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Insertion en milieu Ordinaire:Bravo Jean -Philippe!

26 Juin 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #insertion par l'économique, #Moniteurs d'ateliers

Pontivy. Jean-Philippe, de l’Esat au CDI en quelques mois

Travailleur Esat à Pontivy jusqu’à l’an dernier, Jean-Philippe, 32 ans, vient de décrocher un CDI à la base Intermarché de Saint-Gérand. Un cas encore trop rare dans les entreprises, que le groupe ITM Lai et l’établissement souhaitaient mettre en avant, lors de la signature, mercredi 24 juin.

Jean-Philippe Dorge, au centre, signe son CDI entouré des responsables de la base Intermarché et de l’Esat du Pigeon-Blanc, mercredi 24 juin.
Jean-Philippe Dorge, au centre, signe son CDI entouré des responsables de la base Intermarché et de l’Esat du Pigeon-Blanc, mercredi 24 juin. 

  

Ancien travailleur Esat du Pigeon-Blanc à Pontivy, Jean-Philippe Dorge, 32 ans, vient de signer son premier CDI, à la base Intermarché de Saint-Gérand. Un cas encore trop rare dans les entreprises, que le groupe ITM Lai et l’établissement souhaitaient mettre en avant, lors de la signature, mercredi 24 juin.

 

« Loin d’être évident »

Cet ancien ouvrier de l’atelier de confection de palettes, a été mis à disposition de l’entreprise par l’ESAT, l’an dernier. Un essai dans un milieu ordinaire qui s’est avéré concluant, puisque Jean-Philippe a décroché un CDD, avant d’être embauché au service contenants, en charge de stocker et remettre à disposition les supports de préparation (palettes, combis…).

 

« Jean-Philippe s’est parfaitement intégré à une équipe déjà constituée de longue date, il a démontré beaucoup d’engagement dans son travail. C’est une personne discrète mais qui a le sens du travail en équipe. C’est loin d’être évident de quitter un ESAT pour travailler en milieu ordinaire, la motivation de Jean-Philippe et l’accompagnement réalisé par les équipes de l’ESAT et d’ITM LAI ont permis d’arriver à ce beau résultat », salue l’entreprise.

L’an dernier, Benoît Le Net, lui aussi mis à disposition par le Pigeon-blanc, avait montré la voie en décrochant un CDI sur la base voisine de Neulliac. Un partenariat heureux entre l’Esat et l’entreprise de logistique, amené à se poursuivre!

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ESAT ,E.A Bien reprendre son travail: Hygiène ,gestes barrières de prévention face au coronavirus

18 Juin 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #Entreprise adaptée, #Hébergement Vie sociale, #social, #société

Bien reprendre son travail,après cette longue période de confinement,mais aussi acquérir les gestes  barrières essentiels en matière d'hygiène...Essentiel!

-Mieux comprendre de façon les régles de base en matière d'hygiène et de gestes barrière et les appliquer de façon simple et pratique,pour les usagers et salariés des établissements de travail protégé.

Ce long vide source d'angoisse aussi pour certains est repris également autour d'une formation accessible à tous lisants et non lisants.Conçue par l'équipe pédagogique du CAC FORMATIONS,sous la direction technique du docteur BOUISSET,elle est réalisable directement sur votre établissement,sur une durée d'une journée ,en groupe de travail.Destinée au usagers elle est accessible également aux personnels d'encadrement ( moniteurs d'ateliers et de services).

Vous souhaitez  mettre en place cette action de formation: Contactez nous par courriel :secrétariat@cac-formations.net .Nous vous établirons votre devis et programme sur mesure ( France entière).

ESAT ,E.A Bien reprendre  son travail: Hygiène ,gestes barrières de prévention face au coronavirus
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17 Juin 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS

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Le premier village ALZEIHMER

8 Juin 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

C’est parti pour le Village landais Alzheimer !

 
Basé à Dax, cette structure unique en France va accueillir ses 90 premiers résidents avec des commerces et des associations ouverts sur l’extérieur ainsi qu’un centre de recherche…
 

Nous l’attendions avec impatience, nous en avons d’ailleurs parlé à plusieurs reprises : Le Village Landais Alzheimer va accueillir ces premiers résidents !


On rappelle que ce village, « une expérimentation unique en France », ne sera pas un centre Alzheimer comme les autres. En effet, les résidents, appelés villageois, y déambuleront librement dans un vaste parc paysager de 5 hectares, avec « un accompagnement centré sur la personne et des approches non-médicamenteuses » reposant notamment sur « des activités thérapeutiques permettant de préserver au mieux les capacités cognitives et pratiques des résidents ».


