V.A.E,Reconnaissance des acquis ,des travailleurs handicapés
UNIFAF a décidé de valoriser les compétences des travailleurs handicapés à travers la mise en place d’un dispositif de valorisation des compétences en collaboration avec l’Afpa, en confiant cette action au CAC FORMATIONS.
UNIFAF souhaite donc inciter et accompagner ce public dans cette démarche en lien avec le décret du 20 Mai 2009 relatif à la formation , à la démarche de reconnaissance et à la VAE des travailleurs handicapés accueillis en ESAT.
Objectifs
- Comprendre la démarche de valorisation des compétences ;
- Comprendre le dispositif de V.A.E. ;
- Etre rassuré sur ses capacités à accéder à ce dispositif.
Prérequis
Contenu
La démarche de valorisation des compétences, Reconnaissance des savoir faire et compétences (RSFC) V.A.E (Valorisation des Acquis par l’expérience) :
- Qu’est ce que c’est ?
- Comment ça marche?
- Mode d’emploi?
Mon projet professionnel :
- Clarifier mes droits vis-à-vis de la loi : milieu ordinaire, protégé ;
- Mes droits vis-à-vis de la formation professionnelle : les différentes situations, règles, comparaisons, similitudes ;
- Mon projet professionnel, à quoi sert-il ?
- Quelles sont les personnes ressources pouvant intervenir dans mon projet ?
- Quels sont les outils et ressources que je peux utiliser pour avancer dans mon projet ?
- Quelles sont les personnes ressources pouvant intervenir dans mon projet ?
- Quels sont les outils et ressources que je peux utiliser pour avancer dans mon projet ?
Contexte
UNIFAF PACAC a décidé de valoriser les compétences des travailleurs handicapés à travers la mise en place d’un dispositif de valorisation des compétences en collaboration avec l’A.F.P.A, en confiant cette action au CAC FORMATIONS.
UNIFAF souhaite donc inciter et accompagner ce public dans cette démarche en lien avec le décret du 20 Mai 2009 relatif à la formation , à la démarche de reconnaissance et à la VAE des travailleurs handicapés accueillis en ESAT.
Objectifs
- Comprendre la démarche de valorisation des compétences ;
- Comprendre le dispositif de V.A.E. ;
- Etre rassuré sur ses capacités à accéder à ce dispositif.
Prérequis
Contenu
La démarche de valorisation des compétences, Reconnaissance des savoir faire et compétences (RSFC) V.A.E (Valorisation des Acquis par l’expérience) :
- Qu’est ce que c’est ?
- Comment ça marche?
- Mode d’emploi?
Mon projet professionnel :
- Clarifier mes droits vis-à-vis de la loi : milieu ordinaire, protégé ;
- Mes droits vis-à-vis de la formation professionnelle : les différentes situations, règles, comparaisons, similitudes ;
- Mon projet professionnel, à quoi sert-il ?
- Quelles sont les personnes ressources pouvant intervenir dans mon projet ?
- Quels sont les outils et ressources que je peux utiliser pour avancer dans mon projet ?
- Quelles sont les personnes ressources pouvant intervenir dans mon projet ?
- Quels sont les outils et ressources que je peux utiliser pour avancer dans mon projet ?
Fiche technique
- CAC FORMATIONS
Interlocuteur Unifaf
- Ana-Maria CESUR
ana-maria.cesur@unifaf.fr
04 91 14 05 49
Interlocuteur OF
- Bertrand VERBANCK
administration@cac-formations.net
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Un dispositif pour reconnaître les acquis de l'expérience pour les personnes en situation de handicap dans les esat, les entreprises adaptées, les structures d'insertion par l'activité économi...
https://www.pinterest.com/truellan/diff%C3%A9rent-et-comp%C3%A9tent/
Le rôle des ESAT dans l’emploi des personnes handicapées en 2014...
Le rôle des ESAT dans l’emploi des personnes handicapées en 2017...
