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Hygiène HACCP en Restauration

27 Mars 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #H.AC.C.P Hygiène alimentaire, #Restauration, #Moniteurs d'ateliers

 

La démarche HACCP est une analyse des points critiques et des dangers qu’il faut maîtriser avec de nombreuses étapes afin de pouvoir contrôler l’hygiène dans un établissement. En principe, le processus vise à utiliser des mesures préventives, à faire un contrôle au quotidien et à impliquer les équipes dans les différentes tâches. À présent, cette méthode touche les professionnels de la restauration collective en appliquant les normes dans leurs sociétés.

 

La solution HACCP en restauration

 

Pour assurer la santé des consommateurs, l’hygiène alimentaire se doit d’être irréprochable, surtout quand on parle des enfants et des proches qui mangent dans des restaurations collectives. En effet, la restauration collective réclame un traitement différent concernant les aliments. Ces derniers sont reçus brutes puis transformer, cuisiner, et enfin distribuer par les agents. Ainsi, la préparation et le transport devront être effectués dans les meilleures conditions, notamment suivant les normes HACCP.

Sachant que les bactéries, les germes, les microbes, les allergènes et les moisissures se trouvent constamment dans les aliments, l’objectif est donc d’offrir une meilleure hygiène pour les produits. S’ils viennent à se multiplier, ces bactéries peuvent provoquer des maladies graves et même entraîner la mort. Conscient de ces risques, la réglementation impose le suivi d’une hygiène alimentaire et voir fiche d’angle pour les responsables de la restauration collective.

 

Comment se présentent les procédures HACCP pour l’hygiène alimentaire ?

 

 

Pour favoriser l’application des démarches d’un plan de maîtrise sanitaire, l’État a mis en place des textes de loi spécifiques à chaque processus. Afin d’optimiser l’hygiène alimentaire des consommateurs, les responsables se trouvent dans l’obligation d’assurer l’exécution des normes via une check-list. Toutefois, chacune des démarches se concentre sur l’identification des dangers et des risques en termes de sécurité alimentaire.

 

Les bonnes pratiques HACCP

 

Pour pouvoir certifier une sécurité alimentaire dans un établissement de restauration collective, les responsables doivent suivre des règles strictes. Quand on manipule des denrées alimentaires, il faut se baser sur quatre éléments clés : le stockage, le respect de la nature de chaîne (froid ou chaud), le suivi des températures, le processus de nettoyage et de désinfection des lieux.

 

Le diagnostic d’hygiène alimentaire

 

Si vous êtes à la recherche d’une hygiène alimentaire irréprochable pour votre établissement, vous devez vous assurer d’avoir effectué les points suivants :

  • identifier le secteur qui a besoin d’une mesure corrective ;
  • déterminer les mesures à faire dans un cahier de charges ;
  • mettre à jour les informations contenues pour avoir constamment une référence.

 

L’hygiène du personnel, un critère à ne pas négliger

 

L’un des éléments les plus importants dans la procédure HACCP, c’est l’hygiène que doit avoir le personnel. En général, ce sont les personnes qui transportent les maladies, les bactéries et les agents pathogènes. Étant donné que c’est le personnel qui manipule les denrées alimentaires jusqu’à leur cuisson et leur distribution, il doit être équipé des bons matériels.

Vous devez être strictes sur le port des équipements de travail avant le traitement des aliments. Chaussure, charlotte, gants et blouse font partie des équipements minimums à avoir. Pour ce faire, l’entreprise devra aménager un vestiaire destiné uniquement aux personnels. D’un autre côté, le personnel de la restauration collective devra suivre une formation HACCP et être sensibilisé  aux risques biologiques. Avoir une maîtrise des démarches HACCP, puis connaître la culture en sécurité alimentaire, en désinfection et en nettoyage sont essentiels pour le personnel.

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80% de travailleurs handicapés dans une entreprise de Poitiers

26 Mars 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Espaces Verts, #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers

Les entreprises adaptées permettent aux personnes handicapées de trouver du travail'est le cas dans cette société installée à Poitiers. Reportage de Jérôme Vilain, Thomas Chapuzot et Christophe Pougeas Intervenants : Patrice Caillaud, directeur général de STS, Alexis Villneuve, salarié chez STS et Frédéric Laville, directeur AFTRAL Poitiers, client de STS reportage...

sources You tube

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Trisomie 21 : dans les cuisines du restaurant "Un petit truc en plus"

26 Mars 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers, #H.AC.C.P Hygiène alimentaire, #Restauration

C’est parti pour la phase test, avant son ouverture en septembre, place de la Paix. Le restaurant « Un Petit truc en plus » va employer, en salle comme en cuisine, cinq salariés porteurs d’une trisomie 21. M+ vous entraîne dans les coulisses de cette aventure humaine unique dans le Grand Est, initiée par le Centre de réadaptation de Mulhouse.Reportage..

