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COVID 19 en ESAT: Outils et gestes à acquérir pour tous!

20 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #Blanchisserie, #Hygiène, #CONDITIONNEMENT, #Entreprise adaptée, #H.AC.C.P Hygiène alimentaire, #Entretien des locaux, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

La protection des usagers et salariés de nos établissement constitue la préoccupation majeure !

Nous proposons une action de formation accessible à tous lisants et non lisants,autour des mesures barrière du COVID 19 ,dans l'exercice  des métiers de chacun au quotidien... Cuisinier, ouvrier espaces verts, conditionnement,blanchisserie.... moniteur d'atelier.. ect... Tous concernés!
Autour de gestes simples... mais essentiels du lavage des mains,de l'utilisation du masque ou des gants... des notions de croisements... sales propres.. ( sur les profession de l'alimentaire comme de l'hygiène du linge ou des locaux..) à travers cette formation  directement sur le terrain... Celle-ci reprend en situation pratique les gestes à faire et à ne pas faire...Sous la direction du docteur BOUISSET,nos intervenants Hygiène sont tous des professionnels de base du secteur protégé ,connaissant bien les réalités du secteur...
 
Pour votre projet contactez nous :administration@cac-formations.net
Contact Bertrand VERBANCK  05 63 94 74 79 www.cac-formations.fr
 
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Covid-19 : cinq masques par place et par semaine pour les établissements médico-sociaux

19 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

 

Une fiche du ministère des Solidarités détaille les modalités de gestion et de distribution des masques chirurgicaux aux établissements médico-sociaux prenant en charge des personnes particulièrement vulnérables, notamment les Ehpad et les établissements du secteur handicap.

 Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a indiqué avoir entendu les demandes des professionnels des Ehpad qui réclamaient qu'on leur garantisse 500 000 masques chirurgicaux par jour compte tenu des fragilités des personnes âgées qui y résident. « Pour eux, ainsi que pour les autres établissements médico- sociaux prenant en charge des personnes particulièrement vulnérables, les masques seront disponibles dans des établissements-plateformes », déclarait le ministre.

Une note du ministère diffusée dans la foulée met en place le cadre de gestion et de distribution de ces masques.

Ce cadre « doit bénéficier prioritairement aux professionnels de santé amenés à prendre en charge des patients Covid-19 en ville, à l’hôpital et dans les structures médico-sociales accueillant des personnes fragiles, ainsi qu’aux professionnels du domicile, pour garantir la continuité de l’accompagnement à domicile des personnes âgées et en situation de handicap », indique la fiche du ministère.

Les publics concernés et les consignes de distribution seront progressivement adaptés pour tenir compte de l’évolution de la situation épidémiologique et des ressources disponibles.

Établissements médico-sociaux éligibles

Le dispositif décrit est mis en place, sur l’ensemble du territoire métropolitain et de la Corse, pour les bénéficiaires suivants (notons que l'aide à domicile n'y est pas répertoriée) :

  • les établissements de santé (dont hospitalisation à domicile) ;
  • les Ehpad ;
  • les établissements médico-sociaux accueillant des personnes fragiles (LHSS et LAM), notamment les personnes en situation de handicap particulièrement grave (MAS, FAM, IME, IEM, EAAP, ITEP, institut pour déficients auditifs et visuels) ;
  • les centres d’hébergement pour malades du Covid-19 (sans-abri et demandeurs d’asile) ;
  • les transporteurs sanitaires et les centres d’incendie et de secours.

L’organisation de l’approvisionnement sera déterminée au niveau de chaque région par l’agence régionale de santé (ARS).

5 masques chirurgicaux par lit ou place et par semaine 

Le nombre de masques distribués dans les établissements médico-sociaux éligibles sera proportionnel au nombre de places autorisées dans la structure. Le cadre national d’allocation des masques se fonde ainsi, pour ce qui est des établissements sociaux et médico-sociaux, sur l’hypothèse de 5 masques chirurgicaux par lit ou place et par semaine (soit, à titre d’exemple, pour un Ehpad de 100 résidents, 500 masques par semaine). L’ARS pourra décider d’ajuster la répartition des quantités entre les entités selon la réalité des besoins du territoire.