90 villageois répartis dans trois quartiers…

32 résidents arriveront le 11 juin, 30 autres le 25 juin et 28 le 9 juillet. Sur le premier groupe de villageois, 24 personnes arrivent de leur domicile, 5 d’EHPAD, 2 d’Unité Cognitivo-Comportementales (UCC) et un résident d’Unité d’Hébergement Renforcé (UHR).

Le Village Landais Alzheimer est organisé en quatre quartiers : Chalosse, Côte atlantique, Haute-Landes et Bas-Armagnac, histoire de ne pas dépayser ses habitants. 3 de ces quartiers seront occupés, tandis que le dernier quartier (qui pourra accueillir 30 personnes), destiné à recevoir les villageois en accueil de jour ou en hébergement temporaire, permettra une souplesse de gestion dans les prochaines semaines, notamment s’il s’avère nécessaire de devoir isoler une personne atteinte du Coronavirus. Il ouvrira en septembre prochain en fonction de l’évolution de l’épidémie.


Une ouverture impactée par le Coronavirus…


Deux ans jour pour jour après la pose de la première pierre, et dans un contexte fortement impacté par la pandémie de coronavirus, le Village Landais Alzheimer, initié et porté par le Conseil départemental des Landes avec le soutien de l’Agence régionale de santé, peut accueillir ses premiers résidents.

« C’est un soulagement pour les malades, leurs proches et les professionnels de ce lieu expérimental unique en France », relève Xavier Fortinon, président du Département des Landes. La crise sanitaire a conduit à l’interdiction des entrées en Ehpad en France dès le mois de mars. L’accueil des résidents au sein du Village Landais Alzheimer, initialement prévu pour début avril, n’a donc pas pu être effectué. Suivant les recommandations du ministère de la Santé, chaque résident devra, pour faire son entrée au Village, subir un test virologique. Une fois le résultat négatif avéré, il pourra emménager. Une période de quatorzaine sera alors à respecter.


La configuration de la partie hébergement du Village est propice à une prise en charge qualitative au niveau sanitaire : avec ses quatre quartiers isolés, composés chacun de quatre maisonnées d’habitation pouvant accueillir 7 à 8 personnes, il est possible de ne pas confiner les résidents en chambre. Ces derniers seront donc libres de circuler dans leur maisonnée de 300 m². Les professionnels eux aussi travailleront à cette échelle, en étant spécifiquement affectés à une maisonnée par quatorzaine.

Les promenades dans le parc seront autorisées, mais le résident devra être accompagné pour s’assurer du respect des règles de distanciation. D’autre part, l’organisation des admissions est établie pour que les différentes familles et villageois ne se croisent pas, avec des horaires, des entrées et des portails différents. Le nombre de personnes présentes par maison sera limité à 10, professionnels et résidents compris et un professionnel sera nommé pour chaque arrivée de villageois.


Une vie de quartier toujours en stand-by…

C’est aujourd’hui une belle étape de la vie du Village qui est franchie, avec l’accueil des premiers résidents, après deux ans de travaux. Une autre facette du projet reste cependant en suspens : l’ouverture sur la vie sociale. En effet, le contexte pandémique contraint à reporter l’ouverture au grand public des commerces et services de la Bastide (médiathèque, auditorium, coiffeur, café-restaurant, centre de santé…).

De même, les 120 bénévoles qui accompagnent le projet depuis 2016 doivent attendre pour apporter leur contribution essentielle à la vie quotidienne du Village et des villageois. Le réseau associatif local de plus de 400 associations a été sollicité afin que cette structure s’ouvre à la vie et à la ville, avec, grâce à l’implication des bénévoles, un temps d’accompagnement différent de celui qui existe dans les établissements habituels.


Ce village se présente ainsi comme un futur lieu d’innovation en matière de prise en charge de la maladie d’Alzheimer. Les villageois y mèneront une vie la plus normale possible : ils feront leurs courses, iront chez le coiffeur, au bistrot, au resto, ainsi qu’au théâtre. Une vie enrichie par l’apport de bénévoles extérieurs, qui complèteront idéalement le travail des professionnels de santé.


Un centre de recherche…

Le Village accueillera un Centre ressources pour la recherche médicale associant les spécialistes français de la maladie d’Alzheimer et la formation des professionnels de la santé et de la gestion médico-sociale afin de diffuser les meilleures pratiques thérapeutiques.

Autre aspect innovant dans ce domaine, le programme d’évaluation de l’impact du Village de l’Inserm et l’étude Innov’Pad sur les projets innovants de prise en charge de la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées se sont adaptés afin de pouvoir être menés dans ce contexte particulier.


