Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les intoxications alimentaires en restauration

5 Juillet 2025 , Rédigé par EQUITE Publié dans #Restauration, #Moniteurs d'ateliers

 

Gastro-entérite ou intoxication alimentaire : savoir les différencier

L’intoxication alimentaire et la gastro-entérite sont souvent confondues en raison de leurs symptômes similaires. Alors, comment différencier une intoxication alimentaire d’une gastro ? Tout est question de temporalité. Il faut se demander quand sont apparus les premiers symptômes, et depuis combien de temps ceux-ci se manifestent.

En général, l’intoxication alimentaire dure de quelques heures à trois jours. Elle fait suite à la consommation d’aliments contaminés. Si plusieurs personnes présentent les mêmes symptômes (diarrhée, vomissements, nausée, …) quelques heures après avoir mangé le même repas, la piste de l’intoxication alimentaire est à privilégier.

Les symptômes de la gastro-entérite durent plus longtemps, et sont légèrement plus persistants. La gastro-entérite est généralement liée à une infection virale et n’est pas la conséquence de la consommation d’un aliment. Si les symptômes persistent plus d’une journée après l’ingestion de l’aliment suspecté, il y a de fortes chances pour qu’il s’agisse d’une gastro-entérite virale. La fièvre est par ailleurs plus présente dans les cas de gastro-entérite que dans les cas d’intoxication alimentaire.

 

 

Les origines de l’intoxication alimentaire

Une intoxication alimentaire fait suite à la consommation d’un ou plusieurs aliments contaminés par une bactérie telle que E. coli, la salmonelle ou Listeria. Les aliments peuvent avoir été en contact avec la bactérie avant, pendant ou après la préparation d’un plat, à cause d’un problème de cuisson, de conservation ou de nettoyage des aliments. Généralement, il s’agit d’aliments frais tels que les crustacés, le poisson, la viande, les œufs ou les produits laitiers. La consommation d’une eau non potable peut aussi expliquer une intoxication alimentaire.

On constate aussi de nombreux cas d’intoxications alimentaires lors des voyages à l’étranger, notamment lorsque les touristes consomment de l’eau courante locale contenant des bactéries contre lesquelles ils ne sont pas immunisés. Malgré les précautions élémentaires (ne boire que de l’eau minérale en bouteille fermée), il arrive de consommer de l’eau du robinet à son insu, par exemple par l’intermédiaire de glaçons dans un cocktail ou un soda.

 

 

Quels sont les symptômes de l’intoxication alimentaire ?

Les symptômes d’une intoxication alimentaire se manifestent rapidement, au maximum quelques heures après l’ingestion de l’aliment contaminé. Les symptômes d’une intoxication alimentaire sont :

Généralement, les symptômes disparaissent complètement au bout de quelques jours. Toutefois, des complications peuvent apparaître, notamment chez les personnes à risque telles que les enfants, les femmes enceintes ou les personnes âgées. En cas de complication, consultez au plus vite un médecin.

 

Comment soigner rapidement une intoxication alimentaire ?

Suite à une intoxication alimentaire, restez chez vous, et limitez les contacts par vigilance. Gardez à l’esprit qu’il peut s’agir d’une gastro-entérite que vous risqueriez de transmettre à votre entourage. De plus, dans certains cas rares, l’intoxication alimentaire peut être contagieuse.

Pensez à vous hydrater régulièrement, évitez les fruits et légumes crus, et privilégiez le riz, les pâtes et les bananes. Mangez doucement et par petites portions pour faciliter le travail de votre intestin.

Le temps est le meilleur remède contre l’intoxication alimentaire. Des anti-douleurs peuvent soulager les maux de ventre ou maux de tête, mais attention de bien respecter les quantités recommandées sur les notices. Lors d’une consultation médicale, votre médecin peut vous prescrire des médicaments anti-diarrhéiques ou anti-vomitifs. Certains de ces médicaments sont par ailleurs disponibles sans ordonnance. Décrivez vos symptômes à votre pharmacien pour qu’il vous fournisse le traitement le plus adapté.

Fernand LION

 

sources Institut Pasteur

 

 

Lire la suite

Publié depuis Overblog

4 Juillet 2025 , Rédigé par EQUITE Publié dans #Restauration, #Moniteurs d'ateliers

sources de diffusion :You tube

Lire la suite

Publié depuis Overblog

4 Juillet 2025 , Rédigé par EQUITE Publié dans #Restauration, #Moniteurs d'ateliers

 
Comment se passe un contrôle sanitaire en restauration collective ?