Lorsque des cas suspects ou confirmés apparaissent, la dotation couvre en priorité la protection des personnels intervenant auprès d’eux, dans les secteurs dédiés constitués au sein des établissements lorsque les bâtiments le permettent.

Masques disponibles dans des établissements-plateformes

Chaque établissement recevra la notification des quantités mises à sa disposition et du lieu où il peut les retirer. En règle générale, ce lieu sera l’établissement siège du groupement hospitalier de territoire (GHT) géographiquement le plus proche (« établissement-plateforme »), mais des adaptations locales peuvent être décidées par l’ARS.

Désigner un interlocuteur « masque »  dans l'établissement

Il est demandé à chaque établissement de désigner un interlocuteur permanent pour la logistique masque et d’en communiquer les coordonnées à l’établissement-plateforme (ou selon l’organisation mise en place par l’ARS).

L’ARS pourra demander un interlocuteur permanent commun à plusieurs EMS (par exemple, les membres d’un même organisme gestionnaire) pour faciliter la gestion.

Livraisons hebdomadaires

La fiche du ministère précise que « ces dispositions sont opérationnelles hors outre-mer pour de premières livraisons dans les territoires à compter du 19 mars » et qu'une « seconde livraison sera effectuée dans les jours suivants pour renforcer les dotations ». Par la suite, l’organisation mise en place « permettra des livraisons hebdomadaires ». Les réapprovisionnements de chaque établissement seront ajustés en fonction de leur consommation afin d’utiliser au mieux les quantités disponibles.

 

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Nous pensons à vous!

18 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS

Nous pensons à vous...Face à ce temps long...de confinement,toute l'équipe du CAC FORMATIONS ORES,vous envoi son énergie positive!

C'est aussi bientôt la rentrée... à compter du 15 Mai 2020,notre équipe pédagogique mets les bouchées doubles,pour accompagner celle-ci , autour de belles formations partagées ,sur vos établissements,comme nous le faisons depuis bientôt 30 ans!

Vous avez été nombreux,à travers vos demandes toujours plus importantes à nous solliciter,en ce début d'année ,pour vos projets de formations.

Pour être sûr de réaliser ,face à un agenda très serré d'ici la fin d'année ,vos formations, pour le plus grand nombre,usagers et salariés ,nous avons besoin de vous!

Nous attendons votre  aide en nous faisant un retour,afin que nous puissions planifier au mieux déjà vos dates,en tenant compte de l'organisation de votre établissement.

Merci à vous et à très bientôt!

L'équipe pédagogique du CAC-FORMATIONS

secretariat@cac-formations.net            Contact: 05 63 94 74 79

Nos catalogues formations en ligne : www.cac-formations.fr

 

 

 

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14 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

 
 
Covid : la psychiatrie appelle au secours...
Photo de mains d'une personne âgée en gros plan, avec la main d'une personne aidante posée dessus
 
Les personnes ayant des troubles psychiques sévères et persistants souffrent généralement d’un grand isolement et d’une perte de capacité à réaliser les actes de la vie quotidienne. 

Dans une tribune publiée le 8 avril 2020 dans Le Parisien, une centaine de médecins s'inquiètent du sort des 12 millions de personnes souffrant de troubles psychiques (psychotiques, anxieux, schizophréniques…), très perturbés par le confinement et qui consultent beaucoup moins. « Ce sont les grands oubliés de la crise », martèle Marion Leboyer, directrice de FondaMental, fondation dédiée aux pathologies mentales, reprenant en écho les inquiétudes de l'ensemble des associations du champ du handicap. Les 2,5 millions de personnes prises en charge en psychiatrie, en ambulatoire ou en hospitalisation (…) restent dans l'angle mort de nos politiques publiques », ajoute-t-elle. Elle déplore « un plan blanc pour les hôpitaux, un plan bleu pour les Ehpad et rien pour la psychiatrie ! ».

Une population fragile...

