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Autisme - La vie en entreprise reportage...

26 Avril 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #social, #Reconnaissance professionnelle, #société, #Vie Sociale

Ce reportage tourné en usine propose des témoignages des employés autistes ainsi que du personnel accompagnant. Le film offre un regard sur la vie en entreprise et sur l’inclusion des personnes autistes dans la vie professionnelle.

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Quel place pour le Handicap? Emmanuel MACRON répond...

26 Avril 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS

Quelle place pour le handicap dans les programmes des 11 candidats engagés dans cette campagne présidentielle 2017 ?  Comme lors des deux primaires, nous leur avons soumis le même questionnaire. Nous publions les réponses à mesure qu'elles nous parviennent… ou pas !

Mon programme se fonde sur un contrat avec la Nation. J'y prends des engagements clairs sur 6 chantiers essentiels pour l'avenir de notre pays. Ce sont ces mêmes engagements que je demanderai au gouvernement comme à l'ensemble des parlementaires qui constitueront la majorité présidentielle de mettre en œuvre. L'éducation et la culture, la société du travail, la modernisation de notre économie, la sécurité de la Nation, le renouveau démocratique, la défense des intérêts de la France. Cette ambition concerne tous nos compatriotes, ordinaires ou en situation de handicap. Elle est au cœur de notre pacte républicain. Pour cette raison, et avant de répondre à vos questions, je souhaite gager les réponses et les propositions que je porte pour nos compatriotes en situation de handicap par mon engagement pour l'inclusion sociale : donner sa chance à chacun, ne laisser personne au bord de la route.

 

 

3. Accessibilité : Pensez-vous revenir sur le dispositif des Ad'AP (Agenda d'accessibilité programmée) ? Quelle serait votre mesure phare pour accélérer la mise en œuvre de l'accessibilité dans nos villes/entreprises/ERP/administrations/écoles… Quel budget comptez-vous y consacrer ?
L'accessibilité est la première condition pour l'inclusion sociale. La cohérence de la chaîne d'accessibilité doit être impérativement recherchée : transport, voierie, lieux publics, logements, lieux de travail...

Les Ad'AP prennent mal en compte cette cohérence, et la montée en charge de l'accessibilité n'est pas satisfaisante. J'y apporterai des évolutions et renforcerai leur mise en œuvre en accompagnant en particulier les collectivités locales.

L'accessibilité, c'est aussi celle des logements. Les bailleurs sociaux devront identifier dans leur parc les logements adaptés pour les personnes en situation de handicap. Ils devront proposer des solutions de relogement pour celles dont le logement social n'est plus adapté ou bien réaliser des travaux.

L'accessibilité au soin et à la santé est une priorité car de trop nombreux Français en situation de handicap subissent des difficultés pour accéder aux soins courants ou spécialisés et bénéficier d'actions de prévention en santé. Les retards de soins, les soins inadaptés et les carences en matière de prévention ne sont pas acceptables.
Nous adapterons aux besoins des personnes en situation de handicap nos établissements et services de santé et la formation des professionnels de santé. Surtout, nous lancerons un plan national d'évaluation des techniques et des méthodes de prise en charge des handicaps dans les établissements et services de santé afin de ne conserver que celles qui auront montré leur utilité.

L'accessibilité des démarches de la vie quotidienne - administratives, juridiques - sera facilitée. Nous accompagnerons les personnes en situation de handicap en encourageant la désignation d'un référent identifiable et en travaillant à rendre les interfaces numériques plus accessibles à toutes les formes de handicap.

Une société plus accessible, c'est enfin une société où le fait d'être en situation de handicap n'empêche pas de profiter d'activités culturelles, artistiques ou sportives. Nous aiderons les associations, notamment, à adapter leurs structures et leurs pratiques pour les accueillir.

Enfin, je considère que l'engagement de tout mon quinquennat doit conduire à renforcer la participation de nos compatriotes et l'expression de leur citoyenneté quelle que soit leur situation de handicap. Je ne veux plus parler des personnes mais aux personnes en situation de handicap. Le 28 mars dernier, j'ai ainsi reçu avec mes équipes des représentants d'associations et des acteurs du handicap afin de nouer un dialogue que je poursuivrai dès le lendemain de mon élection.

4. Emploi : Comment comptez-vous réduire durablement le taux de chômage des personnes en situation de handicap, aujourd'hui deux fois supérieur à la moyenne nationale ? Avez-vous un ou deux exemples concrets ?
La persistance d'un taux de chômage des personnes handicapées deux fois supérieur à celui de la population ordinaire est inacceptable. Tout doit être mis en œuvre pour y remédier par une politique portée au plus haut niveau de l'État afin de lever les principaux obstacles à l'emploi et de soutenir l'emploi durable.