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Covid 19 et A.A.H dossiers en cours:Les mesures de maintien

25 Mars 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS

 

La secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Santé, Christelle Dubos, se veut « très claire ». Dans une vidéo datée du 20 mars 2020 au matin, mise en ligne sur son compte Twitter, elle annonce le maintien des aides sociales (prime d'activité, AAH, RSA, RSO…) qui seront versées automatiquement par les CAF et la MSA pour le régime agricole (lire ci-dessous). La ministre dit « vouloir rassurer les personnes qui s'inquiètent », notamment « celles qui n'ont pas accès à internet et ne peuvent pas faire leur déclaration trimestrielle », « toutes les prestations seront versées automatiquement sans rupture de droit ». Mesure confirmée par le gouvernement dans un communiqué, ces dispositions devant être « votées en application du Projet de loi d'urgence présenté au Parlement cette semaine ». Ce dispositif mis en place par les CAF permettra la continuité des droits pour celles et ceux qui en ont besoin.

Prorogations en fin de droits

Par ailleurs, les droits à l'allocation adulte handicapé (AAH) et à l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) qui arriveraient à échéance seront automatiquement prorogés de six mois. De la même manière, les droits à la complémentaire santé solidaire et de l'aide au paiement d'une assurance complémentaire de santé dont le bénéfice expirera au cours des prochains mois seront prolongés de 3 mois. Quant aux aides au logement, elles seront automatiquement maintenues. La CNAF (caisse nationale d'allocations familiales) assure qu'elle ne « manquera pas d'informer l'ensemble de ses allocataires sur cette disposition importante dans les prochaines heures ».

 
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Autisme et coronavirus : "La crise sanitaire actuelle fait apparaître l’étendue des dégâts"

24 Mars 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers, #Handicap, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

Le confinement imposé dans le cadre de l’épidémie de coronavirus impacte fortement le quotidien des personnes autistes et de leurs familles. Danièle Langloys, présidente de l’association Autisme France tire la sonnette d’alarme à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, ce jeudi 2 avril:

 

Emmanuel Macron annonce un aménagement des règles de confinement pour les personnes autistes. Ils vont être autorisés à sortir "un peu plus souvent", pour se rendre sur les lieux habituellement fréquentés, "porteurs de repères rassurants". À l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, le chef de l'Etat a adressé un message vidéo aux autistes et à leurs accompagnants, qui connaissent une période "difficile" avec la crise du coronavirus. Un formulaire d'attestation sera adapté spécialement pour eux et leurs accompagnants.

L'inquiétude des associations et des personnels médico-sociaux grandit face aux conséquences dramatiques de l’épidémie de coronavirus pour les personnes autistes et leurs proches. En France, l'autisme est reconnu comme un handicap depuis 1996 et concerne environ 700 000 personnes souffrent de ce que l’on appelle un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Près de 30% d’entre elles présentent une forme sévère de cette pathologie et nécessitent une prise en charge quotidienne. 

"La crise sanitaire actuelle fait apparaître de manière flagrante ce que l'on ne sait toujours pas faire, ou qu’on fait à minima. On mesure l’étendue des dégâts. En particulier en ce qui concerne l’aide aux plus démunis". À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, ce jeudi 2 avril, Danièle Langloys, présidente de l’association Autisme France souhaite lever le voile sur la situation intenable dans laquelle se trouvent actuellement certaines familles. 

L’autisme, un trouble complexe

"Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) est un trouble neurodéveloppemental précoce qui affecte la construction du cerveau, vraisemblablement in utero. Il se manifeste par des difficultés d’interaction et de communication sociale plus ou moins sévères, une tendance à la répétition de comportements ou de discours, un répertoire d’intérêts restreints et stéréotypés ainsi qu’une résistance au changement. Le diagnostic est fondé sur des observations clinique et comportementale. Il est fiable à partir de 18 mois.