Les personnes handicapées doivent trouver leur place et de nouveaux repères dans un marché du travail qui a beaucoup évolué. Heureusement, l’antagonisme entre institution et intégration est aujourd’hui dépassé, ce qui permet l’émergence de solutions souples et adaptées. Ce serait presque parfait si les moyens étaient à la hauteur des intentions…
Le statut social reste, aujourd’hui encore, essentiellement acquis par l’emploi. La norme sociale, dans nos sociétés, reste le travail : le lien économique conditionne, en effet, le lien social. Le travail est non seulement une source de revenus, mais aussi un moyen d’insertion sociale et un mode d’épanouissement et de développement personnel pour les personnes handicapées qui peuvent et désirent travailler. Le droit au travail est, enfin, tout à fait reconnu dans les droits fondamentaux de l’Union européenne. Les personnes handicapées ne doivent pas être mises à l’écart, car elles doivent de plein droit jouer un rôle dans la société à qui il appartient de concilier le principe de l’égalité des droits avec celui du respect des différences et des nécessités spécifiques. On se trouve, actuellement, au sein d’une société riche, mobilisée par la compétition, le marché international, le contrôle des nouvelles technologies, mais aussi caractérisée par un fonctionnement économique et social difficile à appréhender, un marché du travail qui échappe aux méthodes d’analyse traditionnelles et un sous-emploi important malgré des progrès récents. On note aussi que le niveau d’emploi varie selon les domaines économiques. Ainsi, les emplois de services marchands et non marchands (les services de restauration rapide, d’entretien de locaux, d’amélioration de l’environnement) se développent alors que les emplois industriels, par le jeu d’un certain nombre de facteurs (automation, délocalisations…), régressent fortement. Cependant, il faut ajouter que les emplois de services n’offrent plus assez, comme il y a encore quelques années, de véritables possibilités d’intégration professionnelle pour des travailleurs handicapés, notamment mentaux et psychiques. Ce secteur d’activités a adopté des modes d’organisation très exigeants.
Les personnes handicapées sont aujourd’hui deux fois plus touchées par le chômage que le reste de la population active : 17 % ne trouvent pas d’emploi. 535 000 sont employées en milieu ordinaire (79 %) dont 160 000 dans le secteur public et 375 000 dans le secteur privé (y compris en entreprises adaptées qui emploient 20 000 personnes) ; 35 000 (5 %) sont des travailleurs indépendants ; enfin 110 000 (16 %) sont en établissement et service d’aide par le travail. Pour celles travaillant en milieu de travail protégé, il faut rappeler qu’en ESAT, elles présentent, pour 76 % des déficiences intellectuelles et pour 16 % des déficiences du psychisme. Cela signifie, que si l’on défend un droit à l’emploi pour celles capables et motivées par l’exercice d’une activité professionnelle, l’existence d’un second marché.
Dans presque tous les pays européens, il existe, ainsi, mis à part les établissements pour les handicapés graves, trois grands types de réponses destinées aux adultes en matière d’activité : l’emploi normal, l’emploi subventionné et/ou accompagné, l’emploi protégé. Pour l’emploi ordinaire, la plupart des pays ont des lois de discrimination positive (un quota de travailleurs handicapés dans les entreprises en France, en Allemagne…) ou bien, pour d’autres, des mesures d’incitation fortes à l’emploi (comme au Danemark, par exemple). En ce qui concerne les emplois subventionnés, les entreprises qui embauchent des personnes handicapées perçoivent des aides destinées à compenser les coûts salariaux ; la Suède, avec 