La « grande vulnérabilité » de ce public dans un contexte épidémique « fait craindre une perte de chance intolérable ». D'autant que la prévalence accrue de pathologies associées (troubles cardio-vasculaires, diabète, hypertension…), 1,5 à 2 fois plus élevée qu'au sein de la population générale, constitue un facteur de risque d'infection sévère au Covid-19 pour ces patients, auxquelles il faut ajouter une difficulté à prendre en compte la douleur et exprimer leurs besoins en soins somatiques. Le risque d'une propagation de l'épidémie dans les hôpitaux psychiatriques serait-il particulièrement important ? Les personnes hospitalisées dans les unités de soins psychiatriques sont en effet des patients « debout », au contact les uns des autres. « En proie à des altérations de la mémoire et de la concentration, ils peuvent aussi éprouver plus de difficultés à respecter les règles de confinement et les gestes barrière », ajoute Marion Leboyer. Il est ainsi partout demandé à ce que ces patients, s'ils devaient être atteints du Covid19, restent dans les services de psychiatrie, dans des secteurs dédiés, sauf si leur état nécessite des soins de réanimation. 

Et en cas de contamination ?

Marie-Jeanne Richard, présidente de l'Unafam, s'inquiète que « le manque de moyens des hôpitaux psychiatriques, s'ajoutant à un déficit en ressources humaines préexistant, ne pèse sur la capacité de l'hôpital à gérer sereinement cette crise (…) d'autant que les contaminations des soignants se multiplient ». Dans ce contexte, un nombre grandissant d'établissements psychiatriques ont créé des unités dédiées au Covid-19 pour permettre le traitement des patients psychiatriques infectés, tout en préservant la santé des soignants. Interpellé sur un possible « tri » des malades, notamment ceux avec un handicap psychique, au moment de l'admission en réanimation, Olivier Véran, ministre de la Santé, a réagi : « Je ne peux pas imaginer que cette pratique existe » et « le handicap ne doit pas être un critère de refus de soins, que l'on parle d'une hospitalisation simple ou d'une réanimation ».

Des options ambulatoires

Dans les services hospitaliers qui restent ouverts, le confinement conduit à la suspension des sorties thérapeutiques et des visites, ce qui perturbe le quotidien des patients et leur lien avec leurs proches. Certains hôpitaux ont donc mis en place des moyens dématérialisés : newsletters, numéros dédiés aux familles, autorisation de l'usage des téléphones portables et connections Internet… Pour ceux qui, à l'inverse, sont suivis en ambulatoire, la continuité des soins est assurée via des appels téléphoniques, soutien psychologique, téléconsultations médicales, visites à domicile, guides d'auto soins… Mais elle varie selon les hôpitaux. Une crise, selon l'Unafam, « révélatrice des inégalités territoriales ». 

Familles en première ligne

Beaucoup de malades, souvent seuls, dans l'incapacité de faire face au confinement ou d'aller acheter leur médicament ou de quoi se nourrir, ont dû revenir vivre dans leurs familles. En première ligne, ces dernières souffrent, selon l'Unafam, d'une « grande solitude », d'autant que « les troubles peuvent être amplifiés par la situation actuelle » (article en lien ci-dessous). Dans ce contexte, l'association regrette l'absence de numéro unique à appeler en cas de décompensation sévère ou de risque suicidaire, le 15 ne pouvant pas, selon elle, « absorber ces demandes ». Rappelons qu'Emmanuel Macron a annoncé le, 1er avril 2020, un aménagement des règles de confinement pour certaines personnes handicapées, notamment psychiques, en les autorisant à sortir « un peu plus souvent » dans des lieux « porteurs de repères rassurants »

« faut se préparer à une crise longue, qui va profondément bouleverser le secteur psychiatrique ». Un brin d'optimisme pourtant… Les idées innovantes qui se déploient pourraient « ouvrir la voie à de nouvelles pratiques qu'il sera intéressant d'évaluer et pourquoi pas de conserver à la sortie de la crise », assure-t-elle. Pour Marion Leboyer, elles doivent « inspirer la psychiatrie française » afin de répondre, demain, « à une nouvelle situation épidémique et à ses effets négatifs en termes de santé mentale sur la population française ».

sources Le Parisien

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14 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #SPORTS

Albi. "Être confinés, pour des jeunes agités, c’est compliqué"
  • L’éducateur Thibaut Franques réalise des séances de sport en visioconférence avec trois jeunes. Leur investissement sera récompensé après le confinement./ photos DDM, E.C.
    L’éducateur Thibaut Franques réalise des séances de sport en visioconférence avec trois jeunes. Leur investissement sera récompensé après le confinement. 
    Le centre ASEI "Le Chemin" accueille une centaine de jeunes qui souffrent de troubles du comportement. Avec le confinement, les équipes ont dû innover pour continuer à garder le contact avec les enfants confinés.

