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mploi et handicap : du nouveau en 2020!

19 Février 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers

mploi et handicap : du nouveau en 2020!

Calcul du taux d'emploi, modalités des accords entreprise, sous-traitance, déclaration du nombre de salariés handicapés... Synthèse des principaux changements liés à la réforme de l'Obligation d'emploi des travailleurs handicapés (OETH).

13 février 2020 • Par
 
 
 

La loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », promulguée le 5 septembre 2018, modifie l'obligation des entreprises en matière de handicap. Si le taux d'emploi de travailleurs handicapés reste, pour l'heure, fixé à 6 %, pour les sociétés de vingt salariés ou plus-devenant révisable (seulement à hausse) tous les cinq ans- les modalités de calcul, notamment, changent. L'objectif : renforcer l'emploi direct de ce public. Synthèse des changements opérés depuis le 1er janvier 2020...

Déclaration auprès de l'Urssaf

• Avant : seules les entreprises de vingt salariés ou plus, soumises à l'OETH (obligation d'emploi de travailleurs handicapés), font leur déclaration annuelle à l'Agefiph via un formulaire Cerfa. A noter, la dernière DOETH (déclaration) papier ou télédéclarée de 2019 est à faire avant le 1er mars 2020. La contribution est versée à la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE).
• Après : Chaque entreprise (quels que soient ses effectifs) doit déclarer son taux de travailleurs handicapés dans la Déclaration sociale nominative (DSN) ; l'Urssaf sera donc son interlocuteur. Un « logiciel de paie maj 2020 » est nécessaire depuis le 5 janvier 2020. La logique de confidentialité est conservée. Concernant la DSN, dans le bloc contrat, il faut désormais mentionner la qualité de TH (nomenclature avec treize types de statut). Toutes les attestations Esat/EA/TIH seront envoyées avant le 31 janvier 2021, ainsi que pour les entreprises de travail temporaire et les groupements d'employeurs. L'entreprise devra ensuite calculer sa contribution 2020 au début de 2021.

Entités assujetties : un effectif global

• Avant : L'entité assujettie est un établissement qui bénéficie d'une autonomie de gestion. Ils peuvent être nombreux dans certaines entreprises.
• Après : Désormais, l'entreprise sera assujettie et devra donc additionner les effectifs de ses éventuels établissements pour connaître son nouvel effectif. D'autre part, l'assujettissement aux règles de sécurité sociale, bien connu des services paie, contient désormais plus de particularités dans l'OETH.

Effectifs : moyenne annuelle

• Avant : Tous les types de contrat sont concernés (CDI, CDD, alternance, stage, intérim, etc.) et comptabilisés en équivalent temps plein ETP au 31 décembre.
• Après : Tous les types de contrat sont toujours concernés mais comptabilisés en moyenne annuelle. Les TH d'ETT (Entreprise de travail temporaire) et de groupements d'employeurs ne sont donc plus comptés dans l'effectif assujetti tandis que les intérimaires sont valorisés différemment via une attestation.

Sous-traitance : exit l'emploi « indirect »

• Avant : La sous-traitance (ESAT, entreprise adaptée, travailleur indépendant handicapé), qui relève de l'emploi indirect, est comptabilisée en amont dans les 6 %, via les Unités bénéficiaires (UB).
• Après : On ne parle plus d'emploi indirect ni d'UB mais 30 % du coût de la main d'œuvre (quelle que soit la nature de l'achat ou de la prestation) sont déductibles de la contribution (en aval). Cela reste donc incitatif. Par ailleurs, c'est désormais valorisé en euros. Le plafond varie en fonction du taux d'emploi de l'entreprise. Celles qui emploient moins de 3 % de TH obtiendront un plafond de 50 % du montant de la contribution due. Pour les autres, ce sera 75 %.

Déduction : plus que 3 catégories

• Avant : 13 catégories de dépenses donnent droit à une déduction à hauteur de 10 % de la contribution.
• Après : 3 catégories de dépenses donnent doit à une déduction à hauteur de 10 % de la contribution, à savoir : le diagnostic et les travaux d'accessibilité allant au-delà des obligations, le maintien dans l'emploi et la reconversion, mais aussi l'accès et le maintien dans l'emploi, la formation et la sensibilisation.

