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Recettes pédagogiques vues par un Moniteur d'atelier....

3 Décembre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle, #société

Recettes pédagogiques vues par un Moniteur d'atelier...futur retraité...

Former ou aider une personne adulte à se former repose sur deux activités ,expérience que j'ai pu découvrir sur le terrain depuis 25 années passées en ma qualité de Moniteur d'atelier:

  • l’accompagnement de la personne dans son parcours,
  • la mise en place de situations d’apprentissage.

Pour ce faire après 25 années passées comme Moniteur d'atelier et formateur pour adultes ,je défini la pédagogie sur 6 grands principes :

  1. Pour apprendre, le stagiaire doit prendre conscience de son besoin d’évoluer.
  2. Le stagiaire est responsable de sa formation ; il ne peut être considéré comme « récepteur passif ».,mais acteur de son propre devenir...essentiel...
  3. En tant qu’adulte en formation, le stagiaire a accumulé une certaine expérience, qui constitue sa meilleure ressource d’apprentissage.
  4. La volonté d’apprendre du stagiaire adulte se manifeste dans le cadre de situations réelles. du concret vers l'abstrait... N'aborder q'un élement abstrait ( calcul, méthodes de travail,outils..) que quand on en a besoin...
  5. L’apprentissage du stagiaire adulte doit apporter une solution à un problème qui se pose à lui. Créer le centre d'intérêt.... apprendre pour apprendre n'intéresse personne...
  6. Les motivations pour apprendre sont liées au besoin de développement personnel.Par pitié une seule difficulté à la fois.... d'oû l'intérêt d'une progression pédagogique construite et préparée par le formateur..

Pour concrétiser ces 6 principes, après être passé par l'AFPA (C.P.T.A de TOULOUSE en 1987) j'ai toujours apprécié l’approche par compétences qui s’appuie sur une pédagogie active:

Celle-ci privilégie l’apprentissage par l’action basé sur des activités concrètes, correspondant aux besoins des personnes :

Créer le climat de confiance, puis créer le centre d'intérêt.. ..du concret vers l'abstrait...établir une progression pédagogique des difficultes... et transformer l'essai en réussite... je ne m'en lasse jamais...Alors à l'aube d'une retraite qui s'approche ...Moi le petit menuisier, avec son simple C.A.P,je voulais simplement remerciez la chance d'avoir fait cette rencontre avec le Travail protégé... Encore merci aux usagers pour tout ce qu'ils m'ont appris!

Roland Menuisier et Moniteur d'Atelier ....

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Publié depuis Overblog et X (Twitter)

29 Novembre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle, #Handicap, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

des formations adaptées à la prise en charge psychique en ateliers:  www.cac-formations.net
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handicap invisible et travail

27 Novembre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle, #société

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Le CPF c'est aussi pour les travailleurs handicapés en ESAT

27 Novembre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle, #société, #Vie Sociale

e CPF c'est aussi pour  les travailleurs handicapés en ESAT

Nouveauté depuis 2017, CPF accessible pour les travailleurs handicapés!

Principe posé par la loi du 5 mars 2014 mais mise en œuvre grâce à la loi « Travail » du 8 août 2016. Le travailleur handicapé en ESAT bénéficie d’un CPF et commence à acquérir des heures à compter du 1er janvier 2017. 

  

Principe posé par la loi du 5 mars 2014 mais mise en œuvre grâce à la loi « Travail » du 8 août 2016.

Le travailleur handicapé en ESAT bénéficie d’un CPF et commence à acquérir des heures à compter du 1er janvier 2017. 