Ils ont entre 6 et 18 ans, souffrent de troubles du comportement et sont suivis par le centre ASEI (agir, soigner, éduquer, insérer) "Le Chemin". En temps normal, la structure accueille ces jeunes (une centaine au total) mais le confinement a chamboulé leurs habitudes… et celles des équipes d’éducateurs, de thérapeutes et d’enseignants. Dès le début, "on s’est organisés pour accompagner chaque enfant au-delà de simples appels téléphoniques", témoigne Thibaut Franques, un des éducateurs. "C’était important de garder le lien avec eux. Être confiné, pour des jeunes agités, c’est compliqué", assure-t-il.

L’équipe éducative a donc voulu innover : Thibaut Franques a créé un blog* dans lequel chacun (enfant ou adulte) raconte son confinement. Erwan y reconnaît par exemple que ses copains lui manquent. "Le confinement ça m’énerve parce qu’on fait toujours la même chose : des jeux de société, la Xbox, la tablette", se plaint Théo. La directrice du centre, Elsa Sanz, admet quant à elle "regretter l’agitation habituelle" du lieu.

Challenges sportifs

"Ce sont des jeunes qui se lassent très vite et qui sont difficilement mobilisables", témoigne Thibaut Franques. Pour gagner leur attention, une autre activité a été développée : des séances de sport en visioconférence sous forme de challenge par équipes. "À la fin du confinement, ils recevront une récompense pour les féliciter de leur investissement", précise l’éducateur. "Le contact visuel permet de les rassurer. On montre qu’on ne les oublie pas, qu’on continue de travailler ensemble". Une autre activité, "Montre-moi ton assiette", invite chacun à partager une recette de cuisine et à la réaliser. Quelques semaines après le début du confinement, Thibaut Franques est "agréablement surpris" par la façon dont ça se passe pour certains enfants. "Le trouble du comportement reste un handicap notamment social, mais c’est un handicap qui se soigne", éclaire-t-il. Visiblement, les activités proposées permettent de les garder en éveil et de leur éviter de tourner en rond. "La vie d’après sera encore plus belle et plus intense", prédit la directrice du centre Elsa Sanz sur leur blog.

 

L’ASEI alerte les pouvoirs publics

Conjointement avec d’autres associations, l’ASEI a diffusé une lettre pour alerter les élus locaux et nationaux sur "les dangers encourus par le secteur médico-social durant cette crise sanitaire sans précédent". L’association qui gère aussi des foyers d’hébergement de personnes handicapées se sent "oubliée" par rapport au secteur sanitaire. "L’ASEI tente tout pour mettre en place au quotidien des solutions pour protéger les plus vulnérables, mais également ses professionnels". Elle demande notamment des dépistages massifs des personnes accompagnées et des salariés. Auquel cas, "des personnels malades et des établissements fermés" sont à craindre.

 

sources: la Dépêche du Midi

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Covid-19 : quelle gestion des masques pour le travail protégé?

13 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Accompagnement psychologique, #Accompagnement professionnel, #CONDITIONNEMENT, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

 
 
Covid-19 : Quelle gestion des masques en travail protégé (ESAT, E.A.. et  dans le médico-social)?

N°24 : quelle gestion des masques de protection au sein des établissements médico-sociaux ? Après plusieurs semaines de confinement, des interrogations émergent en cas de handicap. Pour y répondre, le gouvernement publie des questions-réponses.

Par
 
 
 
Illustration article

Lors du confinement, de nombreuses inquiétudes et interrogations émergent notamment de la part des personnes handicapées et de leurs proches. Pour les centraliser, le Comité interministériel du handicap (CIH) a mis en place une foire aux questions (FAQ). Des pages de conseils pratiques, que nous avons découpées en rubriques à découvrir intégralement dans notre onglet Flash Actus (  https://informations.handicap.fr/a-covid-19-toutes-les-reponses-cas-de-handicap-12732.php   ). Elles sont régulièrement réactualisées selon les problématiques et difficultés qui se manifesteront au fil des jours. Comment est gérée la diffusion des masques de protection au sein des établissements médico-sociaux ?  

