Après avoir quitté l’école à 16 ans sans le brevet, Karim Ounas a réussi à 37 ans sa première année de médecine avec deux enfants en bas âges. Dix ans après, il est, depuis la fin d’année dernière, docteur en exercice à Tournai, en Belgique. Récit d'une belle histoire professionnelle… qui nous a touché...Bravo Karim!
INRS dossier ESAT:
Un monde du travail à part entière
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L'I.N.R.S édite dans son dossier de Mai 2022 un article que nous reprenons :En dehors de leur spécificité liée à leur mission d’accompagnement par le travail de personnes atteintes de handicap, les Esat (établissements et services d’aide par le travail) se différencient peu des entreprises classiques. Il s’agit de structures dont les types d’activité tendent à se diversifier et qui, le plus souvent, se retrouvent confrontées aux mêmes questions de santé et sécurité au travail que l’ensemble du monde professionnel. À ceci près que les capacités intellectuelles ou psychiques de leur personnel demandent une écoute et un soutien particuliers.
Près de 1 500 établissements répartis sur toute la France pour 120 000 équivalents temps plein – soit 122 000 à 125 000 personnes. Tout un monde. Un monde du travail particulier, mais un monde du travail à part entière. Anciennement centres d’aide par le travail (CAT), les Esat (établissements et services d’aide par le travail) sont des lieux de production et de services aux activités professionnelles très variées. Ils se différencient des entreprises classiques par l’emploi à 100 % de personnes atteintes de handicap au sein de leurs ateliers de production ou de services. Structures médico-sociales de travail protégé, les Esat visent, à travers un accompagnement par le travail, l’insertion ou la réinsertion professionnelles.
En moyenne, un Esat compte autour de 85 places de travailleurs handicapés pour huit activités différentes, avec néanmoins d’importantes disparités. Les travailleurs de ces établissements ne dépendent pas du Code du travail mais du Code de l’action sociale et des familles. Ils ne sont donc pas salariés, mais « usagers » ou « bénéficiaires », et perçoivent une rémunération – non un salaire – complétée par l’allocation adulte handicapé. Les encadrants, moniteurs, administratifs de ces Esat relèvent quant à eux du régime général et sont donc salariés.
« Si la loi de 2005, qui a transformé les CAT en Esat, a défini le statut juridique des travailleurs en Esat, celui-ci est hybride, souligne Didier Rambeaux, président de l’association de directeurs d’Esat Andicat et directeur du pôle industriel de l’Adapei (Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales) de la Meuse. Il y a tout un tas de vides juridiques. Pourtant, il existe un lien de subordination, une rémunération garantie, et ils produisent un travail. Ce sont des acteurs de la vie économique et des citoyens à part entière. »
Les vides juridiques peuvent d’ailleurs être à l’origine d’interprétations, de biais, d’abus parfois, mais c’est là un autre sujet… « Les travailleurs en Esat n’ont certes pas le statut de salarié, mais ils ont quand même des droits en tant qu’assurés, notamment à l’Assurance maladie, à la retraite, au CPF, c’est donc à ce titre qu’ils bénéficient de nos conseils », observe Jean-Sébastien Béjard, contrôleur de sécurité à la Carsat Centre Ouest.