Le spectre de l’autisme comporte différents degrés de sévérité, déterminés en fonction du besoin d'assistance. Une personne qui se situe dans le haut du spectre de l’autisme peut avoir besoin d’une aide psychologique ou sociale pour mieux comprendre son environnement, mais rester indépendante et travailler ou avoir une famille. En revanche, à l’autre bout du spectre, on retrouve des personnes très dépendantes qui souffrent d’une forme d'autisme sévère, en général associée à d’autres troubles qui peuvent être cumulatifs : trouble du développement intellectuel, épilepsie , trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité, dyspraxie , troubles anxieux, troubles alimentaires ou troubles du sommeil."

A lire aussi :
Quel pourrait être l'impact de la crise du COVID-19 sur la santé mentale des enfants?

Le confinement impacte particulièrement les personnes autistes

"Les conséquences de cette crise sanitaire diffèrent en fonction de la sévérité du trouble autistique. Les personnes autistes ont beaucoup de mal à appréhender leur environnement et à s’y faire accepter, quel que soit leur niveau de compétences cognitives. Toute perte de repère ou changement d’habitude peut donc être source de stress ou de colère. Sans compter que les personnes autistes sont très anxieuses et font parfois des dépressions sévères. Le confinement pourrait accroître leur sentiment d’angoisse et de frustration

Cette situation induit aussi des difficultés de prise en charge et complique la poursuite des soins essentiels au bien-être des autistes les plus sévères. Cela met potentiellement en danger leur santé, ainsi que celle de leurs familles. Les autistes sévères ont besoin de se défouler et ne comprennent pas la distanciation sociale, donc le port du masque. Cela peut les perturber, les effrayer."

Des risques sanitaires accrus

"Les consignes du gouvernement sont de favoriser le maintien à domicile des personnes en situation de handicap. En principe, les internats qui fonctionnent à temps complet pour les enfants et les adultes sont toujours ouverts, ainsi que les Établissements spécialisés d’aide par le travail (Esat). Par mesure de précaution, les sorties y sont suspendues jusqu'à nouvel ordre et les visites interdites (sauf autorisation exceptionnelle). Mais en réalité, certains de ces établissements ont fermé pour protéger patients et soignants. Les externats, eux, sont fermés mais tenus de maintenir un service minimum d'assistance aux familles.

En effet, qu’elles soient confinées dans des structures spécialisées, ou encadrées par leur famille, les personnes autistes sont exposées comme tout le monde au risque de contamination directe ou environnementale. Le virus ne s’arrête pas aux portes des établissements et des foyers.

 

Malheureusement, dans le contexte actuel, les professionnels du médico-social ne sont pas prioritaires pour bénéficier de stocks de masques, de gants ou de blouses. Cela pose un problème dans les internats encore ouverts, car si les personnes autistes y sont confinées, leurs encadrants, eux, ne le sont pas systématiquement. De même, l’accompagnement à domicile pour soutenir les familles est quasi-impossible :  sans protection, le risque de contamination pour la personne autiste, la famille et le professionnel est trop important."

La détresse des familles

"Du fait de la fermeture de certaines structures médico-sociales, les familles ont du accueillir leur enfant à la maison. D'autres ont fait le choix de retirer leur enfant de l'internat juste avant le confinement. Dans des conditions dramatiques : la continuité des soins n’est pas toujours assurée, et les familles doivent réapprendre à vivre avec leur enfant au quotidien. Elles doivent assurer les soins, l’assister pour ses besoins élémentaires, assurer la scolarisation à domicile, gérer les crises et les conflits éventuels... Très souvent ce sont d’ailleurs des femmes seules qui gèrent des adolescents ou de jeunes adultes.

Sans le soutien d’un éducateur spécialisé, d’un psychologue, d'un pédopsychiatre ou d'un accompagnateur de vie scolaire, les proches doivent s'improviser enseignants, éducateurs, psychomotriciens…. Ils sont parfois confrontés à des enfants, des adolescents, des adultes qui ne parlent pas, qui ne sont pas propres, et sont parfois violents. C’est ingérable. D’autant qu’on peut avoir plusieurs enfants autistes… Le manque de solutions de répit va accroître l’épuisement des familles qui appellent déjà au secours."

 

 

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Covid 19 Modalites d''accueil dans les établissements médico-sociaux

24 Mars 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS

 
 
 

 

Voilà plusieurs jours que la population française est confinée. De nombreuses inquiétudes et interrogations émergent notamment de la part des personnes handicapées et de leurs proches. Pour les centraliser, le Comité interministériel du handicap (CIH) a mis en place une foire aux questions (FAQ) et s'engage à apporter quotidiennement des réponses pratiques pour « les protéger et les accompagner au mieux » ,que nous vous invitons à découvrir:

• Pendant la durée du confinement, toute nouvelle admission en structure médico-sociale est-elle suspendue ?