10,8 emplois pour 1000, ou la France, avec 6,3 (les emplois avec aide au poste), sont les pays qui ont la politique la plus forte dans ce domaine (source : OCDE 2003). Le dispositif des abattements de salaire (une partie du salaire, au moins 50 %, est assurée par l’employeur, l’autre partie par l’Agefiph), qui a été remplacé par les emplois ordinaires avec aide au poste du fait de la lourdeur du handicap par la loi du 11 février 2005, est particulièrement intéressant pour favoriser la transition du milieu protégé vers le milieu ordinaire. Ce dispositif, peu connu, a tout de même permis la création de 12 000 emplois, 6 000 d’entre eux étant occupés par des personnes handicapées habituellement orientées en ESAT. Or la réforme de ce type d’emplois initiés par la loi du 11 février 2005 est peu adaptée aux personnes handicapées mentales et psychiques, ce qui mériterait très rapidement des inflexions sensibles. En effet, si la position des pouvoirs publics n’est pas mise en œuvre de manière active et convaincue, les travailleurs handicapés risquent de subir, à court et moyen terme, un grave préjudice car 12 000 emplois – ce qui est énorme lorsque l’on considère les difficultés des handicapés à trouver un emploi – disparaîtraient à moyen terme. Les emplois accompagnés (support employment) existent sous différentes formes. Les personnes handicapées embauchées par les entreprises bénéficient d’importants soutiens psychosociaux, d’une durée variable, sur leur poste de travail (assistants individuels en Allemagne, équipes de suite en France). Pour le travail protégé, il y a des distinctions à opérer entre pays européens. Certains pays (par exemple la Suède, l’Angleterre, la Belgique) n’ont qu’une seule forme d’emploi, c’est l’atelier protégé ou l’entreprise adaptée qui sont autofinancés à 50 % ou 60 % par le travail de leurs employés. Cela signifie que l’emploi protégé est réservé à des employés relativement performants.
D’autres pays (comme la France) n’ont plus qu’une formule d’emploi protégé, les ESAT, autofinancés à hauteur de 20 % (en effet, les entreprises adaptées – ex-ateliers protégés – rejoignent le milieu ordinaire de travail). Cette formule de l’ESAT permet, si elle n’est pas trop dénaturée par les réformes en cours, un droit à l’emploi plus largement ouvert, notamment à des employés en âge et en capacité de travailler mais moins performants que ceux exerçant un emploi en entreprise de travail adapté. Ce qui complique aussi l’analyse et la communication au niveau européen, ce sont les « faux amis » dans les appellations. Ainsi, au Portugal et en Espagne, il existe les centres spéciaux d’emploi et les centres occupationnels : les premiers correspondant aux ateliers protégés anglais, belges ou français ; les seconds sont analogues aux ESAT français (et non aux foyers occupationnels de jour) ou encore aux ateliers pour handicapés allemands ou autrichiens. En Italie, les ateliers protégés correspondent aux centres occupationnels. Les pays développés ont donc créé, depuis plusieurs dizaines d’années, des emplois protégés et aidés permettant d’aménager un droit à l’emploi pour ceux – surtout des handicapés mentaux et psychiques – qui sont, pour la plupart, incapables principalement en raison de leurs difficultés personnelles, d’exercer une activité professionnelle ordinaire dans un monde de travail toujours plus exigeant. Les emplois protégés existent dans la quasi-totalité des pays européens, mais en nombre très variable : 5,2 pour 1000 habitants en Suède, 5,6 en Suisse, 4,3 en Norvège. L’Autriche, la France et l’Allemagne ont un secteur de travail protégé sensiblement moins important (compris entre 2,9 et 3,3 pour 1000 habitants ; source : OCDE 2003).