Des activités qui se diversifient
Dans les années 1990, de nombreuses industries, qui étaient les donneurs d’ordres des CAT, se sont délocalisées. « Il a fallu repenser la politique économique de ces structures, envisager un virage à 180° », relate Didier Rambeaux. Les CAT ont alors commencé à revoir leur politique industrielle, à se positionner sur des marchés concurrentiels. « Aujourd’hui, les Esat sont des acteurs de l’économie locale, poursuit-il. Ils répondent à des appels d’offres, développent des compétences pour y répondre, d’où la diversité des activités et des métiers que l’on y observe de plus en plus. Ils se lancent dans de nouvelles activités et en arrêtent d’autres. L’anticipation et l’adaptation sont incontournables dans la vie des Esat. » Actuellement, les Esat sont structurés en quatorze filières, représentant plus de 200 métiers : artisanat, construction et bâtiment, impression/reprographie/marquage, restauration/hébergement/services touristiques, communication et marketing, prestations intellectuelles, services généraux/prestations administratives, production alimentaire…
Créés par un décret en 1954, les centres d’aide par le travail (CAT), devenus en 2005 les Esat, relevaient souvent de l’activité occupationnelle. Fondés par des associations
de parents d’enfants handicapés, ils visaient à assurer à ces derniers une activité et une vie sociale dans un environnement protégé. Les handicaps présents alors étaient souvent lourds : déficience mentale, trisomie, handicap moteur… « Il s’agissait beaucoup de sous-traitance, remarque Didier Rambeaux, président de l’association Andicat qui regroupe près de 90 % des dirigeants d’Esat et lui-même directeur du pôle industriel Adapei Meuse. Ce n’était pas toujours le travail le plus épanouissant, car il s’agissait de tâches simples et répétitives, comme du conditionnement de pièces. » Ces activités traditionnelles de sous-traitance ont progressivement évolué vers davantage de prestations de services et de productions.
Parallèlement, on assiste également à une évolution du public accueilli depuis une quinzaine d’années. « Avec les progrès de la médecine et la reconnaissance du handicap psychique dans la loi de 2005, on rencontre de plus en plus d’usagers souffrant de troubles ou maladies psychiques, de l’ordre d’un quart à un tiers des effectifs, poursuit Didier Rambeaux. On approche d’un moment de bascule où la majorité des travailleurs en Esat souffriront de pathologies psychiques et non plus de handicap mental, ce qui représentait initialement l’essentiel du personnel des CAT. » S’y retrouvent ainsi des personnes qui ont connu des accidents de vie, ont parfois vécu dans la rue, mais avec une expérience professionnelle en milieu ordinaire. Ce sont par conséquent souvent des personnes qui présentent des compétences, sont diplômées (parfois d’études supérieures), ont le permis de conduire, mais ne sont plus à même de travailler dans le milieu ordinaire.
Face à ces évolutions de fond, l’accompagnement des missions des Esat s’appuie aujourd’hui sur deux grands piliers : l’élévation du niveau de compétences, par la formation, et l’amélioration des conditions de travail. « Ces deux dernières années, sept structures sur dix ont fait évoluer leur appareil de production, ont investi dans la recherche et développement ou obtenu des certifications (NDLR : selon l’Observatoire national économique 2020-2021 des achats responsables auprès des Esat-EA), détaille Yohan Rey, chef de projet au réseau Gesat, association qui met en relation les Esat et les clients, publics et privés. Et près de la moitié ont investi dans des formations professionnelles des travailleurs handicapés. »
“Aujourd’hui, les Esat sont des acteurs de l’économie locale”
Des formations en gestes et postures, PRAP ,pour les usagers afin que les parties théoriques soient rapidement suivies de mises en pratique, explique-t-elle. Des études de poste sont réalisées en atelier, pour rester dans le concret, verbaliser et permettre l’évaluation formative. Le côté certifiant est une reconnaissance aussi pour les travailleurs. »
Pour autant, un Esat étant un lieu de travail durable, se pose de façon conjointe la question de la qualité de vie au travail des personnes accueillies. Là aussi, les choses bougent. « Les travailleurs sont les mieux placés pour prendre en charge leurs conditions de travail, insiste encore Didier Rambeaux. Ce sont eux qui connaissent le mieux leur activité, d’où l’importance de leur donner la parole. On a trop longtemps parlé à leur place. »
L’amélioration des conditions de travail constitue un effort continu, de longue haleine. Au début, le processus s’était plutôt traduit, parfois par facilité, par l’attribution d’équipements de protection individuelle. Désormais, avec l’approche plus industrielle des activités des Esat, et le travail réalisé par les équipes et l’encadrement, les démarches de prévention conduisent davantage à des solutions de protection collective. Et en améliorant les conditions de travail, la productivité progresse, même si ce n’est pas le but recherché. La plupart des travailleurs d’Esat ont des projets professionnels sur trois à cinq ans. ■ sources INRS dossier Mai 2022
Le travail qui soigne... Une belle expérience
Ajuster son organisation:retours d'expériences..