Si aucune nouvelle admission ne peut être faite en externat, la règle est différente pour les internats où il est admis le principe :

  • d'une nouvelle admission en urgence, du fait de l'hospitalisation d'un aidant ou des risques pris à laisser en confinement une personne au domicile de l'aidant qui ne fait plus face à la charge de l'accompagnement ;
  • d'un retour après hospitalisation d'un résident, afin de ne pas surcharger l'activité hospitalière, si le retour chez un proche aidant n'est pas envisageable.

Dans tous les cas, l'admission ou le retour dans la structure d'un résident doivent s'accompagner d'une période totale de confinement en chambre individuelle de 14 jours, avec surveillance médicale rapprochée à l'entrée et à chaque jour du confinement.

• Est-ce que mon proche accueilli en structure médico-sociale avec hébergement y sera confiné pendant 45 jours ?

A ce jour, la durée de confinement, annoncée le 16 mars 2020 par le Président de la République, est de 15 jours renouvelable.

• Comment joindre l'établissement et le service médico-social qui accompagne habituellement mon proche ?

Chaque direction met en place un numéro d'astreinte joignable 7 jours sur 7 à l'attention de l'autorité de tutelle et des familles. Chaque direction a la responsabilité de donner l'information expresse aux personnes et aux familles du numéro qui peut être joint à tout moment en cas de difficulté. Il appartient à chaque organisme gestionnaire d'organiser les modalités de mise en place de l'astreinte (possibilité d'une première ligne et d'une seconde ligne) et de susciter le cas échéant une coopération entre opérateurs pour un numéro d'appel unique à l'attention des personnes et des familles.

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CORONAVIRUS :Quels changements pour les professionnels du secteur-médico-social

23 Mars 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Accompagnement psychologique, #Accompagnement professionnel

 
 

Voilà plusieurs jours que la population française est confinée. De nombreuses inquiétudes et interrogations émergent notamment de la part des personnes handicapées et de leurs proches. Pour les centraliser, le Comité interministériel du handicap (CIH) a mis en place une foire aux questions (FAQ) et s'engage à apporter quotidiennement des réponses pratiques pour « les protéger et les accompagner au mieux ».   Douze interrogations concernent notamment les changements pour les professionnels du médico-social,que nous vous invitons à découvrir:

1 • Que signifie assurer la continuité de l'accompagnement médico-social ?
Par principe de précaution, l'activité habituelle des externats enfants et adultes est suspendue pour favoriser le maintien à domicile des personnes. Dans la mesure des capacités et des ressources disponibles, l'accompagnement médico-social se maintient, mais sous des formes différentes que celles mises en œuvre habituellement. La nature et la fréquence des interventions sont amenées à changer, pour tenir compte des besoins prioritaires et des ressources disponibles.

Ce n'est plus une activité « dans les murs » mais des modalités diverses d'activité « hors les murs » qui sont mobilisées. Les équipes qui travaillent habituellement en externat sont autorisées sur le plan réglementaire à intervenir au domicile des personnes, sur des gestes ou des temps où les proches aidants ne peuvent pas prendre le relais. Les équipes des SESSAD, des SAVS, des SAMSAH et des SSIAD sont mobilisées également par les établissements et services pour intervenir prioritairement au domicile des personnes.

Une attention est prêtée à la capacité des familles et des proches aidants à soutenir à court terme et sur la durée la prise en charge de leur proche. Afin d'éviter une rupture de parcours et/ou l'épuisement de l'aidant, les intervenants médico-sociaux au domicile veillent à repérer les facteurs de fragilisation de l'aidant et proposent des temps de répit et/ou l'orientation en accueil temporaire de la personne aidée, en concertation avec chacun.

2 • Pourquoi les professionnels médico-sociaux sont maintenus en activité ?
Les professionnels du secteur médico-social assument des missions conjointes de soins, de rééducation, d'éducation et de pédagogie auprès des personnes en situation de handicap.

Ces prestations sont notifiées par la MDPH au titre de la compensation collective que la solidarité nationale organise pour les personnes en situation de handicap. A ce titre, les professionnels du secteur médico-social assument, comme les professionnels hospitaliers, des missions incompressibles nécessaires à la continuité des accompagnements en gestion de crise. C'est pourquoi l'Etat met en place un service de garde d'enfants pour les professionnels du secteur médico-social.