Lever les obstacles :
Le premier obstacle à l'emploi est le manque de formation. Nous renforcerons donc les droits à la formation des personnes en situation de handicap et développerons la formation par alternance, en fixant un objectif d'accès de 6% de stagiaires en situation de handicap aux organismes de formation.
Le second obstacle, ce sont les préjugés. Nous ferons de la lutte contre la discrimination une priorité nationale, en organisant des opérations de contrôles aléatoires à grande échelle pour que l'obligation légale soit respectée. Nous encouragerons aussi toutes les actions de sensibilisation dans les administrations et les grandes entreprises publiques.

 

 

sources Handicap.fr

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Cout et nombre de places en ESAT par région en france

26 Avril 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #société, #Vie Sociale, #social, #Entreprise adaptée

Régions

Nombre d'ESAT

Nombre de places

Taux d'équipement

Dotations relatives aux frais de fonctionnement des ESAT

Coût à la place

Alsace

31

3 458

3,41

39 257 150

11 353

Aquitaine

68

5 972

3,59

71 727 308

12 011

Auvergne

45

2 983

4,35

35 768 506

11 991

Bourgogne

42

3 196

3,86

38 488 658

12 043

Bretagne

84

6 381

3,92

76 928 779

12 050

Centre

66

4 937

3,81

58 806 808

11 911

Champagne-Ardenne

31

2 889

4,13

34 484 987

11 937

Corse

4

422

2,57

5 150 321

12 205

Franche-Comté

22

2 543

4,18

30 597 353

11 953

Ile-de-France

184

16 764

2,53

204 970 146

12 213

Languedoc-Roussillon

60

4 980

3,74

60 701 356

12 151

Limousin

26

1 922

5,20

23 050 513

11 993

Lorraine

55

5 256

4,16

62 964 889

11 980

Midi-Pyrénées

64

5 335

3,56

66 814 529

12 517

Nord-Pas-de-Calais

73

9 435

4,39

117 301 323

12 433

Basse-Normandie

40

3 749

5,04

42 270 010

11 275

Haute-Normandie

34

3 501

3,63

41 377 342

11 819

Pays de Loire

86

6 611

3,60

78 472 321

11 870

Picardie

44

4 342

4,28

51 835 244

11 935

Poitou-Charentes

46

3 655

4,12

43 406 930

11 876

PACA

91

7 423

2,98

90 187 403

12 150

Rhône-Alpes

125

11 097

3,38

131 806 274

11 864

France métropolitaine

1 321

116 851

3,53

1 406 368 150

12 027

Guadeloupe

8

578

2,80

8 406 249

14 544

Martinique

8

509

2,46

7 414 104

14 566

Guyane

2

178

1,58

2 557 701

14 369

Réunion

9

979

2,20

13 591 650

13 883

Saint-Pierre-et-Miquelon

1

12

3,30

139 550

11 629

Outre-mer

28

2 256

2,31

32 109 254

14 233

France entière

1349

    

Source : ARS

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FDJ : coup de pouce aux Jeux paralympiques 2018

25 Avril 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #société

 

À l'occasion des 25 ans du Comité paralympique et sportif français (CPSF), célébrés le 25 avril 2017, à Lyon, la Française des Jeux et le CPSF, partenaires depuis 2015, annoncent le renouvellement de leur engagement pour 2 ans, jusqu'au 31 décembre 2018.

Des engagements à foison

FDJ soutiendra notamment le CPSF et l'Equipe de France paralympique lors des prochains Jeux paralympiques d'hiver se déroulant à PyeongChang (Corée du Sud) du 9 au 18 mars 2018. FDJ est un soutien durable de l'olympisme. Partenaire du Comité national olympique du sport français (CNOSF) depuis 2000, elle est également celle des fédérations françaises Handisport (FFH) et du Sport adapté (FFSA) et de la candidature de Paris aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 (article en lien ci-dessous).

Un soutien actif aux sportifs handi

Engagé depuis plus de 35 ans aux côtés du sport français, FDJ promeut le développement de la pratique sportive à destination des personnes en situation de handicap. Ainsi, depuis 2015, la Fondation FDJ soutient un équipage handivalide participant au Tour de France à la voile, skippé par Damien Seguin, champion paralympique à Rio en 2016. Enfin, via le programme Challenge, elle encourage de jeunes espoirs du sport. Depuis la création de ce dispositif en 1991, plus de 400 sportifs valides et handicapés ont été soutenus, détenteurs aujourd'hui de 150 médailles olympiques et paralympiques.