Disposer de repères sur la maladie psychique. "Elle a des conséquences sur le travail car les personnes, même stabilisées, connaissent des périodes difficiles", "La maladie psychique n'est pas linéaire, il faut donc le prévoir et ajuster son organisation".La formation des équipes est là aussi essentiel ,pour que çà marche..la compréhension du puzzle se faisant en commun.
Connaître la maladie psychique...
Ce qui permet d'anticiper le départ potentiel en arrêt maladie, pendant quelques jours ou quelques semaines, d'un ou plusieurs travailleurs, sans impacter la production ou l'équipe.
Mieux connaître la maladie psychique facilite également l'orientation d'un travailleur handicap vers le personnel soignant quand il présente des signes de souffrance. Le partenariat avec le secteur psychiatrique doit ainsi être entretenu afin de sécuriser les parcours.
Savoir vers qui orienter...
C'est l'un des points essentiels développés en formation. Car les moniteurs d'atelier peuvent être déstabilisés par la maladie ou par les demandes des travailleurs pour des problèmes relevant du logement ou de la vie sociale.
"Les moniteurs doivent parler à partir de la place qu'ils occupent, et non de celle d'un psychologue ou d'un autre travailleur social. Ils ne peuvent pas répondre à toutes les demandes mais doivent renvoyer les personnes vers le professionnel qui s'occupe [de la question] et rester concentrés sur ce qui est lié au travail"
S'appuyer sur une équipe pluridisciplinaire...
Cela suppose de travailler dans un esprit de complémentarité avec les collègues chargés de l'accompagnement éducatif ou soignant. "Il est essentiel de s'appuyer sur une équipe pluridisciplinaire et, au niveau de la direction, de penser l'organisation afin qu'elle soit collective", insiste le formateur.
La direction ne doit pas tout déléguer aux équipes mais incarner ce qui relève de la sécurité et des problèmes potentiels de violence. Les moniteurs d'atelier doivent pouvoir lui faire remonter leurs difficultés.
"Le règlement intérieur et le règlement de fonctionnement doivent être réellement respectés, la direction doit être présente et sanctionner les débordements...
Instaurer un cadre sécurisant...
Par ailleurs, le cadre de travail doit être sécurisant pour les travailleurs : il faut faire attention au bruit, à l'espace, aux lumières, à la façon d'interagir avec eux, afin qu'ils se sentent en sécurité.
"Quand un travailleur rencontre des difficultés pour exécuter une tâche, il faut faire le point avec lui, mettre en place à un projet à court terme et s'y tenir, sous peine sinon de perdre sa confiance",
Proposer des activités thérapeutiques...
Les travailleurs qui traversent une période difficile devraient également pouvoir disposer d'un lieu de repli au sein de l'établissement, proposant des activités thérapeutiques – travail du bois, art thérapie.
"Il ne faut jamais oublier la nécessité du soin : ces lieux leur permettent de se ressourcer et viennent en appui aux moniteurs d'ateliers, qui savent que l'accompagnement se poursuit dans ces espaces"...le partenariat avec le secteur hospitalier spécialisé,le suivi en ambulatoire étant essentiel.