3 • Vais-je être obligé(e) de travailler pour un autre employeur ?
De par le contexte de gestion de crise, les différents organismes gestionnaires médico-sociaux du territoire sont invités à organiser sur le territoire la complémentarité de leurs actions au service des personnes et de leurs familles. Ils sont notamment invités à s'entraider en cas de difficulté à assurer des effectifs en nombre suffisant. Un appel à candidatures sera fait par la direction de l'établissement pour recenser les professionnels volontaires pour intervenir auprès d'un autre organisme gestionnaire. Il est alors fait par la direction de vote établissement une mise à disposition temporaire. Vous restez salarié et rémunéré par votre employeur habituel.

4 • Une personne accueillie en structure d'hébergement est hospitalisée pour cause de suspicion ou d'infection avérée par le Coronavirus. En qualité de professionnel du secteur médico-social, comment puis-je venir en soutien de la continuité d'accompagnement et des professionnels de l'hôpital ?
Avec les proches aidants, vous êtes celui ou celle qui connaissez le mieux les habitudes de vie de la personne et les points de vigilance. Il est important que vous transmettiez au service hospitalier d'accueil la fiche des habitudes de vie et que vous puissiez répondre aux questions des professionnels hospitaliers qui vont assurer les soins au quotidien. Ils ne connaissent pas tous comme vous les particularités d'accompagnement des différents types de handicap (communication non verbale, évaluation de la douleur, repérage des troubles somatiques, habitude de vie pour manger, se déplacer, se laver et dormir).

En vous protégeant, vous pouvez accompagner la personne à l'hôpital et aider à la bonne transmission des informations auprès de l'équipe hospitalière. Au sein de la structure médico-sociale d'hébergement, il est procédé à une désinfection complète de la chambre et de son environnement ; une vigilance est observée pour repérer et confiner les personnes présentant des symptômes type fièvre et toux.

5 • Je travaille dans une structure d'accueil temporaire. Est-ce qu'elle va fermer ?
Les ARS organisent en lien avec les organismes gestionnaires l'identification de la ou des structures d'accueil temporaire qui doivent rester ouvertes sur le territoire pour assurer l'accueil en urgence de personnes handicapées vivant à domicile dont l'accompagnement ne peut plus être assuré par les services habituels ou dont le proche aidant est hospitalisé ou nécessite du répit.

Si votre structure d'accueil temporaire est fléchée comme structure de recours pour le territoire dans le cadre de la gestion de crise, alors votre structure restera ouverte ; ses capacités d'ouverture pourront être adaptées en fonction du nombre de personnes à accueillir et des ressources disponibles.

Si une personne dont le proche est hospitalisé pour infection par le Coronavirus doit être accueillie en urgence dans votre structure d'accueil temporaire, la personne est accueillie dans une zone de confinement prévue par la structure et isolée dans sa chambre jusqu'à nouvel ordre. L'objectif est d'éviter d'hospitaliser la personne dans un contexte de surcharge de l'activité hospitalière.

6 • Je travaille dans un CAMSP ou dans un CMPP. Est-ce que ma structure ferme ?
Les CAMSP et les CMPP sont des établissements médico-sociaux organisant des activités et des consultations en ambulatoire. Ils sont maintenus en activité pour projeter leurs interventions et leurs ressources prioritairement en soutien de la continuité d'accompagnement au domicile des personnes.

7 • Je travaille dans un SESSAD ou un SAVS ou un SAMSAH. Est-ce que je vais travailler différemment ?
Les SESSAD, les SAVS et les SAMSAH sont mobilisés prioritairement pour intervenir au domicile des personnes habituellement accueillies en externat. Ces services peuvent alors sur décision de la direction être renforcés par les effectifs des externats qui ont suspendu leur activité. La nature et la fréquence des interventions habituelles sont amenées à évoluer pour tenir compte des besoins prioritaires des personnes, celles déjà accompagnées par les SESSAD, SAVS et SAMSAH mais aussi les besoins des nouveaux bénéficiaires précédemment accompagnés en externat.
 
8 • Je travaille dans un centre de rééducation professionnelle et de pré orientation, est-ce que ma structure ferme ?
Ils seront fermés et la formation à distance sera mise en œuvre chaque fois que possible. Les professionnels rendus disponibles restent mobilisés par le gestionnaire pour renforcer les accompagnements sur d'autres structures de l'organisme gestionnaire ou sont mis à disposition, avec l'accord des professionnels et sur la base du volontariat, d'autres organismes gestionnaires ayant besoin de renfort sur le territoire.