Accord : renouvelable une fois

• Avant : Les entreprises peuvent s'exonérer de leur obligation en signant un accord handicap tripartite, agréé et renouvelable.
• Après : Des accords de trois ans peuvent toujours être conclus mais ils ne seront désormais renouvelables qu'une fois.

Minorations supprimées

• Avant : Des minorations existent, selon l'effort fait par les entreprises concernées (TH de moins de 26 ans, éloignés de l'emploi…).
• Après : Les minorations ont été supprimées au profit de valorisations spécifiques. Les TH de 50 ans et plus comptent, par exemple, pour 1,5 (coefficient).

Sources :Handicap.fr :Par Amandine Pillot, dirigeante d'Atout-caP, consultante politique handicap

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Une belle valorisation des compétences!

17 Février 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Accompagnement professionnel, #Certifications & VAE

Plus d'une centaine de travailleurs handicapés ont reçu très officiellement leur diplôme de Reconnaissance des Acquis de l'Expérience (RAE) le 10 avril à Sélestat. Tous travaillent dans des ESAT ou entreprises adaptées d'Alsace et on préparé pendant un an leur passage devant un jury national. La RAE portée par l'association "tous compétents Alsace" permet de reconnaître en eux de véritables aptitudes professionnelles. Il s'agit souvent de leur premier et unique diplôme. Rencontre avec deux d'entre eux à l'ESAT St André de Cernay.

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AAH individualisée

17 Février 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Hébergement Vie sociale, #Moniteurs d'ateliers, #Accompagnement psychologique

AAH individualisée : l'Assemblée nationale vote pour!

L'Assemblée nationale a adopté, le 13 février 2020, contre l'avis du gouvernement et de la majorité, une proposition de loi proposant notamment d'individualiser l'AAH et de relever l'âge maximum pour obtenir la PCH à 65 ans, contre 60 actuellement.

 
Illustration article

L'Assemblée nationale a adopté, le 13 février 2020, la proposition de loi portée par le député Libertés et Territoires, Yannick Favennec Becot, qui propose notamment d'individualiser l'Allocation adulte handicapé (AAH), en supprimant la prise en compte du revenu du conjoint dans son calcul, et d'étendre l'âge maximum pour bénéficier de la Prestation de compensation du handicap (PCH) à 65 ans, contre 60 aujourd'hui. D'autres "mesures sociales" envers les personnes hébergées en EHPAD ou en situation de handicap, ainsi que l'allongement du congé de deuil parental, sont au cœur de cette proposition. Sur Twitter, Yannick Favennec Becot se dit «fier d'avoir été le rapporteur d'un texte humain et juste».

Vif débat

Les "marcheurs" et les élus MoDem ont été mis en minorité au moment du vote, et le texte a été adopté par 44 voix contre 31 en première lecture. Quatre "marcheurs" et une élue MoDem se sont joints aux voix favorables, les députés UDI-Agir apportant aussi leur soutien. Le débat a été vif, plusieurs élus faisant allusion au refus des députés LREM d'allonger le congé de deuil après la perte d'un enfant, qui avait poussé Emmanuel Macron à intervenir. "Vous avez la possibilité de l'humanité", a martelé François Ruffin, s'adressant à la majorité. "Vous serez seuls dans cet hémicycle et dans le pays", a-t-il prévenu.

«Flagrant délit d'inhumanité»

"Vous êtes pris en flagrant délit d'inhumanité une fois de plus", a ajouté Jean-Luc Mélenchon, là où le LR Aurélien Pradié a fustigé une majorité qui n'apprenait pas "de ses erreurs". La "marcheuse" Anne-Christine Lang a répliqué, demandant aux députés Insoumis et LR de "garder leurs leçons d'humanité", les accusant de faire "croire aux associations (de personnes en situation de handicap) qu'on pouvait raser gratis". A quelques minutes du vote, une suspension de séance a été demandée par les "marcheurs", Jean-Luc Mélenchon y voyant une tentative de "changer le rapport de force". Plusieurs rappels au règlement ont suivi.