A voir ce retour d'une belle expérience en video des équipes à NAILLOUX diffusée sur You Tube :
sources : YOU TUBE
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La particularité de l'accueil en ESAT de personnes handicapées psychiques est que les équipes vont se trouver face à des personnes qui n'ont aucune expérience antérieure en établissements spécialisés dans le médico-social, puisqu'elles ne sont adressées ni par des EMPro ni par d'autres ESAT.Si les ESAT (Etablissements et services d'aide par le travail) ne visent pas le milieu ordinaire, ceux de transition, au contraire, préparent le travailleur en situation de handicap, notamment psychique, à s'y insérer. L’emploi des personnes vivant avec un handicap psychique, ou la poursuite d’une formation, ont longtemps été considérés en France comme un objectif inatteignable. Or le travail est un droit, il favorise l'inclusion sociale et améliore l'estime de soi. Il a de plus, quand il est possible, un intérêt thérapeutique, en favorisant le rétablissement.
sources video You tube
Démarches administratives 60% seulement ne sont accessibles aux personnes en situation de handicap
Alors qu'un Français sur cinq ne dispose pas de tablette ni d'ordinateur, « des services continuent d'être accessibles uniquement en ligne » Le bon fonctionnement de la procédure repose alors sur l'usager et ses aidants, alors qu'auparavant, un agent se chargeait de les accompagner via un guichet », ajoute la défenseuse des droits évoquant un « transfert de responsabilité non négligeable ». Ces difficultés peuvent « fragiliser les usagers, entraîner un sentiment d'impatience, de colère et de méfiance à l'égard des services publics ».
Atteinte à l'autonomie des majeurs protégés
Les personnes sous tutelle ou curatelle, du fait d'une altération de leurs facultés physiques ou mentales, paient également les frais de cette ère du « tout numérique ». « Le fait de bénéficier d'une mesure de protection ne devrait en aucun cas restreindre de façon injustifiée leur autonomie, assurent les auteurs du rapport. Or aucun site Internet public ne propose un accès distinct pour ce public et les personnes chargées de leur mesure de protection. » La défenseuse des droits a par exemple été saisie au sujet de restrictions d'accès aux comptes personnels de la Caisse d'allocations familiales des personnes protégées lors de la mise en place d'une mesure de protection. Elle recommande notamment d'étendre l'accès à « Aidants connect » aux tuteurs et curateurs familiaux. Ce dispositif permet aux aidants habilités à réaliser des démarches administratives en ligne de manière légale et sécurisée pour le compte de personnes en difficulté avec les outils numériques. A suivre!
Publié depuis Overblog et Facebook
Sources You Tube
Faire certifier sa Blanchisserie aux normes RABC
Une blanchisserie a pour première mission de fournir un linge propre, agréable au toucher, bien sec, repassé, dégageant une agréable sensation de fraîcheur. Mais cela ne suffit pas. Elle doit assurer en plus la sécurité de ses clients et les préserver de toute infection.
« Maintenir un système de management adéquat, former, sensibiliser et s’assurer de l’application des bonnes pratiques font partie de nos priorités stratégiques pour satisfaire nos clients avec une qualité d’entretien et de maitrise de l’hygiène au niveau de leurs attentes. »
La norme RABC : un engagement qualité
Les exigences de prévention contre la contamination microbiologique des personnes, des produits et des matériels sont croissantes.
« Le certificat de conformité à cette norme apporte la garantie officielle de la qualité hygiénique des articles textiles depuis leur traitement dans les unités jusqu’à leur mise à disposition chez les clients. A ce titre elle répond parfaitement aux exigences de nos clients en matière d'hygiène. »
« Les établissements de santé (hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, etc.) sont soumis à des procédures de certification qui évaluent leur qualité de prestation. La mise en place d’une démarche qualité selon la méthode RABC fait partie des éléments d’appréciation de la HAS – Haute Autorité de la Santé – lors des visites des experts dans le cadre de la procédure de certification des établissements de santé. C’est pourquoi, cette démarche est vivement recommandée pour une blanchisserie qui traite du linge hospitalier. »
La certification RABC permet aux établissements de santé de qualifier ou d’évaluer leurs prestataires. La méthodologie d’analyse et de maîtrise des risques s’articule autour de 7 principes fondamentaux :
▪ Analyser les dangers microbiologiques associés aux processus, au produit et au personnel.