Par , le 

 

 

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A.A.H réforme quand sera t'il avec le prochain gouvernement?

25 Avril 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #société, #Vie Sociale, #social

L'actuel gouvernement a annoncé de nouvelles mesures relatives à la réforme des minima sociaux pour, selon son communiqué, « faciliter l'accès des Français modestes, fragiles ou précaires aux dispositifs de solidarité » : développement des démarches en ligne, meilleure prise en compte des changements de situation, accompagnement plus adapté du handicap, renforcement des démarches d'insertion professionnelle. Les décrets d'application publiés le 1er février 2017 au Journal officiel concernent les modes d'ouverture et de calcul des prestations : allocation adulte handicapé, revenu de solidarité active et prime d'activité. Ces mesures annoncées mi-septembre 2016 par le gouvernement font suite à un rapport de Christophe Sirugue, alors député PS, qui préconisait une réforme d'ampleur des minimas sociaux (pour en savoir plus, décret et article en lien ci-dessous). Les titulaires de l'AAH (80 % et plus) sont concernés à double titre…

AAH : 2 mesures

A compter de février 2017 : l'AAH, et son complément de ressources, pourra être attribuée, dans certaines situations, pour une durée maximale de 20 ans (au lieu de 10 actuellement) pour les bénéficiaires ayant un taux d'incapacité permanente de 80 % et plus.

Depuis le 1er janvier 2017 : les bénéficiaires de l'AAH, dont le taux d'incapacité est supérieur ou égal à 80%, n'ont plus l'obligation de faire valoir leurs droits à l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) pour conserver leur prestation d'AAH au-delà de l'âge légal de départ à la retraite. Auparavant, ils basculaient vers l'Aspa, percevant, le cas échéant, un différentiel pour éviter une diminution de leurs ressources. En restant bénéficiaires de l'AAH, ils n'auront désormais plus à entreprendre cette démarche parfois fastidieuse.

Et la question du pouvoir d'achat ?

Concernant l'allongement de la durée d'attribution de l'AAH, la FNATH salue une « mesure positive » qui va permettre de simplifier les démarches des personnes handicapées. Mais, selon cette association de personnes accidentées de la vie, elle « ne règle pas la question de leur pouvoir d'achat », le montant de cette allocation (808.46 euros au maximum) contraignant ses bénéficiaires à vivre sous le seuil de pauvreté et « sans aucune autre perspective, leur handicap les empêchant de s'insérer dans le monde du travail ». L'association appelle également à la revalorisation des pensions d'invalidité et des rentes accidents du travail – maladies professionnelles. Elle dit se mobiliser pour en faire un enjeu des prochaines campagnes électorales. A suivre...

La rédaction.

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Entreprises d'insertion: Mode d'emploi

25 Avril 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle, #social

lle propose un accès à l’emploi et un accompagnement spécifique à des personnes éloignées de l’emploi.

Une entreprise d’insertion (EI) proposent l’accès à l’emploi et un accompagnement socioprofessionnel à des personnes éloignées de l’emploi : demandeurs d’emploi de longue durée, allocataires de minima sociaux, jeunes sans qualification, etc..

Qu’est-ce qu’une entreprise d’insertion ?

Une entreprise d’insertion est une entreprise opérant dans le secteur marchand, mais dont la finalité est avant tout sociale : proposer à des personnes en difficulté une activité productive assortie de différentes prestations définies selon les besoins de l’intéressé (ré-entraînement aux rythmes de travail, formation, accompagnement social …) pour construire et finaliser avec elles un parcours d’insertion socioprofessionnel durable.

Elle fait partie - avec l’association intermédiaire (AI), l’entreprise de travail temporaire d’insertion (ETTI) et les ateliers et chantiers d’insertion (ACI) - des structures d’insertion par l’activité économique.

Quelle forme juridique pour une entreprise d’insertion ?

Association, SARL,… : aucune forme juridique n’est imposée à l’entreprise d’insertion, laquelle produit des biens ou des services comme n’importe quelle entreprise.

L’entreprise d’insertion doit signer une convention avec l’État.