• Création de deux nouvelles catégories de masques anti-projection à usage non sanitaire.
Au terme d'une démarche supervisée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Direction générale du Travail (DGT), avec le soutien de l'ANSES et de la Direction générale de l'Armement (DGA), deux nouvelles catégories de masques ont été créées par une note d'information des ministères de la Santé, de l'Economie et des Finances, et du Travail :

- Les masques individuels à usage des professionnels en contact avec le public (policiers, gendarmes, hôtesses de caisses, etc.). Ils ont des propriétés de filtrage sur les particules émises de trois microns compatibles avec cette utilisation.
- Les masques de protection à visée collective pour protéger l'ensemble d'un groupe : ils sont destinés à l'usage d'individus ayant des contacts occasionnels avec d'autres personnes, dans le cadre professionnel. Ce masque pourra être porté par l'ensemble des individus d'un sous-groupe (entreprise, service, etc.) ou en présence d'autres personnes porteuses d'un masque d'une autre catégorie, lorsque le poste ou les conditions de travail le nécessitent. Leurs propriétés de filtrations sur les particules émises de trois microns apportent un complément de protection aux gestes barrières.

À l'occasion de la création de ces deux nouvelles catégories de masques, le gouvernement publie une foire aux questions (FAQ), qui précise les bonnes pratiques en matière d'utilisation, pour répondre aux interrogations des professionnels à ce sujet (en lien ci-dessous).




• Je suis une association gestionnaire d'établissements qui accueillent des personnes en situation de handicap et je veux acheter du matériel de protection hors Union européenne. Puis-je bénéficier d'une franchise de droits et taxes ?
Oui, vous pouvez désormais en bénéficier et ce, jusqu'au 31 juillet 2020. En effet, depuis le 3 avril, la Commission européenne autorise les Etats membres de l'Union européenne à appliquer une franchise de droits et taxes au matériel sanitaire importé par des organismes publics, des organismes agréés par la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) et des organisations d'aide humanitaire afin qu'il soit distribué gratuitement aux personnes contaminées par le Covid-19 ou risquant de l'être, ou aux personnes impliquées dans la lutte contre cette pandémie.

Pour bénéficier de cette franchise, les organismes à caractère charitable ou philanthropique, telles les associations ou les fondations reconnues d'utilité publique, doivent d'abord solliciter un agrément spécifique. Il convient d'adresser un simple courriel à l'adresse dg-fid2@douane.finances.gouv.fr en y précisant le nom et l'adresse de l'organisme (et, le cas échéant, des établissements français qui y sont rattachés), ainsi que le statut juridique en y joignant obligatoirement les statuts, le récépissé de déclaration ou la référence du Journal officiel dans lequel est publié la déclaration. L'agrément sera valable jusqu'au 31 juillet 2020. 

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Un nouveau président à la tête de l'Union Nationale des entreprises adaptées

12 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Entreprise adaptée, #Moniteurs d'ateliers

Cyril Gayssot, 41 ans,  à la Présidence de l’Union nationale des entreprises adaptées (UNEA). Membre du bureau depuis 2008, il succède à Stéphane Foisy à la tête de l’organisation qui fédère environ 600 entreprises employant - sous contrat de travail de droit commun - près de 35 000 femmes et hommes reconnus « travailleurs handicapés ».

Durant les deux prochaines années de son mandat, Cyril Gayssot gouvernera l’institution aux côtés d’Erwan Pitois, premier vice-président Exécutif et des membres élus au Bureau de l’UNEA : Julia Barone, Sébastien Raynaud, Manuel Bonnet, Nathalie Colin, Pascale Lecoq et Jérôme Renaudin.

Cyril Gayssot précise ses ambitions pour l’UNEA : « Nous devons relever le défi de l’emploi des personnes en situation de handicap. Il faut savoir qu’aujourd’hui leur taux de chômage est deux fois plus élevé que le reste de la population : elles sont 500 000 au chômage ! Pour y arriver, nous devons permettre à tous les acteurs et partenaires concernés, qu’ils soient du secteur adapté, protégé ou classique, de dialoguer et de se rassembler. Je pense ici plus particulièrement à l’APF, l’ANRH, FAF, l’APAJH, l’UNAPEI, FEHAP, GEPSO, ANDICAT, GESAT et tant d’autres partenaires si précieux à la construction d’une Société Inclusive.