▪ Déterminer comment maîtriser ces risques
▪ Définir le niveau cible et la tolérance pour chaque point de maîtrise.
▪ Mettre en place un système de surveillance des points de maîtrise.
▪ Prévoir des actions correctives en cas de dépassement des limites critiques.
▪ Établir des procédures de vérification du système RABC.
▪ Établir et maintenir à jour la documentation garantissant la traçabilité.
C’est à l’issue d’un audit de deux jours, réalisé par un auditeur externe que l’atelier blanchisserie de l’Établissement et service d’aide par le travail (ESAT) reçoit la qualification RABC. Ce nouveau label est reconnu dans le milieu des blanchisseries professionnelles.
Cette norme fixe les bonnes pratiques concernant la maîtrise de la bio contamination et est conçue dans la perspective d’une intégration future au système qualité ISO 9 001.
Elle garantit pour le client que l’atelier blanchisserie applique les mesures et les procédures de maîtrise des risques microbiologiques pour une meilleure organisation du circuit du linge : réception et tri, circuit du linge sale, différentes étapes en blanchisserie (barrière aseptique et marche en avant), traitement du linge en zone propre, rangement et distribution.
Une préparation est bien entendu nécessaire pour satisfaire aux nouvelles exigences en matière de matériel et de procédures. De nouvelles habitudes sont à mettre en place, autant en interne que chez les clients. Après une période probatoire de six mois, un nouvel audit, validé par experts hygiénistes confirmeront ce label, puis la fréquence des contrôles passera tous les des 3 ans .
Notre organisme du secteur du travail protégé et adapté depuis 1993, avec nos intervenants spécialisés, connaissant bien également l'accompagnement des usagers accueillis.
Vous souhaitez être accompagné dans cette démarche au travers de la mise en place de la D.A.C ( déclaration annuelle de conformité) R.A.B.C pour vos clients?
Ce gage de qualité et de rigueur est bien sûr un plus vis-à-vis d’une clientèle aux exigences croissantes en matière d'hygiène du linge et de crédibilité clientèle (collectivités, secteur médical et médico-social).
Publié depuis Overblog
Les ESAT ont développé, par nature, une attention à la
qualité de vie au travail qu’ils déclinent sur des pratiques
en termes d’accompagnement médico-social et de travail,
d’ajustement aux situations personnelles et d’organisation
des activités. Cette vigilance et les expériences des ESAT
pour favoriser la qualité de vie au travail sont des
composantes du processus d’accompagnement vers
l’emploi en milieu ordinaire, pour qu’il y ait un continuum
entre le milieu protégé et l’entreprise ordinaire. C’est une
condition pour que réussissent, dans le temps, les
coopérations entre les ESAT et les autres entreprises, et
que soient favorisés les parcours individuels entre les
différents secteurs d’emplois.
Les ESAT se trouvent aujourd’hui interrogés dans leur
mission, entraînant de nombreux questionnements pour
les professionnels qui y travaillent (Quel rôle pour les
moniteurs d’ateliers demain ? Quel impact pour les ESAT si
en effet les personnes les plus "autonomes" intègrent les
entreprises ordinaires ? Que reste t-il à ceux qui ont besoin
d'un contexte rassurant, d'un cadre spécifique pour
travailler et s'épanouir ?...).
L’attention particulière portée à la qualité de vie au travail
peut-elle être un fil conducteur dans les échanges entre
les ESAT et les structures d’amont (IME, CRP, ...) ou le
milieu ordinaire de travail ,un challenge qui reste encore en devenir...
Une publication du CREAI Bretagne que nous remercions sources You tube
Certification RABC renouvellées pour les Blanchisseries ESAT de la Fondation Jacques CHIRAC
Bravo encore aux équipes d'ouvriers et de moniteurs de l'ESAT de la SAULE et des Ateliers du VALLON,pour la qualité ,le professionnalisme de leur travail,avec cette juste récompense!