D’une durée maximale de 3 ans, cette convention elle précise notamment :

  • le nombre de postes en équivalent temps plein pourvus par des personnes agréées par Pôle Emploi ouvrant droit à l’aide de l’État ;
  • les règles de rémunération des personnes en insertion ;
  • les moyens humains mis en œuvre pour encadrer les salariés en insertion ;
  • l’évaluation et le suivi des personnes en insertion (bilans…) ;
  • les modalités de dépôt des offres d’emploi à Pôle emploi.
Quelle aide de l’État pour les entreprises d’insertion ?

L’embauche des personnes agréées par Pôle emploi ou l’emploi des personnes détenues ayant signé un acte d’engagement par les entreprises d’insertion ouvre droit, dans la limite du nombre de postes d’insertion fixé par la convention, à une aide financière (aide au poste d’insertion).

Cette aide comprend un montant socle et un montant modulé.

Le montant socle est fixé, chaque année, par un arrêté conjoint du ministre chargé de l’emploi et du ministre chargé du budget et prend en compte l’évolution du SMIC.
Le montant de la part modulée est exprimé en pourcentage du montant socle, entre 0 % et 10 % . Il est déterminé en tenant compte :
 des caractéristiques des personnes embauchées, et le cas échéant des personnes détenues ayant signé un acte d’engagement (cas des entreprises d’insertion implantées dans un établissement pénitentiaire ; voir précisions ci-dessous)
 des actions et des moyens d’insertion mis en œuvre ;
 des résultats constatés à la sortie de la structure.
Cette modulation est mise en œuvre dans les conditions précisées par l’Instruction DGEFP n° 2014-2 du 5 février 2014 citée en référence, et par sa fiche n° 1.

À compter du 1er janvier 2017, le montant socle de l’aide est fixé à 10 237 euros.

L’arrêté du 28 février 2017 précise le montant et les conditions de versement de l’aide financière applicable à Mayotte ainsi que le montant de l’aide financière par poste de travail versée aux structures d’insertion (ateliers et chantiers d’insertion et entreprises d’insertion) implantées dans les établissements pénitentiaires.

L’aide financière est versée à l’entreprise d’insertion pour chaque poste de travail occupé à temps plein. Le cas échéant, le montant de l’aide est réduit à due proportion de l’occupation des postes.

Lorsque la durée du travail prévue au contrat de travail du salarié ou dans l’acte d’engagement de la personne détenue est inférieure à trente-cinq heures par semaine, le montant de l’aide au poste qu’il occupe est réduit par application du rapport entre la durée prévue au contrat ou dans l’acte d’engagement et :

  1. la durée collective applicable à l’organisme employeur si cette durée est au moins égale à trente-cinq heures par semaine ;
  2. la durée de trente-cinq heures si la durée collective du travail applicable à l’organisme employeur est inférieure à trente-cinq heures par semaine.

L’aide financière est versée, pour le compte de l’État, par l’Agence de services et de paiement (ASP). En savoir plus.

Lorsque l’aide financière est obtenue à la suite de fausses déclarations ou lorsque la convention est détournée de son objet, le préfet résilie la convention après avoir observé la procédure prévue à l’article R. 5132-5 du code du travail. Les sommes indûment perçues donnent alors lieu à reversement.

L’entreprise d’insertion peut également bénéficier d’aides spécifiques qui tiennent compte des particularités du public visé (Fonds départemental d’insertion, DLA, Fonds Territoriaux, etc.).

Qui peut être recruté par une entreprise d’insertion ?

Peuvent être embauchées par une entreprise d’insertion, les personnes rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières et notamment :

  • les jeunes de moins de 26 ans en grande difficulté,
  • les bénéficiaires de minima sociaux (RSA…) ;
  • les demandeurs d’emploi de longue durée,
  • les personnes prises en charge au titre de l’aide sociale,…

L’entreprise d’insertion propose à chaque salarié un emploi et un accompagnement adaptés à ses besoins : ré-entraînement aux rythmes de travail, formation professionnelle, validation des acquis de l’expérience, accompagnement social, etc.


Dans les conditions fixées par les articles R. 5132-2 à R. 5132-3 et R. 5132-7 à R. 5132-10 du code du travail, les entreprises d’insertion ainsi que les ateliers et chantiers d’insertion peuvent s’implanter dans les établissements pénitentiaires afin de proposer, aux personnes détenues ayant signé un acte d’engagement tel que défini à l’article R. 57-9-2 du code de procédure pénale, un parcours d’insertion associant mise en situation de travail et actions d’accompagnement social et professionnel.
L’objectif est ainsi de favoriser l’insertion ou la réinsertion durable sur le marché du travail de ces personnes ; leur statut et les modalités de leur parcours d’insertion sont précisés par les articles D. 432-1 et suivants du code de procédure pénale.

