Un formulaire unique pour l'étape de recevabilité de la VAE en France
Fixé par arrêté de la ministre du travail le modèle du formulaire « demande de recevabilité à la validation des acquis de l'expérience » est désormais disponible ainsi que sa notice d'accompagnement .
Ces documents peuvent être obtenus auprès des organismes en charge de délivrer les certifications professionnelles. Ils sont également disponibles sur les sites www.service-public.fr (link is external), www.vae.gouv.fr (link is external) et www.travail-emploi.gouv.fr (link is external) pour remplissage à l'écran et/ou impression.
ZERO BARRIER
Pierre Hoerter est vigneron et travaille depuis 23 ans dans une entreprise « apprenante », AVS Traiteur, elle-même née de l’ancien programme européen Horizon 1. Cette entreprise se démarque par l’emploi de personnes handicapées ou à besoins spécifiques et leur inclusion plus large dans la société en général. Depuis il a réalisé des projets avec l’agence Erasmus+ Education et Formation, dont ce projet « Zero Barrier » financé à hauteur de 333 777€. , des entreprises et organismes venant de Belgique, de France, de Slovénie, d’Italie, et d’Espagne vont mettre en commun leurs connaissances et savoir-faire pour inclure au maximum les personnes en situation de handicap dans le secteur des métiers de bouche.
Le projet s’articule autour de deux axes: la mobilité des professionnels (et notamment ceux en situation de handicap) et la levée des barrières linguistiques et les questions relatives à la qualification et à la certification. Lorsque les personnes en situation de handicap ou à bas de niveau de qualification trouvent un emploi, cet emploi est souvent instable ou est source de discrimination ( Louvet, 2010). La reconnaissance d'une formation professionnelle certifiante pourrait constituer un premier passage vers leur mobilité rendue possible par le langage visuogestuel en lien avec leur culture professionnelle.
L'objectif est de créer un langage des signes pour les professionnels des métiers de bouche. Les publics ciblés prioritairement sont les cuisiniers et les commis de cuisine mais cette logique peut se décliner plus largement aux serveurs. S’inspirant des codes visuo-gestuels de la médecine, ce projet a regroupé 30 cuisiniers de 7 pays européens pour établir 240 codes de manière à créer une culture professionnelle s’affranchissant des limites de la communication traditionnelle.

Illustration vidéo de l’utilisation du code visuo-gestuel « Foodcom » sur le lieu de travail vidéo : https://www.facebook.com/856031914420272/videos/887514934605303/ (link is external)
En parallèle de cet ensemble de codes, ce projet a développé un outil pédagogique « Apprenti en Chef » qui se veut un référentiel de certification commun et reconnu dans les différents pays européens. Cette certification et cet outil pédagogique ont vocation à être transférables dans les milieux de la vigne et du vin.
Les codes visuo-gestuels, eux, pourraient se transférer dans les domaines du BTP, où les professionnels évoluent dans un milieu bruyant entravant souvent la bonne communication dans l’équipe. Ces codes se distinguent de la langue des signes par le fait qu’ils sont internationaux, simples, intuitifs et réduits au minimum nécessaire aux savoir-faire spécifiques au métier. Ce projet s'organise conjointement avec le projet LeGaQual2DO dont Monsieur Hoerter est aussi coordinateur.
SOURCES EPAL
Les nouveaux Certificats d'Aptitude à la Conduite En Sécurité (CACES) entreront en vigueur.
Le savez-vous ?
A compter du 01 Janvier 2020, les nouveaux Certificats d'Aptitude à la Conduite En Sécurité (CACES) entreront en vigueur. Le CAC FORMATIONS accompagne les usagers d'ESAT, autour de formations adaptées ,moniteurs d'ateliers ,salariés d'Entreprises Adaptées sur les autorisations de conduite comme pour les differents CACES. Nous consultez sur www.cac-formations.net
La CNAM fait évoluer le dispositif CACES autour de deux objectifs :
1- Rationaliser sa mise en œuvre en prenant en compte :
. L’évolution du matériel
. Le retour d’expérience acquis depuis sa création (harmonisation des pratiques, du niveau des épreuves…)
2- Etendre le CACES à 2 familles d’engins supplémentaires dont l’utilisation est à l’origine de nombreux accidents. Il s’agit d’une part des Ponts roulants et Portiques, d’autre part, des chariots de manutention automoteurs gerbeurs à conducteur accompagnant.