Priorité au handicap

La secrétaire d'État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, a assuré que pour le gouvernement, "la priorité était donnée au handicap", au lendemain de la conclusion de la conférence nationale du handicap (article en lien ci-dessous). Elle a rappelé que l'AAH avait bénéficié de deux revalorisations depuis le début du quinquennat, et qu'elle était déjà "quasi-individualisée". "Arrêtez de dire que nous n'avons rien fait", a répété la ministre. Elle a renvoyé en vain à l'examen du projet de loi "grand âge et autonomie", d'ici à l'été 2020, dont le "cadre global" devrait permettre d'aborder les sujets évoqués, et a souligné les avancées faites par le gouvernement. "Nous ne sommes pas insensibles à la question" s'est défendue la MoDem Nadia Essayan, plaidant pour ce "cadre général".

 

Sources Handicap.fr« Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© (2020) Agence France-Presse.Toutes les informations reproduites sur cette page sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations ».

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Restauration : quelles obligations en matière de formation à l'hygiène alimentaire ?

16 Février 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS

Restauration : quelles obligations en matière de formation à l'hygiène alimentaire ?

 

© Xavier Remongin / Min.Agri.Fr
La réglementation européenne, tout comme la réglementation française, prévoit des exigences strictes concernant les bonnes pratiques d'hygiène pour les professionnels de la restauration commerciale. Voici le point sur la réglementation en vigueur.

Il convient en particulier de distinguer :

  • les exigences européennes du paquet hygiène, qui s'appliquent à tout opérateur du secteur alimentaire,
  • et les exigences nationales en matière de formation applicables à la restauration commerciale.

Afin de maîtriser la sécurité sanitaire des aliments, les professionnels sont ainsi soumis aux obligations de formation suivantes :

Cas général : formation aux bonnes pratiques d'hygiène des personnes manipulant les denrées alimentaires

Le règlement (CE) n°852/2004 du 24 avril 2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires précise que les personnes manipulant des denrées alimentaires doivent être encadrées et disposer « d'instructions et/ou d'une formation en matière d'hygiène alimentaire adaptées à leur activité professionnelle ». 

Cette obligation de formation à l'hygiène s'impose à toute personne travaillant au sein d'un établissement manipulant des denrées alimentaires.

Une entreprise peut organiser elle-même la formation aux bonnes pratiques d'hygiène de ses salariés (via la diffusion d'instructions, d'échanges de pratiques...), ou choisir de faire appel à un prestataire extérieur (formation HACCP par exemple). Le suivi d'une action de formation délivrée par un organisme de formation n'est pas nécessairement requis pour atteindre cet objectif de la réglementation.

Cas particulier : formation exigible en restauration commerciale

En plus de l'obligation générale en matière de formation à l'hygiène alimentaire, les établissements de restauration commerciale sont également soumis à l'article L.233-4 du code rural et de la pêche maritime (CRPM). Cet article établit l'obligation de disposer au sein des établissements de restauration commerciale d'un membre du personnel ayant suivi une action de formation spécifique dans le domaine de l'hygiène alimentaire :

  • Sont concernés par cette obligation les établissements des secteurs de la restauration traditionnelle, des cafétérias et autres libres-services et de la restauration de type rapide1.
  • La formation doit être délivrée par un organisme de formation déclaré auprès du préfet de région. La liste des organismes de formation enregistrés dans une région peut être consultée sur le site internet de la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt.
  • Il suffit qu'une personne dans l'établissement de restauration commerciale justifie de cette formation.
  • Les personnes pouvant justifier d'une expérience professionnelle d'au moins trois ans au sein d'une entreprise du secteur alimentaire comme gestionnaire ou exploitant sont réputées avoir satisfait à cette obligation de formation.
  • Une personne détenant un diplôme ou titre à finalité professionnelle listé par l'arrêté du 25 novembre 2011, et délivré postérieurement au 1er janvier 2006, est réputée satisfaire à cette obligation de formation. Le cas échéant lors d'un contrôle officiel, il incombe à la personne concernée d'apporter la preuve de cette expérience.

La réglementation ne prévoit pas de date limite de validité de cette formation, ou d'obligation de renouvellement.