Quel est le statut des salariés ?

Les personnes recrutées par une entreprise d’insertion sont des salariés (pour les personnes détenues, voir précisions ci-dessus), disposant de tous les droits attachés à ce statut (congés payés, rémunération au moins égale au SMIC, etc.). Le recrutement se fait dans le cadre d’un contrat à durée déterminée d’insertion (CDDI). En savoir plus sur le CDDI.

La durée hebdomadaire de travail du salarié embauché dans ce cadre ne peut être inférieure à 20 heures. Elle peut varier sur tout ou partie de la période couverte par le contrat sans dépasser la durée légale hebdomadaire. Les périodes travaillées permettent de valider des trimestres de cotisations d’assurance vieillesse dans les conditions de l’article L. 351-2 du code de la sécurité sociale.

Quel parcours d’insertion ?

Pendant l’exécution de ces contrats, une ou plusieurs conventions conclues en vertu de l’article L. 5135-4 du code du travail peuvent prévoir une période de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) auprès d’un autre employeur dans les conditions prévues par les articles L. 5135-1 à L. 5135-8 du code du travail et précisées par les articles D. 5132-10-1 à D. 5132-10-4 du code du travail.

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le financement des ESAT transférer aux départements?

24 Avril 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #Handicap, #social, #société

 

Dans un rapport relatif aux établissements et services pour personnes handicapées, l'Inspection générale des affaires sociales et l'Inspection générale des finances estiment qu'il faut revoir la programmation des créations de places - jusqu'ici dictée par l'offre plus que par les besoins - et prônent une remise à plat des financements et des partages entre financeurs. Ce qui impliquerait notamment un transfert des Esat (établissements et services d'aide par le travail) de l'Etat aux départements.

Le gouvernement rend public un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l'Inspection générale des finances (IGF) relatif aux "Etablissements et services pour personnes handicapées : offre et besoins, modalités de financement". L'enjeu est de taille, puisque ces structures offrent 450.000 places - dont 51.000 places récemment créées dans le cadre du programme pluriannuel 2008-2012 -, pour un coût total de 16 milliards d'euros, financés par l'assurance maladie, l'Etat et les départements. Ces capacités couvrent tous les types de handicaps et tous les modes de prise en charge, dont les établissements et services d'aide par le travail (Esat).

Remettre en question les objectifs de convergence

Les propositions du rapport se concentrent sur les deux dimensions évoquées dans le titre du document. Les auteurs constatent ainsi que "la programmation des créations de places est dictée par l'offre plutôt que par les besoins des personnes". La responsabilité en incombe notamment à l'absence d'outils pertinents pour adapter l'offre aux besoins. Le rapport privilégie donc une démarche de redéploiement et une remise en question des "objectifs de convergence des taux d'équipement au profit d'une péréquation en fonction des besoins identifiés dans les territoires". La mission identifie par ailleurs un certain nombre de besoins spécifiques, au demeurant déjà bien connus à défaut d'être précisément quantifiés : les jeunes adultes relevant de l'amendement Creton (dont le nombre atteint désormais 6.300 et qui sont maintenus en établissements pour enfants faute de places adaptées), le dépistage précoce des handicaps, le handicap psychique, les placements en Belgique (environ 2.000 enfants et 1.200 adultes), ainsi que la prise en charge des personnes handicapées vieillissantes.