9 •Je suis stagiaire en formation dans un centre de rééducation professionnel ou dans un centre de pré orientation, ma rémunération en tant que stagiaire va-t-elle être maintenue même si le centre est fermé ?
Si votre centre de rééducation professionnelle ou de pré orientation est en capacité  d'assurer  la poursuite de la formation à distance, vous continuez la formation proposée. Si la session de formation est suspendue, elle reprendra, quand cela sera possible, au stade où elle a été arrêtée. Dans tous  les  cas,  le  principe  est  le  maintien  d'une  rémunération  pour  le  bénéficiaire  de  la formation. Ainsi, si vous être stagiaire en CRP ou CPO, votre rémunération est maintenue même si la formation est suspendue.


 

10 • Ne peut-on pas mobiliser les psychologues pour constituer une cellule d'écoute sur les territoires ?
L'initiative locale est laissée aux libéraux. Mais les psychologues salariés des ESMS sont impliqués comme tous les autres professionnels dans la continuité de l'accompagnement en appui du domicile: Ceci est une clause obligatoire de fonctionnement des externats fermés pendant la période de confinement.

11 • Si je ne travaille pas en appui du domicile des personnes, à quels autres besoins puis-je répondre ?
Les professionnels des externats et des services mobiles (SESSAD, SAVS, SAMSAH, etc…) sont mobilisés prioritairement en appui de la continuité d'accompagnement au domicile des personnes. Ils sont fléchés également pour intervenir en appui des structures d'hébergement qui ne peuvent pas fermer (comme les internats pour enfants et les structures types FH, FAM, MAS) et dont les effectifs d'encadrement doivent être prioritairement sécurisés.

Afin de soutenir la qualité et la personnalisation des accompagnements dans cette période de crise, il est recommandé, autant que possible, de permettre aux équipes des externats et des services mobiles de commencer à intégrer les structures adultes pour prise en compte des besoins personnalisés, avant même que les difficultés de personnel demandent une organisation de suppléance en urgence. Cela favorise la sérénité du cadre de travail pour les professionnels et une continuité d'accompagnement pour les résidents.


12 • Une personne accueillie en structure d'hébergement est hospitalisée pour cause de suspicion ou d'infection avérée par le Coronavirus. En qualité de professionnel du secteur médico-social, comment puis-je venir en soutien de la continuité d'accompagnement et des professionnels de l'hôpital ?
Avec les proches aidants, vous êtes celui ou celle qui connaissez le mieux les habitudes de vie de la personne et les points de vigilance. Il est important que vous transmettiez au service hospitalier d'accueil la fiche des habitudes de vie et que vous puissiez répondre aux questions des professionnels hospitaliers qui vont assurer les soins au quotidien. Ils ne connaissent pas tous comme vous les particularités d'accompagnement des différents types de handicap (communication non verbale, évaluation de la douleur, repérage des troubles somatiques, habitude de vie pour manger, se déplacer, se laver et dormir). En vous protégeant, vous pouvez accompagner la personne à l'hôpital et aider à la bonne transmission des informations auprès de l'équipe hospitalière. Au sein de la structure médico-sociale d'hébergement, il est procédé à une désinfection complète de la chambre et de son environnement ; une vigilance est observée pour repérer et confiner les personnes présentant des symptômes type fièvre et toux.

 
 
 
 
 
 
 
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Covid 19: Mesures pour les travailleurs d'ESAT

22 Mars 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers

La conjoncture pousse à mettre en place des mesures de vigilance renforcée dans l'emploi. Qu'en est-il des travailleurs en Esat (Etablissements et services d'aide par le travail) ? Le gouvernement considère que « du fait de leur handicap, ils peuvent présenter des risques de complication de santé associées qui les rendent plus vulnérables face à l'épidémie ». Des mesures ont donc été rendues publiques le 16 mars 2020 par le secrétariat d'Etat au Handicap. Ces établissements doivent dès à présent organiser la réduction de leurs activités au « strict minimum », et procéder à la fermeture de tous les lieux de restauration ouverts au public. Cette réduction doit également concerner les mises à disposition et les unités de travail « hors les murs » mais, selon le gouvernement, « en tenant compte des spécificités de cette activité professionnelle ».