ALIMENTATION

  • 24 heures / année d’admission dans un ESAT jusqu’à l’acquisition d’un crédit de 120 heures
  •  Puis 12 heures / année d’admission dans un ESAT, dans la limite d’un plafond total de 150 heures

ACQUISITION IDENTIQUE POUR LE TRAVAILLEUR À TEMPS PLEIN OU À TEMPS PARTIEL MÊMES MODALITÉS QUE CELLES DES SALARIÉS

MOBILISATION

  • Par son titulaire ou son représentant légal;
  • Pour suivre, à son initiative et avec son accord, une formation éligible au
  • CPF : nécessité de l’accord préalable de l’ESAT sur le contenu et le calendrier de la formation
  • Maintien pendant la durée de la formation de la rémunération garantie et de la protection sociale.
  • Les formations éligibles au CPF TH sont les mêmes que celles des salariés (article L.6323-6 du Code du Travail)

FINANCEMENT

L’ ESAT verse à l’OPCA une contribution = 0,2 % assise sur l’assiette forfaitaire constituée de :

  • La fraction de la rémunération garantie versée aux travailleurs handicapés et financée par l’ESAT
  • La moitié de l’aide au poste perçue par l’ESAT au titre de chaque travailleur handicapé

La première contribution CPF TH concerne la masse salariale de l’année 2017, à percevoir au plus tard le 28 février 2018

  • Prise en charge des frais de formation par l’OPCA dont relève l’ESAT
  • Abondements possibles : OPCA, Régions,  Agefiph,  Pôle emploi, ESAT 
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La fin du stress au travail :

26 Novembre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #social, #Reconnaissance professionnelle

Vivolta vous présente les bureaux de Google France où travail rime avec plaisir ! Détente, bien-être, relaxation, tout est mis à disposition des salariés pour qu'ils se sentent bien et donc qu'il travaillent mieux..

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Avenir des professionnels ,réforme de la formation des travailleurs sociaux:

25 Novembre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle, #société

La disparition annoncée des éducateurs, des assistantes sociales, des conseillères en économie sociale et familiale…

La Commission Professionnelle Consultative du travail social et de l’intervention sociale vient de produire un document considéré comme un point d’étape sur la réflexion menée en vue de réformer la formation des travailleurs sociaux. Si certains aspects de la réflexion sont particulièrement intéressants d’autres interrogent l’avenir de leurs professions qui sont tout simplement appelées à disparaître. Fini donc l’assistante sociale, l’éducateur ou la conseillère en ESF. Exit également l’éducateur technique spécialisé et l’éducatrice de jeunes  enfants.   Selon ces préconisations, il n’y aurait plus qu’un seul travailleur social dont la profession serait définie par le niveau d’études et la spécialité dans laquelle il se serait positionné. 

Cette « révolution » dans le travail social est en marche et l’on on voit mal comment elle pourrait être arrêtée, bien que celle ci appelle à plusieurs commentaires.

La disparition des professions dites « canoniques » (c’est à dire remontant à seulement quelques décennies) risque fort de diluer les spécialisations structurantes qui se sont opérées au fil du temps. Pour construire une maison, au delà de sa conception et de l’évaluation finale à la remise des clefs, il faut faire appel à de multiples corps de métiers tels le maçon, le charpentier, l’électricien, le couvreur etc. Pour la construction de notre maison commune, celle du travail social, terme généraliste qui recouvre une multitude de domaines, les professions généralistes de domaines précis vont s’effacer pour laisser place à des métiers généralistes qui avec 10% de temps alloué à une spécialisation lors de la formation initiale devront être en capacité d’agir de façon efficace dans des domaines .

Cette nouvelle forme de professionnalisation n’est pas sans avantage nous explique la CPC : Elle renforcera le sentiment d’appartenance à un même corpus professionnel des milliers de travailleurs sociaux qui interviennent actuellement avec des diplômes très divers notamment dans les niveaux IV et V. Pour les actuels niveaux III, nous aurons d’un coté les CESF et assistantes sociales positionnées dans le champ de « l’aide et le développement social » et de l’autre les éducateurs spécialisés, les éducatrices jeunes enfants et les éducateurs techniques spécialisés qui seront dans le champ de « l’action éducative ».