Votre restaurant de collectivité va être contrôlé par les autorités sanitaires ? C’est l’occasion de montrer que l’établissement obéit à toutes les normes. Voici les 4 grandes étapes d’un contrôle sanitaire en restaurant collective:

1. Des locaux impeccables

2. Des produits sains et bien stockés

3. Une gestion des déchets impeccable

4. Des salariés efficaces

1. Des locaux impeccables

Les abords de votre restauration:

Tout commence avec l’arrivée d’un inspecteur sur votre lieu de travail. Il s’agit d’un agent d’une de ces trois entités publiques:

  • la direction générale de l’alimentation, chargée des contrôles de la plupart des structure de  service de santé des armées, si votre restaurant dépend de la gendarmerie nationale ou du ministère de la Défenseou parfois la DGCCRF, spécialiste de l’hygiène des aliments diligentée par la direction départementale de la protection des populations (DDPP).

Le contrôleur inspecte les abords de votre restaurant et s’assure de leur salubrité.

Les cuisines et la salle de service

Dè son entrée dans l’enceinte du restaurant ou de la cantine, l’inspecteur sanitaire observe chaque détail. Celui-ci est très sensible sur l’état d’une cuisine en restauration collective en matières hygiène HACCP. Il s’assure du bon état et de la propreté des locaux mais aussi de leurs équipements, en particulier les surfaces au contact de la nourriture. Les plans de travail doivent donc être impeccables.

Pour un contrôleur, des espaces de rangement propres et fermés constituent un bon point. L’agent vérifie que la vaisselle propre et les ustensiles de cuisine sont stockés dans des armoires qui les protègent de la poussière et des souillures.

Bien sûr, les nuisibles sont la bête noire des inspecteurs. Toute trace d’une infestation de souris, de rats ou de cafards est à proscrire. Ceci concerne à la fois les cuisines, la salle à manger, la salle de repos des salariés et le lieu de stockage des aliments.

2. Des produits sains et bien stockés

Les denrées animales

Le contrôleur s’attarde sur les frigos, les congélateurs et toutes les zones de stockage. Il inspecte les étiquettes et les conditionnements des aliments d’origine animale. Il vérifiera évidemment toutes les durées de conservation de chaque aliment ainsi que votre méthode de stockage. Son but est de s’assurer que vos produits sont conformes aux exigences des organismes publics et que les viandes proviennent de fabricants (ou de grossistes) autorisés.

Une fois la traçabilité des aliments vérifiée (que ce soit via des fiches HACCP ou un logiciel de traçabilité comme notre logiciel haccp Eeat, place au contrôle de la température. L’agent mesure les températures de stockage des matières premières et des plats. Si votre restaurant collectif est grand, seuls quelques aliments seront testés au hasard.

Les fruits et légumes frais

Le lavage des végétaux permet de lutter contre les agents pathogènes. C’est pourquoi lors d’un contrôle sanitaire, l’inspecteur s’assure que les crudités sont décontaminées dans une zone dédiée. Votre établissement est trop petit pour être équipé d’une légumerie ? Il vous suffit de réserver une cuvette au lavage des légumes.

Les cuissons

Un agent de contrôle de la DGAL, du SSA ou de la DGCCRF peut vous interroger sur vos principes de fabrication. Il s’intéresse particulièrement aux opérations techniques telles 

  • et la préparation des steaks hachés pour les publics sensibles (comme les enfants ou les patients des hôpitaux).

Présentez au contrôleur vos diagrammes de fabrication et tous les documents que vous utilisez pour rappeler les procédures aux salariés du restaurant collectif.

 

3. Une gestion des déchets impeccable

Les sous-produits animaux et les huiles usagées

Au cours d’un contrôle de salubrité, vous devez décrire à l’agent la manière dont vous gérez les déchets de cuisine et de table. Ceux-ci incluent les restes des préparations et les produits dont la date limite de consommation est dépassée.

Certains aliments font l’objet d’une procédure d’évacuation spécifique. Tel est le cas de l’huile usagée et des sous-produits animaux. Ces déchets doivent être correctement identifiés et stockés à part. Aucune huile n’est évacuée dans les éviers.

La valorisation des déchets organiques

Si votre restaurant collectif valorise certaines catégories de déchets, prenez le temps d’expliquer à l’agent quelles sont vos méthodes et avec quelles filières vous collaborez. Vous pouvez par exemple destiner vos restes au compostage, à la méthanisation, à l’alimentation des animaux ou à la production d’engrais.

4. Des salariés efficaces reflets de l'image de l'établissement:

La tenue de travail

Dernière étape d’une inspection sanitaire : évaluer la gestion du personnel. L’agent contrôleur examine d’abord la tenue des salariés au moment du service. Conformément à la réglementation en vigueur, il s’attend à les voir porter des vêtements propres et des EPI :

    Le nettoyage et la désinfection des mains

    La sécurité alimentaire est la préoccupation principale du contrôleur. Il observe donc la disposition des lavabos dans la cuisine, les toilettes et la salle à manger. Les employés et les agents de maîtrise du restaurant doivent pouvoir se laver les mains aussi souvent que possible avec de l’eau tiède et du savon. Cette mesure évite la contamination des denrées par des bactéries, des parasites, des champignons ou des virus.

  Une question,un besoin ,une aide technique,contactez nous hygiqualcontact@gmail.com

 www.hygiqual.com

Lire la suite