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Sous-traitance industrielle et conditionnement

24 Février 2019 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #CONDITIONNEMENT, #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle

sources You tube

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Reforme: Les personnes sous tutelle pourrons votées.

23 Février 2019 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #société, #Vie Sociale

Résumé : Lors du Congrès de Versailles, Emmanuel Macron annonce que les personnes handicapées sous tutelle pourront désormais voter sans qu'aucun juge ne puisse s'y opposer. Enfin citoyens ? 4 questions à Sophie Cluzel.

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Le 9 juillet 2018, le Président de la République convoquait le Parlement au Congrès à Versailles. L'occasion de rendre compte des actions menées lors cette première année du quinquennat mais aussi de rappeler le cap, ainsi que les prochaines réformes pour continuer la transformation du pays.

Les personnes handicapées mentionnées

Dans un discours fleuve d'une vingtaine de pages, se nichaient plus spécifiquement trois petites mentions en faveur de « nos concitoyens vivant en situation de handicap ». Le chef de l'Etat a d'abord rappelé la promesse d'augmenter l'allocation adulte handicapé « de 100 euros » -ce n'est en réalité que 90- ainsi que « la politique commencée de réinsertion dans l'école, dans le travail » qui sera poursuivie « avec des choix budgétaires clairs et un accompagnement renforcé (…) dans le cadre d'une politique de retour vers la citoyenneté pleine et entière que nous assumerons ». Emmanuel Macron a également promis un retour au droit de vote inaliénable pour les personnes qui sont sous tutelle. En France, plus de 385 000 majeurs seraient concernés par cette disposition, dont entre un quart et un tiers encore privés de leur droit de vote. La secrétaire d'Etat en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel, s'était déjà exprimée à ce sujet en février 2018 (article en lien ci-dessous), réclamant un droit de vote sans condition.

Sur décision du juge

Avant 2009, une décision du juge était obligatoire pour qu'une personne handicapée sous tutelle -dont la grande majorité sont handicapées mentales ou psychiques- puisse se rendre aux urnes mais la modification de l'article 5 du Code électoral a alors permis d'inverser la logique en consacrant le droit de vote, sauf avis contraire. Cela demeure néanmoins un « permis de voter » dont le juge est le seul évaluateur. Cet article contrevient ainsi à la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées (CIDPH) des Nations unies dont le 29e article affirme l'inaliénabilité du droit de vote pour toutes les personnes handicapées. De son côté, la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) avait plaidé pour l'abrogation de l'article L5, dénonçant une « rupture d'égalité entre les citoyens ». « On ne peut pas d'un côté affirmer que les personnes handicapées sont des citoyens comme les autres et, de l'autre, leur retirer l'attribut le plus emblématique de la citoyenneté », faisait alors valoir la CNCDH.

Des suffrages dévoyés ?

La secrétaire d'État voulait donc aller plus loin en supprimant cette possibilité pour le juge : « J'ai consulté mes collègues, le ministre de l'Intérieur, la ministre de la Justice, et ça leur paraît élémentaire, ça fait des années qu'on aurait dû le faire », avait-t-elle ajouté, assurant avoir le soutien du gouvernement. Pourtant, en janvier 2017, dans les colonnes de La Croix, l'Association nationale des juges d'instance (ANJI) estimait qu'un « individu présentant un handicap mental lourd risque de voir son suffrage dévoyé ». Depuis, son point de vue a changé (lire questions ci-dessous). La secrétaire d'Etat rétorquait : « L'influençabilité, c'est ce qu'on a opposé pour que les droits des femmes ne soient réels qu'en 1944 ». Selon elle, « la société inclusive est celle qui reconnaît l'autre, quelles que soient ses différences, comme un être humain, aux mêmes droits universels ». La chose est désormais entendue. Dans l'entourage de Sophie Cluzel, on qualifie cette décision gouvernementale de « mesure forte sur la place de ces personnes en France ».

Réactions positives mais...

Reste à savoir quand elle sera mise en œuvre. Jacques Toubon, Défenseur des droits, qui avait recommandé dans son rapport sur « La protection juridique des majeurs vulnérables » (septembre 2016), de prendre les mesures appropriées, se « félicite » de cette décision et « appelle de ses vœux une réforme rapide du code électoral ». De  son côté, Matthieu Annereau, président de l'APHPP (Association pour la prise en compte du handicap dans les politiques publiques et privées), assure qu'il ne « peut s'agir que d'une première étape, le droit de vote ne pouvant s'exercer que si l'accès au vote est garanti pour tous ». Selon lui, la France doit engager un travail important sur l'accessibilité des bureaux de vote, la sensibilisation des personnels et assesseurs de ces bureaux, et sur l'accessibilité même des campagnes électorales. Ouvrant le débat, cet élu non-voyant encourage également à « aborder plus largement la question de la participation des personnes handicapées en politique ». sources Handicap.fr

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Réforme de la formation professionnelle : la mise en place des futurs Opco avance

20 Février 2019 , Rédigé par CAC-FORMATIONS

 
Réforme de la formation professionnelle : la mise en place des futurs Opco avance

A la demande de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, Jean-Marie Marx et René Bagorski ont rédigé un rapport afin d’élaborer des recommandations pour la mise en place des futurs Opco (Opérateurs de compétences). Ceux-ci remplaceront les actuels Opca (Organismes paritaires collecteurs agréés) en début d’année 2019. L’objectif du gouvernement est de mettre les nouveaux opérateurs au service des besoins en compétences, et de réduire leur nombre. La réorganisation est donc porteuse d’enjeux et les préconisations du rapport Marx-Bagorski, approuvées par la ministre, pèseront lourd dans celle-ci.