La démonstration ainsi faite est surtout une proposition à sens unique : elle ne veut surtout pas tenir compte des professions existantes au point même d’en oublier que des définitions officielles les concernant existent et que ce sont elles qui ont structuré (avec les formateurs) des pratiques professionnelles innovantes tout en promotionnant des méthodologies spécifiques. Qu’à cela ne tienne. Que ces professions publient des revues et ouvrages techniques qui contribuent à la connaissance sur le travail social tant d’un point de vue théorique que pratique n’a aucune importance. Selon la CPC cela n’existe même pas.

Nous aurons alors à faire avec un intitulé générique de diplôme par niveau (par exemple : auxiliaire/assistant en travail social pour le niveau V, technicien/intervenant en travail social pour le niveau IV, expert en travail social niveau III, management/ingénierie en travail social niveau II….) Seront nous demain des techniciens ou des experts ? Qui sera dans la relation d’aide aux personnes? les futurs professionnels de niveaux II ? sans doute pas. Pas sûr que les personnes aidées s’y retrouvent vraiment…

Nos professions seront donc définies par des niveaux de compétence et non plus par leurs professions qui pendant toutes ces décennies ont construit le travail social. La CPC raye cette réalité d’un coup de crayon. Pire même, elle réécrit l’histoire du travail social en ne retenant que ce qui l’arrange et évite soigneusement tout ce qu’a construit nos professions au fil des années. C’est simple, nos identités professionnelles actuelles existent tellement peu pour la CPC que demain elles seront remplacées par une autre identité sans que cela ne semble géner qui que ce soit.

Cette affaire aura aussi surtout l’avantage de permettre de réaliser de substantielles économies. Pensez donc : un seul projet pédagogique pour 5 professions différentes réunies en une seule pour l’actuel niveau III. Elle n’est pas belle la vie ?

Vous noterez aussi que la CPC propose 4 principes sur lesquels nous ne pouvons qu’être en accord :

 » Le caractère générique des diplômes. Un diplôme permet d’exercer dans tous les secteurs d’activité concernés par les compétences qu’il atteste. Les diplômes ne sont pas référés à un public ciblé, à un secteur d’activité ou un territoire délimités, à une politique publique, ou à des dispositifs.

Le caractère national des diplômes. Les diplômes d’Etat sont construits sur la base de référentiels professionnels, de certification et de formation élaborés au niveau national.

Le caractère professionnel des diplômes, ce qui induit la valorisation du niveau de qualification par l’enregistrement au RNCP et un objectif d’insertion dans l’emploi. La possibilité de poursuite ou de reprise d’études, dans la « filière travail social » ou dans un parcours universitaire, doit être facilitée. Dans cette perspective, pour les diplômes post baccalauréat, la correspondance avec les grades universitaires (LMD) doit se concrétiser.

L’alternance intégrative comme modalité d’acquisition des compétences, sans réduire cette notion à la seule formule de « stage sur site », mais en conservant dans la structuration de la formation, une interaction primordiale entre acquisitions en centre et acquisitions sur le terrain » des reformes  à suivre!

  sources DGCS

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Bien-être, une question fondamentale

24 Novembre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Entreprise adaptée, #VIE SOCIALE, #société, #social

Se sentir bien au travail pour accroître ses performances. Les dirigeants apprécient les employés qui ont une bonne capacité de collaboration et de communication, qui sont créatifs et flexibles. Mais ils n'ont que très récemment compris que favoriser ces aptitudes nécessite une nouvelle stratégie : un modèle clairement axé sur le bien-être des employés. De nouvelles recherches et connaissances Steelcase montrent que l'espace de travail peut s'avérer être un atout puissant pour atteindre les performances escomptées, en aidant les entreprises à transmettre un sentiment de bien-être chez leurs employés.

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Travailleurs handicapés : les entreprises respectent-elles la loi ?

23 Novembre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #société, #social

6%, c’est la part de travailleurs handicapés que les entreprises de plus de 20 salariés ont l’obligation d’employer. D’après une enquête, la majorité des entreprises françaises ne respectent pas ce quota. Alors, pourquoi ? Qu’est-ce-que le gouvernement prévoit de faire ?

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Entreprise adaptée? mode d'emploi...