L'Etat promet de mettre en œuvre des mesures d'accompagnement économique. Mais il est rappelé que des mesures de droit commun sont mobilisables immédiatement : délais de paiement des échéances sociales et fiscales, remise d'impôt et rééchelonnement des crédits bancaires. Enfin, pour amplifier l'efficacité des réponses auprès des personnes en situation de handicap, les professionnels d'Esat sont appelés à venir renforcer les capacités d'accompagnement de ce public maintenu à domicile.

Fermeture des centres de rééducation professionnelle

Le gouvernement annonce par ailleurs la fermeture des centres de rééducation professionnelle (CRP) et de pré-orientation et la mise en œuvre de la formation à distance à chaque fois que possible. Les professionnels rendus disponibles par cette fermeture/formation à distance restent mobilisés pour soutenir les autres accompagnements et accueils nécessaires.

Des règles pour les centres de formation des apprentis

De nombreux apprentis en situation de handicap sont également concernés par les règles appliquées dans les Centres de formation des apprentis (CFA). Les voici :

  • Le « coût contrat » est maintenu et sera payé par les OPCO (Opérateurs de compétence). Les CFA ne pourront donc pas avoir accès à l'activité partielle, sauf décision de fermeture par la préfecture.
  • Les jeunes en formation devront rejoindre leur entreprise. Si celle-ci est en activité partielle, ils en bénéficieront au même titre que les salariés ; leur rémunération sera maintenue.

Les salariés en contrat de professionnalisation bénéficieront des mêmes mesures.
 
Pour les organismes de formation, le principe est de privilégier le maintien de l'activité lorsque les formations peuvent se poursuivre par un enseignement à distance (des outils et contenus numériques doivent être mis à disposition par le ministère du travail) et donc le maintien du financement de la prestation par leur financeur. Dans tous les cas, les bénéficiaires demandeurs d'emploi en cours de formation voient leur rémunération de stagiaire de la formation professionnelle garantie pendant la période de suspension, jusqu'à la fin de la formation.

Pour les emplois en milieu ordinaire

Suite aux décisions du Premier ministre du samedi 14 mars, les recommandations sanitaires touchent pleinement le milieu du travail.

1. Le télétravail devient la règle impérative pour tous les postes qui le permettent
Le moyen le plus efficace pour lutter contre la diffusion du coronavirus est de limiter les contacts physiques. Près de 8 millions d'emplois (plus de 4 emplois sur 10) sont aujourd'hui compatibles avec le télétravail dans le secteur privé.
 
2. Les règles de distanciation pour les emplois non éligibles au télétravail doivent impérativement être respectées
Les gestes barrière et les règles de distanciation au travail sont impératifs, c'est-à-dire limiter au strict nécessaire les réunions, ainsi que les regroupements de salariés dans des espaces réduits, annuler ou reporter les déplacements non indispensables doivent être annulés ou reportés.

3. Les restaurants d'entreprise peuvent rester ouverts mais doivent être aménagés, notamment via l'étalement des horaires, afin de laisser un mètre de distance entre les places à table.

4. Toutes les entreprises concernées par l'arrêté de fermeture du 14 mars 2020 (restaurants, cafés, magasins…)  sont éligibles à l'activité partielle, dès aujourd'hui. Un décret doit être pris dans les tous prochains jours pour réformer le dispositif d'activité partielle, afin de couvrir 100% des indemnisations versées aux salariés par les entreprises, dans la limite de 4,5 SMIC. Ce dispositif est activable en ligne sur www.activitepartielle.emploi.gouv.fr/. Le gouvernement promet que ces autorisations sont attribuées en moins de 48 ans mais se dit conscient que ces délais pourraient s'allonger face à l'afflux des demandes. Pour ne pas pénaliser les entreprises, le ministère du Travail a décidé d'accorder aux entreprises un délai de 30 jours pour déposer leur demande, avec effet rétroactif.

Les indépendants et les employés à domicile ne sont aujourd'hui pas éligibles au dispositif d'activité partielle. Une solution d'indemnisation sera présentée dans les tout prochains jours.