Derrière les principes généreux affirmés en France mais aussi au niveau de l’Union européenne, l’imprécision persiste à propos des moyens nécessaires à leur mise en application et dans la définition des approches particulières induites par la grande pluralité des handicaps et des situations. Ainsi, la controverse existe actuellement, un peu partout, sur la nature des droits des travailleurs d’ESAT (ou leur équivalent) : droits des salariés ou droits des consommateurs de services sociaux ? Pourtant la reconnaissance du droit à l’emploi – quoique encore insuffisante – doit impliquer dans une société démocratique l’autre terme de l’équation : la reconnaissance des droits fondamentaux des travailleurs. Il ne faut pas en effet, dans une logique de non-discrimination – même si l’évolution plus générale des statuts et des rémunérations ne va pas actuellement dans ce sens -, qu’il y ait une rupture de droits entre le milieu ordinaire et le milieu protégé. Une autre tendance est de considérer que l’application du droit du travail est en définitive moins protectrice que l’actuel statut d’usager de service social. Les orientations actuelles telles qu’elles sont définies dans la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, ont choisi le compromis : le statut juridique d’usager de services sociaux pour les travailleurs d’ESAT a été sauvegardé, mais avec des aménagements ; des droits additionnels ont été prévus, par ailleurs, par la loi du 11 février 2005, notamment en matière de formation et de congés. Il reste pourtant à réaffirmer que le maintien et l’accroissement des droits des personnes handicapées, notamment de celles qui exercent une activité professionnelle en ESAT, ne seront effectifs qu’à la condition que les budgets sociaux pour financer les structures soient au diapason des bonnes intentions. Dans le cas contraire, les supposées « avancées sociales » (rémunération garantie en cas de maladie, de violences…) se résumeraient en un catalogue d’affirmations inadéquates et même, assez cyniques ! Enfin, la question essentielle des ressources des travailleurs des ESAT n’a obtenu qu’une réponse insuffisante avec l’adoption de la loi du 11 février 2005. Ainsi, il n’est pas exclu qu’un certain nombre de personnes handicapées ayant choisi de vivre dans un habitat autonome (aidées, éventuellement, par un service d’accompagnement à la vie sociale) soit tenté d’y renoncer, notamment avec l’avancée en âge, pour habiter dans un foyer d’hébergement. Plutôt qu’à une intégration sociale, on assisterait alors à une ré-institutionnalisation. La remise en question des institutions uniformisées et conservatrices pour personnes handicapées, la multiplication, depuis vingt ans, de services ouverts et de solutions semi-protégées, l’intégration assistée et la diversité accrue des réponses, ont permis de construire progressivement un continuum encore insuffisant, mais toujours plus riche de modes de vie et de travail, qu’ils soient institutionnels, partiellement intégratifs ou totalement ordinaires. L’insertion par l’économie ou l’économique à vocation sociale, auxquelles appartiennent les formes d’emplois non traditionnelles (emplois protégés, emplois aidés, emplois sociaux…), sont des voies valables et, sans doute, les plus efficaces selon nous pour aider les personnes handicapées à trouver une place active dans la société. Les établissements et services d’aide par le travail s’inscrivent, tout à fait naturellement, dans ces approches où l’utilité sociale va de pair avec un rôle économique.
Le temps repas en structure pour adultes ...
Les personnes âgées ont tendance à diminuer naturellement leurs apports alimentaires, tant en raison d’une réduction de leur autonomie que d’une croyance en des besoins normalement réduits avec l’âge. Certains troubles physiologiques liés au vieillissement comme une altération des fonctions digestives ou des modifications métaboliques ne font qu’accentuer ce risque de dénutrition.
La dénutrition se définit comme un déficit en énergie ou en n’importe quel autre macro- ou micronutriment spécifique par apport aux besoins de l’organisme, engendrant un changement mesurable des fonctions et/ou de la composition corporelle. Elle se caractérise par une perte de poids involontaire de 5 à 10 % sur les 6 à 12 derniers mois par rapport au poids habituel de la personne ou poids de forme. Elle est principalement causée par des apports nutritionnels insuffisants, un hypercatabolisme et/ou des pathologies digestives.
Cet état pathologique, en absence de prise de charge, conduit à une fonte de la masse musculaire, à une baisse des défenses immunitaires et à une réduction de l’autonomie liée à une mobilisation plus difficile mais aussi en raison d’un risque de chute augmenté.
On estime que la dénutrition touche 5 à 10 % de la population générale et environ 20 %, 45 % et 60 % respectivement des enfants adultes et personnes âgées hospitalisées. Les personnes atteintes de pathologie chronique, de trouble du comportement alimentaire et les personnes âgées dépendantes sont plus vulnérables.
Compte-tenu de sa fréquence et de sa gravité, le dépistage de la dénutrition est donc un acte important qui doit être réalisé régulièrement chez toutes personnes âgées de plus de 65 ans.