C'est après une revue complète et un audit R.A.B.C complet sur une durée de 7 heures, que le CAC Formations et son cabinet ORES ,consultant experts, depuis 1993, a renouvelé la certification à ces deux établissements,qui produisent chacun plus de 1,6 tonnes de linge par jour.
La méthode d’analyse et de maîtrise des risques du RABC s'articule autour de 7 principes fondamentaux :
- Etudier les dangers microbiologiques liés aux processus, au produit et au personnel.
- Etablir une stratégie de maîtrise des risques
- Définir les seuils limites et les niveaux de tolérance.
- Instaurer un système de surveillance adéquat.
- Anticiper des actions correctives en cas de dépassement des limites critiques.
- Mettre en place des procédures de vérification du système RABC.
- Maintenir une veille documentaire et un système d’enregistrement garantissant la traçabilité.
Les établissements de santé (hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, etc.) sont soumis à des procédures de certification qui évaluent leur qualité de prestation. La mise en place d’une démarche qualité selon la méthode RABC fait partie des éléments d’appréciation de la HAS – Haute Autorité de la Santé – lors des visites des experts dans le cadre de la procédure de certification des établissements de santé. C’est pourquoi, cette démarche est vivement recommandée pour une blanchisserie qui traite du linge hospitalier. »
Cette certification RABC permet à ces ESAT de proposer des services répondant entièrement aux besoins de ses clients spécialisés dans le secteur de la santé, du secteur médico-social (linge à risques) et de la pharmacie sur l’ensemble du territoire national.
« Maintenir un système de management adéquat, former, sensibiliser et s’assurer de l’application des bonnes pratiques font partie de nos priorités stratégiques pour satisfaire nos clients avec une qualité d’entretien et de maitrise de l’hygiène au niveau de leurs attentes. »
La norme RABC : un engagement qualité
La certification RABC permet aux établissements de santé de qualifier ou d’évaluer leurs prestataires. La méthodologie d’analyse et de maîtrise des risques s’articule autour de 7 principes fondamentaux :
▪ Analyser les dangers microbiologiques associés aux processus, au produit et au personnel.
▪ Déterminer comment maîtriser ces risques
▪ Définir le niveau cible et la tolérance pour chaque point de maîtrise.
▪ Mettre en place un système de surveillance des points de maîtrise.
▪ Prévoir des actions correctives en cas de dépassement des limites critiques.
▪ Établir des procédures de vérification du système RABC.
▪ Établir et maintenir à jour la documentation garantissant la traçabilité.
La certification RABC se base sur la norme NF EN 14065, qui permet de définir et de mettre en œuvre les actions ayant pour but d'assurer la qualité microbiologique des textiles utilisés dans des secteurs tels que la santé.
La certification RABC au service de la qualité:
Vos clients du secteur Médico social mais également du secteur santé ( E.P.H.A.D, centres de soins ect..),en lien avec les organismes financeurs A.R.S (Agence Régionale de Santé) A.N.A.E.S (Accréditation) imposent ces exigences ,pour le linge sous traité,par vos soins:
Du traitement du textile depuis les différentes unités jusqu’à leur mise à disposition chez les clients, c’est l’ensemble du processus qui est assuré. La certification RABC, c’est faire le choix de la qualité, favoriser la performance via un système de management adéquat et véhiculer une image sérieuse et responsable,au service de l'usager accueilli en Institution!
Vous souhaitez être accompagnés dans votre démarche de certification?
Notre organisme depuis 1993 ,avec des professionnels du secteur du travail protégé et adapté:
Nous vous accompagnons dans la mise en place ,le suivi et la validation de la D.A.C (déclaration annuelle de conformité) R.A.B.C.
N'hésitez pas à nous consultez directement à partir de notre site www cac-formations.net
courriel:administration@cac-formations.net Bertrand VERBANCK ,responsable pédagogique.
Sources YOU TUBE