Une remise à plat des financements

Sur les aspects budgétaires, le rapport constate que "le système actuel, basé sur des prix de journée et des forfaits, ne permet pas une bonne allocation des ressources et n'est plus adapté à l'évolution des modes d'accompagnement des personnes". Plusieurs systèmes alternatifs peuvent être envisagés, mais la mission estime que "le contexte budgétaire est plutôt favorable aux systèmes de paiement prospectifs et au pilotage par la recette". Cette évolution suppose toutefois une démarche organisée et la concrétisation de plusieurs pré-requis. Parmi ceux-ci figure notamment une remise à plat des partages actuels entre les différents financeurs publics, qui "constituent un obstacle à la programmation des réponses et à la fluidité des parcours". La remarque vise, entre autres, les cofinancements de structures identiques ou complémentaires entre assurance maladie et départements. L'évolution vers une logique de financeurs uniques doit pouvoir s'organiser par transferts, sans augmentation de la dépense globale. Le rapport préconise aussi d'accroître la fongibilité entre les enveloppes médicosociale et sanitaire (notamment psychiatrique).
En attendant la mise en œuvre, "inévitablement longue", d'une réforme en profondeur des outils de connaissance des besoins et des modalités de financement du secteur, la mission recommande "neuf mesures immédiates". Parmi celles-ci, on retiendra en particulier la généralisation, à titre transitoire, du financement en dotation globale des établissements et services, une amélioration du contrôle de la ressource allouée grâce à la mise en œuvre d'indicateurs homogènes, ou encore la redéfinition des échanges d'informations entre les MDPH (maisons départementales des personnes handicapées), les établissements et services médicosociaux et les responsables des programmations départementales et régionales.
Mais les départements retiendront surtout les propositions de transferts de compétences, que la mission propose de concrétiser à l'occasion de l'acte III de la décentralisation. Le financement des foyers d'accueil médicalisés (FAM) et les centres d'action médicosociale précoce (Camsp) - aujourd'hui partagé entre l'assurance maladie et les départements - serait ainsi intégralement confié à l'assurance maladie. Mais celui des Esat (établissements et services d'aide par le travail) serait transféré de l'Etat aux départements, qui assurent déjà le financement des structures d'hébergement de leurs pensionnaires.

Transfert des Esat : souhaitable mais compliqué

Les auteurs considèrent en effet que les évolutions de la mission de ces établissements et des publics accueillis (vieillissement, handicap plus lourds, rendant de fait peu probable une évolution vers un travail en milieu ordinaire) "ont renforcé la dimension sociale et médico-sociale des Esat, au-delà de l'activité à caractère professionnel proposée". En outre, "la cohérence de la planification des moyens entre Esat et foyers [foyers d'hébergement et, en cas de temps partiel, foyer de vie] est indispensable, alors que leur financement relève de deux autorités publiques différentes, l'Etat via les ARS pour les Esat, les conseils généraux pour les foyers". Si ce transfert aux départements est donc jugé "souhaitable", l'opération sera compliquée (du fait de l'inégalité des taux d'équipement et de la fragilité du modèle économique des Esat) reconnaissent les deux inspections, qui préconisent par conséquent au préalable le lancement d'une mission d'analyse.
Cette hypothèse de transfert – qui concernerait 1.400 établissements et un budget de 1,2 milliard d'euros, sans compter les aides au poste - a plusieurs fois été évoquée dans le passé, notamment en 2004. Et l'a à nouveau été en octobre dernier lorsque François Hollande déclarait que le département pourrait se voir confier "l'ensemble des politiques du handicap et de la dépendance, hors champ de l'assurance maladie" (voir ci-contre notre article du 8 octobre). Les départements eux-mêmes conviennent que ce transfert serait plutôt logique.

 

A suivre....

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Depuis le 1er janvier 2017, la CNSA a la responsabilité de la gestion des crédits de fonctionnement des établissements et services d’aide par le travail (ESAT). Le point sur ce qui change et ce qui ne change pas.

24 Avril 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #société, #social

Depuis le  1er janvier 2017, la CNSA a la responsabilité de la gestion des crédits de fonctionnement des établissements et services d’aide par le travail (ESAT). Le point sur ce qui change et ce qui ne change pas.

Au 1er janvier 2017, le financement des ESAT est assuré par l’objectif national des dépenses d’assurance maladie. Le budget de la CNSA intègre donc désormais les dotations destinées à leur fonctionnement, soit 1,469 milliard d’euros pour environ 1350 ESAT.

La CNSA délègue les crédits correspondants aux agences régionales de santé (via les dotations régionales limitatives), qui continuent à assurer la tarification des ESAT. Les décisions de tarification 2016 des agences régionales de santé seront transmises aux caisses primaires d’assurance maladie (CPAM).

Les ESAT recevront donc désormais leur acompte mensuel de la caisse primaire d’assurance maladie. Ils sont d’ailleurs invités à transmettre leur RIB à leur CPAM de rattachement.  

Les ESAT pourront également bénéficier du plan d’aide à l’investissement (PAI) notamment pour moderniser leurs structures. En 2017, la CNSA consacrera 50 millions d’euros à l’aide à l’investissement dans l’ensemble des établissements et services médico-sociaux pour personnes handicapées.

Le financement des aides aux postes des travailleurs des ESAT est toujours assuré par l’État.

Fin janvier, la CNSA recevra les principales fédérations et têtes de réseaux gestionnaires d’ESAT pour leur présenter en détail les modalités de collaboration et identifier des pistes de travail pour les années à venir.

 

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