5. Les solutions pour les parents d'enfants
Si le télétravail n'est pas possible et que vous n'avez pas de solutions de garde pour vos enfants, vous pouvez demander un arrêt de travail indemnisé, sans délai de carence, et valable le temps que durera la fermeture de sa structure d'accueil. Cette mesure est dédiée aux parents d'enfants de moins de 16 ans mais une dérogation s'applique à ceux qui sont en situation de handicap, sans limite d'âge (une barrière d'âge fixée à 18 ans a finalement été levée). Il s'agit d'un arrêt maladie qui ne nécessite pas d'aller chez le médecin pour obtenir un certificat. Ce congé est fractionnable. L'employeur ne peut refuser cet arrêt ; il doit le déclarer et envoyer l'attestation à l'assurance maladie. Toutes les informations sur le site https://declare.ameli.fr/

Garde pour les enfants des pro du médico-social

Les professionnels du secteur médico-social figurent parmi les « personnels prioritaires » pour la mobilisation des systèmes de gardes d'enfants organisés par l'Education nationale au sein des écoles. Cela concerne, notamment, dans le champ du handicap, ceux travaillant dans les établissements pour personnes handicapées, services d'aide à domicile, services infirmiers d'aide à domicile, lits d'accueil médicalisés et lits halte soins santé, nouveaux centres d'hébergement pour sans-abris malades du coronavirus et établissements d'accueil du jeune enfant maintenus ouverts.

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ESAT et Covid-19 : Le point sur les mesures et changements

22 Mars 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Accompagnement professionnel

 

 Quels changements opérés dans les ESAT ? Après plusieurs jours de confinement, des interrogations émergent en cas de handicap.  En ces temps difficiles,la rédaction fait le point:

 
 

Voilà plusieurs jours que la population française est confinée. De nombreuses inquiétudes et interrogations émergent notamment de la part des personnes handicapées et de leurs proches. Pour les centraliser, le Comité interministériel du handicap (CIH) a mis en place une foire aux questions (FAQ) et s'engage à apporter quotidiennement des réponses pratiques pour « les protéger et les accompagner au mieux ». Des pages de conseils pratiques, que nous avons découpées en rubriques à découvrir intégralement dans notre onglet Flash Actus ( https://informations.handicap.fr/a-covid-19-toutes-les-reponses-cas-de-handicap-12732.php  ). Elles seront régulièrement réactualisées selon les problématiques et les difficultés qui se manifesteront au fil des jours. Une interrogation concerne notamment les changements opérés dans les ESAT (établissements et services d'aide par le travail).

• Je gère un ESAT, que va-t-il se passer ?

Les travailleurs handicapés fragiles doivent être maintenus à domicile, en télétravail ou non. Les ESAT doivent organiser la réduction de leurs activités au strict minimum, et la fermeture de tous les lieux de restauration ouverts au public. Cette réduction doit également concerner les mises à disposition et les unités de travail « hors les murs » en tenant compte des spécificités de cette activité professionnelle.

L'organisme gestionnaire engage sans délai une concertation étroite avec les employeurs concernés et les travailleurs en priorisant les mesures de protection de la personne. Afin de ne pas conduire à des ruptures de services essentiels, il conviendra néanmoins de construire les continuités d'activité nécessaire pour les secteurs de sous-traitance et de prestations sensibles, notamment ceux liés au fonctionnement des établissements médico-sociaux (blanchisserie, nettoyage, restauration collective etc). Le délai d'adaptation des activités est fixé au 18 mars 2020. Pour ce faire, après avoir procédé au repérage des travailleurs handicapés présentant des risques de complications de santé et employés sur ces activités, et mis en œuvre les mesures de protection de ces travailleurs en organisant leur maintien au domicile, les organismes gestionnaires, en lien avec les Agences régionales de santé, devront, aux côtés de leurs commanditaires, organiser les conditions de maintien de ces services y compris en trouvant les relais auprès d'autres prestataires.

Les fermetures d'activité devront être accompagnées d'une concertation par les gestionnaires avec les travailleurs, leurs proches, leurs structures d'hébergement et leurs services d'accompagnement dans la vie quotidienne afin d'organiser dans les bonnes conditions, sans risque d'isolement, le maintien au domicile, qu'il soit personnel ou collectif. Le gouvernement soutient tous les gestionnaires du secteur protégé confrontés à ce contexte exceptionnel. Des mesures d'accompagnement économique seront mises en œuvre, à la hauteur de l'impact de la crise. D'ores et déjà, il est rappelé les mesures mobilisables immédiatement : délais de paiement des échéances sociales et fiscales, remise d'impôt et rééchelonnement des crédits bancaires. Pour amplifier l'efficacité des réponses auprès des personnes en situation de handicap et la prévention de l'isolement, les professionnels d'ESAT sont appelés à venir renforcer les capacités d'accompagnement des personnes en situation de handicap maintenues à domicile.

 

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