De 20 Opca à 11 Opco

Le rapport remis à la ministre recommande la création de 11 Opco. La logique appliquée est celle de la « cohérence des métiers et des compétences ». D’une manière générale, la future répartition des branches professionnelles envisagée par les rapporteurs semble assez évidente : Constructys deviendrait l’Opco de la construction, l’Afdas celui de la culture et des médias.

Dans d’autres cas, tels que celui de l’industrie hors alimentaire, la nouvelle répartition semble plus complexe. Enfin, le point le plus polémique du rapport semble être la disparition des deux Opca interprofessionnels Agefos PME et Opcalia. Cette recommandation est justifiée par un souci de cohérence et de pertinence économique entre les branches professionnelles.

Ci-dessous, la répartition proposée par le rapport Marx-Bagorski :

opco

Le futur rôle des Opco

Contrairement aux actuels Opca, les futurs Opco ne collecteront plus les cotisations formation des entreprises, cette mission étant dorénavant confiée aux Urssaf. En revanche, les nouveaux opérateurs, gérés par les partenaires sociaux, auront la charge de financer les contrats d’apprentissage et de professionnalisation, d’aider les branches dans leur mission de certification et d’assurer un service de proximité auprès des TPE-PME dans la définition de leurs besoins en formation.

Selon MM. Marx et Bargorski, ces nouvelles missions imposent que les Opco soient organisés autour de champs de cohérence et de pertinence économique forts, ce qui n’est pas le cas des Opca. La ministre du Travail a choisi de laisser ceux-ci discuter librement de leur future organisation, mais en leur imposant la date butoir du 31 décembre pour ce faire. Passée cette date, c’est l’État qui décidera de la répartition des branches professionnelles si un accord global n’était pas trouvé d’ici là.

sources AgendaFormation

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Les OPCA s’organisent pour survivre à la réforme de la formation professionnelle

19 Février 2019 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #Accompagnement psychologique

Les OPCA s’organisent pour survivre à la réforme de la formation professionnelle

Les actuels OPCA (Organismes paritaires collecteurs agréés) sont concernés au premier chef par le projet de loi « Avenir professionnel » actuellement à l’examen à l’Assemblée nationale. Leur rôle devant être totalement revu par la future loi, le monde des OPCA est en pleine ébullition en prévision de son application. Leur but ? Survivre à la réforme en cours.

Des missions revues à la baisse pour les OPCA

Jusqu’ici et historiquement, les OPCA étaient en charge de la collecte des fonds destinés à la formation professionnelle. Le projet de loi défendu par la ministre du Travail Muriel Pénicaud prévoit de leur retirer cette mission pour la confier aux Urssaf. La vingtaine d’OPCA actuellement existants devront à l’avenir se concentrer sur le financement des CFA (Centres de formation d’apprentis). De plus, ils seront regroupés en dix ou quinze OPCO (Opérateurs de compétences).

Les conditions posées par le ministère du Travail

Le ministère du Travail a d’ores et déjà posé deux conditions pour reconnaître les futurs OPCO. D’une part, ils devront rassembler les branches professionnelles selon une logique sectorielle ou de filière, afin d’en finir avec les incohérences actuelles souvent dues à des enjeux de pouvoir et de personnes. D’autre part, les nouveaux opérateurs devront atteindre une taille critique, que le ministère du Travail n’a pas encore définie. C’est à l’aune de ces deux paramètres que l’on peut comprendre les mouvements qui agitent aujourd’hui le monde des OPCA.

Les OPCA à la recherche de nouveaux partenaires

En réalité, chaque OPCA cherche à attirer les branches des autres pour défendre la cohérence de son projet et augmenter sa taille, si nécessaire. Certains organismes ont commencé les manœuvres plus tôt que d’autres. Actalians, l’OPCA de certaines professions libérales, de l’hospitalisation et de l’enseignement privés, a par exemple rapidement cherché à poser les fondations d’un grand OPCO de l’artisanat, soutenu par l’organisation patronale U2P. Mais les organismes « menacés » par ce type d’agissements réagissent bien entendu en construisant leur propre argumentaire.

Le ministère du Travail, inquiet de voir tous ses mouvements nuire à la réforme qu’il promeut, a avancé d’un an le calendrier de mise en place des OPCO. Celle-ci est désormais fixée au 1er janvier 2019. Au final, c’est de toute façon le gouvernement qui fixera le périmètre de chaque OPCO.

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Publié depuis Overblog

18 Février 2019 , Rédigé par CAC-FORMATIONS

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Alsace et espaces verts..mais pas seulement

5 Février 2019 , Rédigé par CAC-FORMATIONS

Cette vidéo montre le nouvel atelier créé par l'équipe des espaces verts de l'ESAT de Dannemarie (Alsace-Haut-Rhin). Il évoque aussi les divers travaux proposés aux particuliers dans le secteur du Sundgau.

Reportage...

sources You tube

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