Du côté du modèle de l’Entreprises Adaptées, nous devons promouvoir son identité et changer d’échelle pour doubler nos emplois proposés aux personnes en situation de handicap, en passant de près de 35 000 aujourd’hui à plus de 70 000 d’ici 2020. Rassemblement et changement d’échelle : voici les deux axes majeurs sur lesquels nous devons travailler pour la France ! »

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Merci à eux aussi!

12 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Blanchisserie, #Restauration

L’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) La Léchère, s’est positionné, depuis le mercredi 18 mars, dans la continuité de son action d’Économie sociale et solidaire (ESS). Il s’est engagé, grâce à son personnel salarié, autour de trois activités stratégiques pour soutenir les secteurs sanitaires et sociaux : la blanchisserie, la préparation et la livraison de repas et l’établissement d’une plateforme logistique pour tous les établissements de l’Adapei de l’Ain afin de leur fournir, gants, gel, blouses oxygène, linge, etc.

Le directeur technique et patrimonial de l’Adapei de l’Ain, Tanguy Gueguen explique : « L’Adapei 01 a souhaité répondre présent. Nous avons d’abord souhaité venir en soutien du personnel soignant et des résidents des Ehpad et des hôpitaux de Belley et de Chambéry en assurant notre travail de blanchisserie industrielle. Nous avons également souhaité être solidaires des personnes âgées ou isolées en leur préparant et en leur livrant des repas. Enfin, nous avons fait le choix de La Léchère, pour organiser notre plateforme logistique au profit de tout le département. Nous avons fait preuve d’une très grande agilité pour se réorganiser, en quelques jours, avec uniquement le personnel salarié des établissements et quelques personnels d’établissements extérieurs venus en renfort. »

Le personnel salarié de l’Esat n’a pas hésité, à se substituer aux Travailleurs en situation de handicap (TSH), qui ont été reconnus, dès le 17 mars, particulièrement vulnérables et ont donc été immédiatement confinés. Seul, le personnel salarié opère actuellement au sein de la blanchisserie Les Biolattes et du restaurant Le Croq’Ain.

Deux tonnes de linge et de vêtements traitées quotidiennement

Sous la direction de Didier Cortel, directeur de l’Esat, la blanchisserie Les Biolattes traite deux tonnes de linge par jour, au lieu des cinq tonnes habituelles. Mais elle le fait avec seulement une vingtaine de salariés, cadres et administratifs compris, qui ont accepté de se recycler. Même le directeur, Didier Cortel effectue chaque matin, de 6 à 10 heures, le travail de tri, en zone sale.

Habitué à traiter du linge contaminé (diarrhées, grippe…), le chef du service blanchisserie, Jérôme Mona, n’a pas véritablement modifié son process si ce n’est l’augmentation du dosage de produits désinfectant et l’élévation de la température de lavage de 60° à 75°. Le linge des résidents est, quant à lui, toujours traité à 40° mais avec un produit virucide et bactéricide.

Dès l’arrivée du linge, la zone « sale » de tri est armée par du personnel bien équipé avec des masques SFFP2, des gants à usage unique, des surblouses, car tout le linge est supposé être contaminé. Deux équipes travaillent quotidiennement : l’équipe zone « sale », qui réceptionne le linge amené chaque matin, de 6 heures à 13 h 30 et l’équipe zone « propre » de 7 heures à 14 h 30, qui le récupère une fois lavé et traité, le sélectionne et le conditionne. Les deux zones sont séparées par une cloison étanche construite selon les normes RABC propres aux blanchisseries, visant à maîtriser les risques liés à la biocontamination.

Une centaine de repas préparés et livrés chaque jour

Le Croq’Ain voit, en cette période de confinement, trois de ses quatre activités arrêtées : la restauration scolaire, la cafétéria et le service traiteur, mais il continue à assurer la préparation et le portage à domicile des repas aux personnes âgées ou isolées. Chaque jour, les cuisines tournent avec quatre ou cinq personnes salariées pour préparer la centaine de repas qui seront livrés aux clients par liaison froide.

 

sources :Journal le Progrès

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  Le suivi des cas de Covid-19 chez les résidents et professionnels médico-sociaux

10 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

 
Le suivi des cas de Covid-19 chez les résidents et professionnels médico-sociaux est lancé social des cas et décès liés au Covid-19 est disponible. Les structures devront le remplir quotidiennement et pourront signaler tout besoin de matériel ou d'aide extérieure en cas d'absentéisme critique ou de difficultés de trésorerie.