  • Quelles sont les santions ? La mise en évidence du non-respect de ces exigences en matière de formation lors d'un contrôle officiel en sécurité sanitaire des aliments peut faire l'objet d'une mise en demeure sur la base de l'article L.233-1 du CRPM, adressée au responsable de l'établissement avec le rapport d'inspection, et lui enjoignant de suivre la formation dans un délai fixé. Si, dans le délai imparti, la formation n'a pas été suivie, l'infraction à l'article R. 205-6 du CRPM est relevée par procès-verbal de constatation 2. Cette non exécution est passible de l'amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.

Le respect de ces dispositions ne dispense pas les professionnels des établissements de restauration commerciale du respect d'autres réglementations applicables en matière de formation, notamment le règlement (CE) n°852/2004 du 24 avril 2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires.

Les sanctions éventuelles relatives à un défaut de formation s'appliquent bien sûr sans préjudice d'autres sanctions administratives ou pénales pouvant être nécessaires en raison de l'observation d'autres non-conformités en matière d'hygiène.

          formations hygiène HACCP directement sur votre établissement: www.cac-formations.fr

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Hygiene alimentaire en Foyers de vie , EPHAD: dangers!

14 Février 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #H.AC.C.P Hygiène alimentaire, #Hygiène, #Handicap, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

 

 
 

Reportage au foyer du Romarin, situé à Clapiers, au nord de Montpellier. Présents à l’heure du repas, ils ont constaté que malgré des règles d’hygiène strictes, le risque 0 n’existe pas en ce qui concerne les intoxications alimentaires.
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Détachement chez RENAULT :Une expérience pilote

13 Février 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #Logistique

sources You Tube

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CACES obligatoires directement sur votre établissement

13 Février 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Logistique

Qu’est-ce que le CACES ?

Le CACES ®, Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité, est un examen destiné à valider la formation du personnel amené à conduire des engins tel que l’exige le code du travail. Le CAC FORMATIONS avec son équipe de formateurs spécialisés (formateurs logistiques ,mais également intervenants techniques spécialisés ,du secteur protégé).Grace à une pédagogie pratique adaptée ,privilégiant l'approche pratique et de terrain.en formation.la derniere journée l'examen CACES  est délivré par un organisme extérieur certificateur (COFRAQ). Ce système se décline en plusieurs grandes familles d’équipement, chaque famille étant composée de sous-catégories regroupant des engins de même type :

Les familles du CACES

Les ponts roulants : R318
Les engins de chantier : R372M
Les nacelles : R386
Les chariots élévateurs : R389
Les grues auxiliaires : R390

Comment obtenir un CACES ?

Lors de l’examen CACES ®, ce sont les connaissances de la réglementation et la capacité à conduire en sécurité qui sont évaluées. Il est donc souvent nécessaire de s’y préparer par une formation théorique et pratique

Théorie
La formation théorique se déroule en groupe, dans une salle de cours et dure généralement une journée (7 heures). La formation théorique est différente selon la famille d’engins : engins de chantiers, chariots de manutention, nacelles, grues auxiliaires, etc.

Pratique
Cette formation, en groupe restreint ,directement sur votre établissement (6 stagiaires maximum), se déroule sur une aire d’exercice spécifique dotée des équipements requis par les recommandations de la CNAMTS  La formation pratique est adaptée spécialement à la catégorie d’engins visée. Par exemple la formation pour la conduite d’une nacelle 3A est différente de la formation pour la conduite d’une nacelle 3B.

L’examen du CACES
A l’issue de la formation, les stagiaires passent l’examen CACES ® afin de valider leur capacité à conduire en sécurité un engin spécifique.
Ce document permettra ensuite à leur employeur de leur délivrer l’autorisation de conduite imposée par le Code du Travail (après vérification de l’aptitude médicale et formation aux risques inhérents aux lieux de travail). L’examen CACES ® comporte une partie théorique et une partie pratique. L’examen est réalisé par un testeur certifié, obligatoirement différent du formateur. Le testeur vérifiera tout le matériel avant le début du test. Un testeur ne peut réaliser plus de 6 tests pratiques par jour.
Si un stagiaire est reçu à l’une des deux parties du test elle lui est acquise pour une durée de 6 mois. Il peut donc repasser uniquement la partie échouée pour obtenir le CACES ®

Vous souhaitez organiser une formation CACES ,pour vos salariés,usagers d'ESAT,directement sur votre établissement? contactez nous directement :secrétariat@cac-formations.fr pour établir votre devis et programme personnalisé.

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