En France, près de 900.000 personnes sont touchées de maladie de type Alzheimer, avec 225.000 nouveaux cas chaque année, le nombre de patients devrait dépasser le million de cas en 2020 et 2 millions en 2040. Dans les Landes, le nombre de malades d’Alzheimer et maladies apparentées est estimé à 8.000.

Pour plus d’information sur la structure, cliquez ici

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7 Juin 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #Accompagnement psychologique

 Il était temps !  C’est presque un cri du cœur qu’expriment ces travailleurs dans l’atelier de conditionnement de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) La Chartreuse de l’association Gabriel-Deshayes, à Brec’h (Morbihan). Le retour au travail était très attendu.  Certains d’entre eux vivent seuls et cela devenait pesant. On risquait des cas de décompensation psychique , indique Marie-Laure Le Corre, la directrice générale de l’association.

La structure, spécialisée dans l’accueil des handicapés sensoriels (surdité et/ou cécité), accompagne un millier d’adultes et enfants dans 16 établissements et services. À l’Esat, où 46 personnes travaillent habituellement,  on fonctionne en demi-groupe depuis presque un mois et on espère reprendre un fonctionnement normal en septembre », explique Philippe Puill, moniteur de l’atelier conditionnement.

 

« Leurs mains sont leurs yeux »

Pour le moment, les travailleurs non-voyants ne sont pas encore revenus. La semaine prochaine leur sera réservée pour qu’ils s’approprient les locaux quelque peu adaptés aux gestes barrières.  C’est compliqué pour eux, leurs mains sont leurs yeux, précise Charlotte Delamarre Hoareau, monitrice d'atelier de l’atelier chaiserie. On essaiera de limiter au maximum le toucher des objets, des meubles, et exceptionnellement, pour la reprise, ils auront leur canne pour se déplacer. 

 

L’atelier repassage de l’Esat fonctionne désormais comme un drive pour que les particuliers qui viennent déposer le linge ne rentrent pas dans les locaux. | OUEST-FRANCE

 

L’organisation évolue au jour le jour

L’organisation évolue au jour le jour.  On s’adapte, assure Céline Le Dref, cheffe de service de l’Esat. On s’était projeté mais parfois le fonctionnement est plus compliqué que prévu. » D’autant que la répétition de certains gestes barrières génère parfois des troubles du comportement, réveille des peurs, chez certains travailleurs.  Les professionnels sont là pour désamorcer ce genre de situations avec bienveillance », explique encore Céline Le Dref. On prend le temps de discuter de leur ressenti devant ces nouvelles manières de travailler », ajoute l’animatrice.

 

 

 

« Rien n’a repris »

Même organisation au sein de l’atelier traiteur, visières de protection, masques, etc. Il continue de fonctionner malgré un carnet de commandes vide.  Rien n’a repris »,souffle Céline Le Dref. Un manque à gagner qui sera impossible à rattraper.  C’est la moitié du chiffre d’affaires des ateliers de l’Esat. 

 

Mais aux fourneaux, tout le monde s’active pour mitonner le repas des autres travailleurs et des personnels de Gabriel-Deshayes. Sylvie Morisset, l’animatrice d’atelier, s’enthousiasme :  C’est tout nouveau pour eux. Avant, c’était assuré par un prestataire. C’est de la vraie cuisine avec de nouveaux plats, différents de ce qu’on prépare habituellement pour les cocktails. » Et pour preuve, derrière elle, d’alléchantes tartes aux fraises en cours de montage.

sources Ouest -France

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Crise économique. L’emploi des travailleurs handicapés protégé en Esat

3 Juin 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #VIE SOCIALE, #social

Dans les Établissements et services d’aides par le travail (Esat), l’emploi et les revenus des travailleurs handicapés ne sont pas menacés par la crise économique. Toutefois, Sébastien Desloges, directeur du pôle Esat et Orientation professionnelle de la Mutualité Finistère et du Morbihan s’inquiète des conséquences que le manque de travail à proposer pourrait avoir si la situation perdure.

Le conditionnement, le cartonnage, comme la blanchisserie font partie des activités proposées dans les Esat aux travailleurs handicapés.
Le conditionnement, le cartonnage, comme la blanchisserie font partie des activités proposées dans les Esat aux travailleurs handicapés.

 

Dans la foulée de la crise sanitaire liée au Covid-19, le monde économique est secoué par une crise qui s’annonce historique. Si nombre de salariés sont encore dans une situation de chômage partiel, la hausse de 22 % d’inscriptions à Pôle Emploi au mois d’avril symbolise à elle seule l’impact du coronavirus sur l’emploi. Qu’en sera-t-il pour les 2,8 millions de personnes en situation de handicap ? Avant la crise déjà, leur taux de chômage s’élevait à 18 %, contre 9 % pour la moyenne nationale.