Le dispositif de surveillance spécifique des cas suspects et des décès en milieu médico-social est opérationnel. Hébergée sur un espace sécurisé du serveur de Santé publique France, l'application Voozanoo viendra compléter les données hospitalières et de ville dans le cadre du suivi de l'épidémie de Covid-19 et devrait permettre de mesurer plus finement les problématiques et besoins du terrain.
 urer l'ampleur de l'épidémie sur un secteur où il était jusque-là aveugle. Et ainsi d'agir en conséquence.

Signaler des besoins de matériel ou de soutien

"L'objectif est de détecter rapidement la survenue d'un tableau clinique compatible avec une infection Covid-19 parmi les résidents et le personnel des Ehpad et des établissements médico-sociaux afin de mettre en place rapidement des mesures de gestion et de suivre l'impact de l’épidémie en temps réel", précise la page de connexion de l'application.

Pour ce faire, la plateforme contient deux questionnaires, repris dans des fiches de signalement : un questionnaire de signalement initial, à ne compléter qu'une seule fois, lors de l'identification d'un premier cas ; et un questionnaire quotidien et de clôture, à remplir chaque jour à compter du deuxième jour et à compléter à la fin de l'épisode. Les structures, qui pourront au passage préciser les mesures de contrôles mises en place, auront également la possibilité de signaler une éventuelle insuffisance d'équipement de protection individuelle, ainsi que tout besoin de soutien extérieur relatif à des difficultés de ressources humaines (absentéisme critique, besoin de recrutement), d'organisation des locaux (activité interrompue, impossibilité de création d'unité Covid) ou encore de trésorerie.

Remonter les cas des résidents et des professionnels

Selon le protocole, doivent être remontés "parmi les personnes résidentes ou les membres de personnel" d'Ehpad, d'établissement d'hébergement pour personnes handicapées et de structures d'aide sociale à l'enfance, toute fièvre ou sensation de fièvre avec présence de signes respiratoires ou autre tableau clinique compatible avec le Covid-19. Ce signalement entend ainsi identifier les cas possibles. Toute personne, symptomatique ou non, avec un prélèvement confirmant l'infection par le Sars-CoV-2 parmi les personnes résidentes ou les membres de personnel doivent également être signalés dans l'application. Le questionnaire permettra de préciser le nombre et l'évolution de cas possibles ou confirmés hospitalisés, parmi les résidents et le personnel, ainsi que les décès de résidents dans l'établissement ou à l'hôpital.

Alors que les fédérations appelaient à massifier les tests, la doctrine d'identification et de diagnostic ne changera pas : en cas de cas groupés, les trois premiers résidents présentant un tableau clinique évocateur du Covid-19 devront, si possible, faire l'objet d'un prélèvement. Les tests post-mortem et autopsies sont eux hors de question. Interrogé le 25 mars dernier sur les modalités de recueil des données sur l'application, Jérôme Salomon a déclaré que les décès, "même s'il n'y a pas de test, sont considérés comme liés à l'épidémie."
 

Vers une analyse hebdomadaire des données

Les données récupérées dans le cadre de l'application permettront aux épidémiologistes de Santé publique France de fournir chaque jour le nombre total et les nouveaux cas d'épisodes et de décès au niveau national et régional. Les ARS auront accès à la base de données de leur région pour écriture, validation et extraction pour analyse, de même que les centres d'appui pour la prévention des infections associées (Cepias, hors validation). La Direction générale de la santé (DGS) et la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) auront quant à elles accès aux données en lecture et extraction. Une description plus détaillée des épisodes, avec un nombre moyen de cas et de décès par épisode, une durée moyenne ou médiane d'un épisode pourra être réalisée de manière hebdomadaire.
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Coronavirus : la belle histoire de solidarité dans l'ESAT de Rieumes en Haute-Garonne

9 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #CONDITIONNEMENT, #Reconnaissance professionnelle

Alors que les travailleurs handicapés de l'Etablissement et Services d’Aide par le Travail (ESAT) sont confinés depuis maintenant 15 jours, le personnel de l'ESAT Les Pins de Rieumes (31) est sur la brèche pour assurer le fonctionnement des ateliers de blanchisserie et de couture.
 