Les nouvelles recommandations Caces
Chaque recommandation définit notamment le contenu et les modalités des épreuves théoriques et pratiques pour chaque catégorie d’équipements concernés.
Six recommandations ont été rénovées :
• R.482 – CACES Engins de chantier (remplacera la R.372 modifiée)
• R.483 - CACES Grues mobiles (remplacera la R.483 modifiée)
• R.486 – CACES Plate-formes élévatrices mobiles de personnel (remplacera la R.386)
• R.487 – CACES Grues à tour (remplacera la R.377 modifiée)
• R.489 – CACES Chariots de manutention automoteurs à conducteur porté (remplacera la R.389),
• R.490 – CACES Grues de chargement (remplacera la R.390)
Deux recommandations ont été créées :
• R.484 – CACES Ponts roulants et portiques
• R.485 – CACES Chariots de manutention automoteurs gerbeurs à conducteur accompagnant
La durée de validité pour chacune de ces recommandations reste inchangée : 5 ans ; 10 ans pour la R482
A regarder sans modération... à la cour du Faubourg...
diffusion You Tube
Salut POUPOU!
Merci à ce grand Monsieur éternel second...pour sa joie de vivre ,son amour des gens!
Allez POUPOU bon vent!
La rédaction
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sources : You tube
Si SERAFIN m'était compté...
Les politiques publiques semblent aujourd'hui toutes converger pour faire évoluer les pratiques issues des lois 2002 et 2005 en transformant les établissements et services en dispositifs sur mesure pour que des prestations répondent à des besoins identifiés par des référents de parcours afin de mieux répartir les ressources pour apporter une réponse à tous.
Les autorisations et habilitations sont à actualiser, les accréditations à inventer, les tableaux de bord à réécrire, ... L’objectif va même jusqu’à prévoir une réforme de la tarification avec SERAFIN-PH, pour mettre fin au principe des places, conforme à une idéologie de la désinstitutionalisation, pour les remplacer par des prestations directes ou indirectes.
Nous constatons déjà que :
- Les tableaux de bord ANAP juste généralisés suite à une expérimentation régionalisée sont déjà à la réforme.
- Le premier cycle des évaluations qui devait se terminer le 2 janvier 2017 est remis en cause, sans retour sur l’analyse de leur contenu !
- Les CPOM vont devenir la règle, sans que les ARS aient les moyens pour en assurer une réelle négociation entre les parties, et dans le même temps, les nouvelles contraintes ôtant la libre appréciation du gestionnaire pour les excédents et la mise en œuvre de l’EPRD qui inverse les principes de l’action sociale, vont considérablement bouleverser la gestion des établissements.
- La mise à jour des autorisations/habilitations/conventions caduques depuis des décennies, sans pourtant perturber le fonctionnement des établissements, deviennent une priorité.
La liste est longue !
Depuis des années, ANDICAT propose des solutions simples et s’interroge : faut-il investir autant d’énergie, d’ingénierie, d’études coûteuses pour une réforme compliquée qui restera toujours difficile dans un environnement défavorable ? Un nouveau « tout ça pour ça » serait honteux à l’heure où tant d’ESAT recherchent leur équilibre budgétaire, où trop de personnes vulnérables recherchent des ressources financières pour survivre.
ANDICAT soutient sans réserve le principe de l’usager au cœur du dispositif d’autant plus que cela a toujours été la pratique des ESAT, forts de leur dimension médico-sociale. ANDICAT s’est toujours engagée dans toutes les actions qui visent à améliorer l’accès des personnes handicapées au droit à un travail rémunéré, en milieu protégé si nécessaire.
C’est pourquoi, ANDICAT participe aux travaux de la mission SERAFIN-PH pour représenter les ESAT. A la demande de nos adhérents, nous resterons vigilants sur les sujets d’inquiétude et des risques :
- Sur un plan général, n’est-il pas dangereux de travailler sur une réforme de la tarification en plein cœur d’une situation économique nationale difficile ? Ne risquons-nous pas de privilégier le coût aux dépends de la qualité et d’oublier l’ambition d’une société évoluée de prendre en compte dignement ses membres les plus défavorisés ?
- Le rapprochement besoin et prestation rappelle la tarification à l’activité dont l’échec reconnu nous rend prudents.
- Le PAG (plan d’accompagnement global) et les PCPE (pôles de compétences et de prestations externalisées) nécessitent des coordinations à plusieurs étages, des concertations. Y-aura-t-il un pilote dans l’avion ? A combien de temps est évalué cette surcharge pour les familles ? Qui donnera un sens au travail pour que les ateliers ne deviennent pas des lieux de passage?