Un amaigrissement par rapport au poids habituel doit conduire à un bilan de santé. Une diminution de l’IMC (Indice de Masse Corporelle = poids (kg)/taille² (m²) est également un marqueur de survenue de la dénutrition. Le médecin peut également, disposer d’un test le MNA (Mini Nutritional Assesment), qui évalue les risques de dénutrition en fonction des habitudes alimentaires, du mode de vie et du degré d’autonomie.
Marie Line BOCQUIE nutritionniste et formatrice ORES FORMATIONS
Quand le jardin soigne...
Dans le cadre de son projet Santé e(s)t culture(s), l'Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille a initié un partenariat institutionnel avec l'École Nationale Supérieure de Paysage Versailles-Marseille (ENSP) qui a permis l'aménagement paysager de la cour centrale de l'Hôpital Sainte-Marguerite. Ce projet a fait se croiser plusieurs réalités dont les objectifs ont été à la fois pédagogiques, humains et institutionnels. Trois étudiants paysagistes de l'ENSP ont été mis en situation de commande « grandeur nature », dans le cadre d'un Atelier Pédagogique Régional financé par la Ville de Marseille. Le cahier des charges de la commande reposait sur l'amélioration du cadre de vie de l'hôpital et sur l'importance de la démarche participative en associant les usagers (patients, étudiants, personnels,..).
publié par Caroline vu sur You Tube
La France et le handicap : des avancées et des innovations
Le handicap ou plutôt les handicaps ont des répercussions dans le quotidien de chacun et dans le monde des entreprises. Des entreprises investissent de plus en plus pour améliorer la vie des handicapés. France Info et l’OCIRP, l'Organisme commun des institutions de rente et de prévoyance, les accompagnent.
12 millions de personnes en France sont handicapées et 5 millions d'entre elles bénéficient d'une aide de la part des pouvoirs publics
Fort de ce constat et de sa mission de service public, France Info, pour la 8e année, s'est associée à l'OCIRP, l'Organisme commun des institutions de rente et de prévoyance, qui regroupe les institutions de prévoyance et la mutualité, pour décerner les "prix Handicap".
Une manifestation et une remise de prix qui s'est déroulée à la maison de la Radio en présence de plus de 700 personnes. Ces prix ne sont pas assortis d'une remise d'argent mais d'un accès à la notoriété pour les associations, les entreprises publiques et privées qui ont développé des actions pour faciliter la vie des handicapés au quotidien et dans le monde du travail.
Canne blanche connectée, maisons partagées, quelques projets primés
Citons parmi les réalisations qui ont été primées la canne blanche connectée, réalisée par Handisco, qui permet de se déplacer dans une ville avec toute l'information nécessaire en temps réel. Il y a aussi les maisons partagées, de la Fondation Simon de Cyrène, qui permettent aux non-handicapés et aux handicapés physiques et mentaux de vivre ensemble et de partager cuisine, salon et salle à manger. Ou encore "Cluster", qui signifie, dans la langue de Molière, "grappe d'entreprises", qui démarche des entreprises pour fabriquer du matériel adapté aux différents handicaps. Comme les lits par exemple, explique François Clergeot, de Cluster : "Là, on est sur des lits à amplitude très large, ou un lit qui peut tendre vers une certaine verticalité. Les verticalisateurs eux, permettent un transfert d'un fauteuil à un fauteuil roulant, ou du lit à un fauteuil, pour préserver à la fois l'aidant et offrir le meilleur confort pour la personne".
Faciliter la rencontre entre chefs d'entreprise et praticiens hospitaliers
L'entreprise permet aussi de faciliter la rencontre directe entre chefs d'entreprise et praticiens hospitaliers. "C'est le bénéfice colatéral. Nous avons notamment un centre hospitalier à Vierzon qui a développé des aides techniques avec ses équipes pluridisciplinaires, et qui du coup, les soumet à l'entreprise. C'est l'hôpital qui est force de proposition sur la conception des nouveaux outils et qui cherche la compétence industrielle pour concrétiser ce projet".
1 français sur 2 sera porteur de handicap au cours de sa vie
Le handicap, ce n'est pas seulement les autres, mais peut-être aussi nous-mêmes, à un moment de notre vie.