D'ordinaire, l'ESAT les Pins à Rieumes accueille 205 adultes en situation de handicap dans des activités d'entretien d'espaces verts, de blanchisserie ou de couture.
Un service de blanchisserie industrielle qu'il faut impérativement maintenir car parmi ses clients, l'ESAT compte trois maisons de retraite pour lesquelles il assure le traitement du linge de lit et des vêtements des résidents.
Alors que tous les travailleurs handicapés sont en confinement depuis une quinzaine de jours, le personnel lui, continue de faire fonctionner l'établissement.

« Des gens formidables »

Les 30 collaborateurs, animateurs, travailleurs sociaux, techniques et administratifs ont remplacé, du jour au lendemain, les travailleurs handicapés sur leurs ateliers.
Ils se relaient tous les jours sur l’atelier de couture, la blanchisserie et depuis 15 jours pour la confection de masques destinés aux soignants des environs.
De la découpe à la confection d’un masque, avec deux épaisseurs de tissu et un filtre à café au milieu, c’est un peu l’école de la débrouille à laquelle tous les personnels qui le souhaitent se sont soumis. Très vite il a fallu apprendre à coudre.
Pour répondre à la demande, l’équipe de couturiers improvisés a déjà assemblé plus de 1 000 masques pour les offrir aux collectivités locales et au département de la Haute-Garonne.

  Il fallait maintenir une activité et en solidarité on s’est proposé pour faire des choses qu’on ne faisait pas jusque là », nous confie Didier Gaillard, directeur de l’ESAT. « Je suis heureux et fier de mon équipe, ce sont des gens formidables.
 

A l'ESAT Les Pins, une partie du personnel se convertit en couturière. / © ESAT Les Pins - Rieumes (31)
A l'ESAT Les Pins, une partie du personnel se convertit en couturière. / © ESAT Les Pins - Rieumes (31)

« On s’est démultiplié »

Toute l’équipe est à pied d’œuvre, quitte à déroger parfois à ses habitudes.
 
Didier Gaillard raconte l’expérience de cet animateur d’espaces verts qui travaille en extérieur depuis 20 ans.
"Sa vie c’est l’horticulture, alors quand du jour au lendemain on lui dit que pendant un mois, peut-être deux, il va plier des draps, du linge de personnes âgées, travailler en zone sale, alors qu’il n’est pas du tout formé et qu’en plus il le fait avec le sourire… ça m’épate !"
 
La blanchisserie centrale des deux hôpitaux de Toulouse a contacté l’ESAT parce qu’elle n’avait plus assez de tenues pour les soignants et que les délais de commandes sont trop longs. On s’est démultiplié, on a mis les bouchées doubles et formé d’autres professionnels, pour à la fois continuer à fabriquer les masques et "réparer" les tenues des soignants des services d’Urgence.
 

"En deuxième ligne"

Pourtant, dans ce contexte particulièrement difficile, le personnel de l’ESAT reste mobilisé.
Peu d’absentéisme, peu d’arrêt maladie, dans cette chaîne de solidarité, l’adhésion est totale, confie le directeur de l’établissement.
Il souligne également le décalage auquel les personnels ont à faire face dans leur quotidien. D’habitude, tous ont une mission de transmission du savoir-faire à l’égard des personnes en situation de handicap et aujourd’hui ils deviennent des "apprenants".

La blanchisserie de l’ESAT de Rieumes est l’une des rares en France à être certifiée par une norme stricte en terme d’hygiène et une norme ISO, rare en ESAT. Alors, malgré leur inexpérience dans ces nouvelles missions, le personnel doit à la fois acquérir de nouvelles compétences et redoubler d’efforts pour conserver ce niveau d’exigence et de qualité.

Tôt le matin jusque dans l’après-midi, les 30 personnes de l’ESAT de Rieumes sont sur le pont pour traiter les 800 kg de linge, draps, vêtements personnels et professionnels. Confinement oblige, c’est moitié moins qu’en temps normal.

"On n’est pas au front, on est en deuxième ligne !" déclare Didier Gaillard.

Pour l’ensemble du personnel de L’ESAT Les Pins, c’est l’esprit de solidarité qui domine.Un grand bravo!

sources la Dépêche

 

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