pour obtenir leur dû. « Je comprends leur position, mais le risque était de faire couler l’entreprise. Nous préférons la revendication puis la négociation ; ça évite de mettre la clé sous la porte », défend Anne-Marie Birolini, responsable des services généraux et déléguée syndicale CFDT. Et de préciser : « Il existe des régimes différents selon que l’on soit travailleur handicapé ou non. Même si c’est parfois tendu, notre objectif commun à tous est d’avoir au final le moins de différences entre les résultats des deux négociations ». Dans le même esprit, les primes, qu’elles soient de fin d’année ou de vacances, sont les mêmes pour tout le monde. Une évidence pour certains, un détail pour d’autres mais une avancée essentielle pour tous les travailleurs handicapés, en permanence victimes de discrimination.
Indicateur de climat social
Pour ce faire, les moyens en personnel sont importants : ainsi, la direction des ressources humaines compte-t-elle quatorze personnes. Outre la responsable, dans ce staff, interviennent un psychologue chargé du recrutement des nouveaux personnels, trois infirmières réparties sur les six sites industriels, deux assistantes sociales dont une à temps partiel et trois médecins du travail attachés à l’AIMT (Association interentreprises de médecine du travail). Chacun dans sa spécialité effectue son travail et participe à la réunion hebdomadaire du vendredi. « Une fois par semaine, nous nous réunissons avec les responsables des usines et autour de la table, nous étudions les situations délicates. Dès qu’un mal-être est repéré chez un salarié, nous l’évoquons afin de prendre les meilleures options possibles », explique Françoise Perrier. « Nous sommes dans une entreprise où nous nous interdisons de laisser passer une fragilité et ce, qu’elle soit liée au handicap ou pas », poursuit-elle. Concrètement, cela va de la personne agressive parce que sa levée de tutelle vient d’être refusée à celle qui réclame un vêtement de travail à sa taille, en passant par le redémarrage d’un traitement médical lourd d’effets secondaires.
Ainsi, une fois par mois, Françoise Perrier rencontre-t-elle chaque salarié à son poste de travail. « Cela me prend environ deux jours et demi dans mon emploi du temps. Ensuite, je rédige un compte rendu de tout ce que les gens me disent et je le transmets au comité de direction ainsi qu’à chaque responsable de site », indique-t-elle. Cet indicateur de climat social permet une circulation de l’information très rapide et qu’une situation délicate ne se transforme pas en bombe à retardement. Dans le même esprit, une fois par semaine, chaque équipe de production cesse le travail pendant une demi-heure et discute de tout ce qui ne va pas. « Tout au long de la semaine, au moindre problème, les gens notent des petits trucs et ensuite, tout cela est dit et entendu au cours de ces petites réunions ». Et de compléter : « Les personnes handicapées sont souvent placées dans une logique d’assistanat. Ici, nous faisons tout pour les aider mais il faut qu’elles s’accrochent », affirme Françoise Perrier. D’ailleurs, même si les décisions sont discutées et motivées, les procédures disciplinaires sont également appliquées. « Dans l’ensemble, cela fonctionne car les gens se sentent écoutés et la direction dispose de nombreux clignotants d’alerte. Des sanctions peuvent être prises mais on donne toujours une chance supplémentaire », acquiesce Marie-Anne Birolini. Et puis, outre le fait d’avoir un emploi, les opérateurs apprécient d’être considérés et de se lancer dans de nouvelles aventures. En effet, depuis trois ans, a été mise en place une formation lecture-écriture-développement personnel. « Nous avons profité du passage à l’euro pour monter cet atelier. Depuis, quarante personnes y participent sur leur temps de travail », précise Françoise Perrier.
Mieux dans son corps, mieux dans sa tête
Dans le même esprit, l’entreprise propose des cours de gymnastique et de relaxation animés par un kinésithérapeute. À raison de trois fois par semaine, ces séances s’adressent pour l’instant aux seuls personnels des établissements rennais. Mais l’objectif est de les étendre à tous les établissements du groupe. « De nombreuses personnes handicapées entretiennent un rapport douloureux avec leur corps. Pour elles, il est important de constater qu’elles peuvent pratiquer la gymnastique et qu’en plus, ça leur fait du bien. Une trentaine de salariés assistent à ces cours et de plus, le bouche à oreille fonctionne », note la responsable. Prochain grand chantier de la direction des ressources humaines : la formation.
publié sur Lien social et posté par Bernard LACLOS