15 Novembre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Entreprise adaptée, #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle

Depuis 2005, les Entreprises adaptées relèvent du marché du travail et non plus du milieu protégé du travail. Elles peuvent être créées par les collectivités ou des organismes publics ou privés, notamment des sociétés commerciales. Elles peuvent également être annexées à un ESAT.

Les Entreprises adaptées permettent aux personnes bénéficiant de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé et orientées par la CDAPH vers le marché du travail d’exercer une activité professionnelle dans des conditions adaptées à leurs besoins. Les travailleurs handicapés ainsi recrutés sont dits à « efficience réduite ». Cette notion est appréciée notamment par le Service public de l’emploi (SPE) ou les « Cap emploi » qui proposent des candidats aux Entreprises adaptées ou selon des critères définis par décret.

Salarié à part entière, le travailleur handicapé se voit appliquer les dispositions du code du travail ou de la convention collective dont l’Entreprise adaptée dépend, notamment sur les conditions de travail ou la représentation des travailleurs.

Le travailleur handicapé en Entreprise adaptée reçoit un salaire fixé de la même manière que tout salarié ordinaire. Il est tenu compte de l’emploi qu’il occupe et de sa qualification par référence aux dispositions réglementaires ou conventionnelles applicables dans la branche d’activité. Ce salaire ne peut être inférieur au Smic.

Cependant, si le statut de l’Entreprise adaptée relève du marché du travail, elle a néanmoins une vocation sociale spécifique. Les Entreprises adaptées doivent en effet employer dans leur effectif, concourant directement à la production, au moins 80 % de travailleurs handicapés, orientés vers le marché du travail (ou milieu ordinaire).

L’Entreprise adaptée propose aux personnes handicapées de travailler dans des secteurs très divers tels que l’industrie (électronique, agro-alimentaire, imprimerie…) et les services (bureautique, espaces verts, restauration…).

Comme les ESAT, les Entreprises adaptées proposent leurs services notamment aux employeurs assujettis à l’obligation d’emploi sous la forme de contrat de sous-traitance ou de mise à disposition de personnel. Ces employeurs ont ainsi la possibilité de répondre partiellement à leur obligation d’emploi et de réduire par conséquent leur contribution à l’Agefiph ou au Fiphfp.

 

Quelles aides?

Pour l’Entreprise adaptée

L’Entreprise adaptée se doit d’ajuster son activité économique à ses salariés, ce qui requiert de sa part de consacrer un temps important non seulement à l’aménagement technique des postes de travail, mais également à un encadrement adapté et personnalisé, par définition plus important que dans le milieu ordinaire classique.
C’est pourquoi, pour compenser l’emploi majoritaire de travailleurs handicapés à efficience réduite, l’État verse une aide au poste à l’Entreprise adaptée, dont le montant est de 80 % du Smic brut par mois.
Les Entreprises adaptées ont également accès à une subvention spécifique pour les aider dans leur fonctionnement, qui se compose d’une base forfaitaire et d’une partie variable allouée sur projet.

Pour le travailleur handicapé

Les missions des Entreprises adaptées sont définies par la loi de la manière suivante : « Elles favorisent le projet professionnel du salarié handicapé en vue de sa valorisation, de sa promotion et de sa mobilité au sein de la structure elle-même ou vers d’autres entreprises. »

Le salarié handicapé qui intègre une Entreprise adaptée peut donc bénéficier d’un accompagnement adapté à sa problématique. Il peut ainsi entreprendre un parcours professionnel qui s’appuie sur l’acquisition d’une expérience professionnelle indéniable, une qualification et des compétences valorisables dans tout autre milieu professionnel. Il peut notamment avoir accès à une formation professionnelle et à la Validation des acquis de l’expérience (VAE). Il peut envisager, s’il le souhaite et si cela lui est accessible, un emploi en milieu ordinaire.

 

Film introductif de la 1ere table ronde du Congrès de l'UNEA sur le thème : "l'Entreprise Adaptée et ses moyens financiers"

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