- Les MDPH, qui manquent cruellement de moyens pour leurs missions actuelles, pourront-elles absorber ces nouvelles tâches de pilotage tout en assumant leur rôle d’orientation dans des délais compatibles avec la bientraitance ?
- Cette réforme impliquera des changements d’outils, de logiciels, des formations, des temps administratifs, juridiques. L’explosion textuelle et juridique que nous supportons depuis des années aux dépends du temps de la relation directe avec l’usager va-t-elle augmenter encore ?
Dans l’état actuel des travaux, nous continuons à exprimer nos réserves sur ces projets de réformes. ANDICAT continuera à apporter sa contribution et son soutien à toutes les initiatives et propositions qui permettront à notre société d’améliorer la vie des personnes handicapées mais, comme toujours aussi, ANDICAT dénoncera les éventuelles dérives, luttera pour le respect de ses valeurs et contre toute complexification de la gestion des établissements et mesures qui éloignerait la réponse que les ESAT apportent chaque jour aux travailleurs handicapés qu’ils accompagnent.
sources de diffusion: Andicat
12 rue Mayran
75009 Paris
Quand on apprend, le moindre progrès est une victoire.
La 6ème édition des Journées Nationales d'Action contre l'Illettrisme vient de finir. Le thème de la campagne nationale pour cette nouvelle édition met à l'honneur les victoires des personnes confrontées à l'illettrisme, en valorisant leurs parcours à travers une série de portraits.
Cette campagne est le fruit d'un travail local et collaboratif. L'ANLCI a en effet proposé aux structures de personnaliser cette campagne, en demandant aux apprenants accompagnés de poser devant l'appareil photo. Ils pouvaient décidés de choisir un qualificatif qui représente selon eux " le sentiment éprouvé à l’issue de leur formation, illustrant souvent leur gain d’autonomie au quotidien."
Le CAC FORMATIONS et EPALE soutiennent les actions de l'ANLCI et diffuse à travers un blog les clichés de cette campagne.
Pour toute information : jnai@anlci.fr (link sends e-mail)

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Lors d'une visite sur un chantier d'insertion "Ateliers sans frontières", chantier qui emploie des personnes en réinsertion avec le recyclage, Emmanuel MACRON et Muriel PENICAUD ont annoncé vouloir consacrer 1 milliard d'euros à l'insertion par l'activité économique.
L'insertion par l'activité économique
L'insertion par l'activité économique est un secteur qui permet aux personnes les plus éloignées de l'emploi de bénéficier d'un accompagnement renforcé pour faciliter l'insertion professionnelle. 3381 structures de l'insertion par l'activité économique oeuvrent en France à cet accompagnement. Elles sont des associations intermédiaires, des ateliers et chantiers d'insertion, entreprises d'insertion ou encore entreprises de travail temporaire d'insertion. Ces structures de l'insertion par l'activité économique signent avec l'Etat des conventions leurs permettant d'accueillir et d'accompagner les personnes.

Les moyens annoncés pour réussir ce pacte de l'ambition
- Une information mieux partagée entre les acteurs mobilisés pour l'inclusion. Une plateforme de l'inclusion devrait être mis en ligne ces prochains jours.
- Une mobilisation générale pour une diffsuion à grande échelle des bonnes pratiques.
- Des moyens financiers à la hauteur des enjeux
Des engagements à prendre
Les engagements annoncés dans la synthèse du pacte de d'ambition pour l'insertion par l'activité économique mettent l'honneur en premier lieu l'accompagnement des personnes selon leurs besoins. La création d'un CDI d'inclusion est une mesure annoncée pour répondre à cet engagement. Pour atteindre l'objectif de 240 000 personnes en parcours dans l'activité économique, le gouvernement mise sur l'émergence de nouvelles structures et compte accompagner ce déploiement. En annonçant rallier les entreprises et les acteurs publics de l'inclusion, le France envisage la création d'un campus pour former les dirigeants à l'inclusion. Les deux derniers engagements du pacte concernent l'ancrage territorial en renforçant notamment la gouvernance de l'insertion par l'activité économique et la simplification, digitalisation et co-construction en confiance.
Pour aller plus loin, consulter la synthèse du Pacte d'ambition pour l'insertion par l'activité économique (link is external) et le rapport complet (link is external).
Source : Ministère du Travail