 

Entreprise vs établissement médico-social

Un problème qui épargne cependant les personnes travaillant dans les 1 400 Établissements et services d’aides par le travail (Esat) français. En France, ils sont 122 600 à exercer une activité dans ces établissements médicaux-sociaux. Ces travailleurs ne sont pas des salariés en tant que tels, mais des personnes que l’on accompagne vers l’autonomie en leur proposant une activité professionnelle et une garantie de ressources. Le travail est un outil pour les y aider. Qu’importe leur productivité ! « Le handicap est rarement un état linéaire, qu’il soit physique ou intellectuel. Parfois les gens vont bien, puis leur situation se dégrade ponctuellement ou durablement. Pour les accompagner vers l’autonomie, il est important que leur place soit protégée et que le travail soit adapté », insiste Sébastien Desloges, directeur du pôle Esat et Orientation professionnelle de la Mutualité Finistère et du Morbihan.

 

 

Sous-traitance industrielle

Son pôle gère cinq établissements, basés à Plomelin, Landudec, Landerneau, Guidel et Ploëmeur. Il accompagne au total près de 200 personnes, en proposant des activités professionnelles variées : floriculture, entretien des espaces vert, blanchisserie, imprimerie/ reprographie mais aussi sous-traitance industrielle. « Nous pouvons faire de la mise sous pli, de l’assemblage, du câblage électrique, du remplissage de flacons de cosmétique… », illustre le directeur. « Mais si ces entreprises perdent 50 % de leur chiffre d’affaires, le travail confié aux Esat sera moindre, réduisant notre capacité à investir dans les structures d’accueil. Par contre cela ne remettra pas directement en cause les emplois des personnes en situation de handicap».

 

 

Des formations pour parer à la baisse d’activité

Cela dit, « l’inactivité peut avoir des incidences psychologiques sur les travailleurs », souligne Sébastien Desloges dont la priorité est de diversifier les activités et les donneurs d’ordres à moyen terme. À court terme, le pôle mutualiste Finistère Morbihan s’est organisé pour répartir le travail de manière équitable, en demi-effectif pour respecter les mesures barrières. Si une baisse d’activité devait perdurer les équipes de l’Esat se concentreront encore plus sur « les formations, les stages de découvertesMais il ne faudrait pas que la chute du flux d’activité baisse trop longtemps ».

 

 

 

Droit à l’échec et droit au retour

 

Pour certains travailleurs d’Esat intégrer le milieu ordinaire est un objectif, mais la réalité du monde de l’entreprise ne rend pas les choses faciles. | ISTOCK

En effet sans activité, comment travailler sur les projets des personnes handicapées ? « Tous les ans, nous construisons un projet professionnel et social personnalisé, avec la personne handicapée. L’occasion pour elle d’exprimer ses envies, comme des besoins de formations, se rendre seul sur un chantier ; entrer dans le milieu ordinaire… Un échange se fait sur les risques que cela pose, les solutions qui peuvent être mises en place. Nous faisons tout pour que la personne ait le droit d’essayer, c’est une question d’éthique ». Évidemment, il y a un risque d’échec : moins de 1 % des travailleurs d’Esat parviennent à se faire embaucher durablement dans le milieu ordinaire ! « Mais il existe un droit au retour en Esat », rassure Sébastien Desloges. « Si le retour se fait dans les six mois, un an, dans nos structures nous arrivons à redonner une place assez facilement. Sinon il faut attendre qu’une place se libère. Des réflexions sont en cours au niveau national pour fluidifier se passage de l’ESAT au milieu ordinaire  ».

 

Places disponibles et accompagnement

Face à la diversité des handicaps, difficile d’évaluer le nombre de personnes en attente d’une place en Esat. Mais le directeur aimerait disposer d’un peu plus de souplesse, pour pouvoir « annualiser le taux d’occupation des places, autoriser les remplacements temporaires… »,  comme le recommande le rapport de l’inspection générale des affaires sociales sur les Esat d’octobre 2019. Ce dernier met aussi en avant l’importance de faciliter l’intégration des personnes handicapées dans l’entreprise. Un travail dans lequel le pôle mutualiste des Esat du Finistère et du Morbihan s’est engagé, en développant des postes de chargés d’insertion professionnelle. Des personnes chargées de faire le lien entre la personne handicapée, l’entreprise et l’Esat.

sources Ouest France

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