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accompagnement psychologique

Borderline?

7 Avril 2021 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers

 

Le trouble de la personnalité borderline, aussi appelé trouble de la personnalité limite (TPL) est souvent confondu avec la bipolarité. Pourtant, ce trouble psychologique touche entre 3.5 et 4% de la population en France. Qui sont ceux qu’on appelle les “borderlines”?

Impulsivité, addictions, comportements à risque et agressivité envers soi et les autres : le trouble de la personnalité limite se manifeste sous bien des formes, souvent toutes à la fois. On estime qu’il serait responsable de 2000 suicides par an, bien que le trouble soit encore mal diagnostiqué. Mais, contrairement à la bipolarité, avec laquelle il est souvent confondu, le trouble de la personnalité borderline se soigne. 

 

 

Être toujours à la limite

Sentiment de vide intérieur, addictions, accès de colère, agressivité (envers soi et les autres) et tendances suicidaires : lourd est le lot des borderlines. Neurologiquement parlant, les borderlines ont un déséquilibre de la sérotonine, hormone qui régule l’humeur, et de la dopamine, qui gère le plaisir et la récompense.

 

Confondu avec la bipolarité

Le trouble de la personnalité borderline limite est souvent confondue avec la bipolarité. Pourtant, ces deux maladies sont bien distinctes.

Les bipolaires ont des épisodes psychotiques ponctuels, rythmant un état de dépression quasi constant. Les borderline, eux, peuvent passer d’un état à l’autre plusieurs fois au cours de la même journée. Attention également de ne pas le confondre avec de l’hyper-émotivité, qui n’est pas un trouble mais plutôt un trait de personnalité.   expressions...

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Aspergirl: ces femmes autistes qui s'ignorent...

5 Avril 2021 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers

 

Les signes de l’autisme sont souvent moins visibles chez les femmes que chez les hommes. Il se manifeste aussi de façon différente, entraînant chez elles un sous-diagnostic de cette condition:

L'autisme se caractérise par des difficultés sociales et de communication, ainsi que des centres d'intérêts spécifiques dont les personnes peuvent parler pendant des heures  ...S'y ajoutent des particularités dans les perceptions, par exemple une hypersensibilité aux odeurs et aux bruits ou, à l'inverse, un moindre ressenti de la douleur. Il concerne environ 1 personne sur 100.

70 % des autistes ont une intelligence dans la norme, voire supérieure. On qualifie généralement cette forme d'autisme de haut niveau, bien que la dernière version de la « bible » des troubles psychiatriques, le DSM 5 (Diagnostic and statistical manual of mental disorders) ait supprimé les anciennes catégories, notamment le syndrome d'Asperger dont Amélie Tsaag-Valren, autiste elle-même, a rédigé le très complet article Wikipédia. Le terme d'Asperger continue cependant à être utilisé, même si tous les cas d'autisme sont aujourd'hui regroupés à l'intérieur d'un unique spectre autistique et classés du plus sévère au moins sévère en termes de handicap.

Si la procédure diagnostique est déjà hasardeuse pour les hommes, elle se révèle souvent un véritable parcours du combattant pour les femmes. Historiquement, l'autisme a d'abord été considéré comme une condition ne touchant qu'exceptionnellement le sexe féminin. Cette idée fausse, issue de l'étude pionnière menée en 1943 par Léo Kanner (le psychiatre qui l'a décrite le premier) a été renforcée par l'approche psychanalytique qui a longtemps prévalu. C'est donc sur une population de garçons que se sont construits les critères définissant les symptômes autistiques.

 
 

En effet, pour poser un diagnostic de troubles du spectre autistique (TSA), médecins et psychologues s'appuient sur des critères quantitatifs évalués à l'aide de tests ou de questionnaires, mais aussi des critères qualitatifs, comme des centres d'intérêt spécifiques, des gestes stéréotypés, un regard fuyant, des troubles du langage ou l'isolement. Or, si les filles autistes ont des scores comparables à ceux des garçons aux tests et aux questionnaires, la présentation clinique de leur condition est différente, du moins dans les cas où le langage est acquis.

Grâce à des stratégies d'imitation sociale, par exemple, les filles autistes parviennent mieux à se faire des camarades que les garçons autistes ; elles ont des centres d'intérêt en apparence plus ordinaires que ceux des garçons autistes (les chevaux, plutôt que les plans de métro) ; elles présentent moins d'agitation physique mais souffrent plus souvent de troubles anxieux, moins spectaculaires ; elles parviennent mieux à camoufler leurs stéréotypies et les rituels qui les rassurent. En d'autres termes, elles sont des autistes plus discrètes, de sorte que les signes sautent moins aux yeux des familles, des enseignants et des médecins.

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Publié depuis Overblog

1 Avril 2021 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers, #Entreprise adaptée

Le trouble bipolaire est un trouble grave de l’humeur, caractérisé par une alternance de phases « d’exaltation de l’humeur », avec une augmentation de l’énergie et une hyperactivité, et des phases de baisse d’humeur (état dépressif).
Ces épisodes « maniaco-dépressifs » sont entrecoupés de périodes pendant laquelle l’humeur est normale et stable, pendant des durées variables1.

Au cours des épisodes « maniaques », la personne est irritable, hyperactive, ressent peu le besoin de dormir, parle beaucoup, et présente souvent une estime d’elle-même exagérée, voire un sentiment de toute-puissance. À l’inverse, lors des épisodes dépressifs, son niveau d’énergie est anormalement bas, son humeur est maussade, triste, avec une perte d’intérêt pour les diverses activités et projets. 

Il s’agit d’une des maladies psychiatriques les plus fréquentes, touchant de 1 à 2,5% de la population. La maladie apparaît généralement chez les adultes jeunes (moins de 25 ans) et devient récurrente. Le premier épisode est suivi d’autres épisodes de troubles de l’humeur dans 90% des cas.

C’est un trouble qui entraine de nombreux handicaps sociaux, professionnels et affectifs et qui peut conduire fréquemment à des tentatives de suicide. Il a été reconnu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme la septième cause de handicap par année de vie chez les 15 à 44 ans, parmi toutes les maladies.

Les causes des troubles bipolaires sont encore inconnues. Elles sont probablement multifactorielles, faisant intervenir des facteurs génétiques et environnementaux.

D’un point de vue biologique, on sait qu’il existe des anomalies au niveau des neurotransmetteurs dans le cerveau des personnes atteintes. Ainsi, les épisodes de manie sont associés à un taux anormalement élevé de noradrénaline.

Des facteurs génétiques sont également incriminés : le risque d’être atteint de trouble bipolaire est plus grand lorsqu’une personne de la famille est déjà atteinte4.

Enfin, des éléments extérieurs peuvent favoriser ou déclencher la maladie. C’est le cas des événements traumatiques qui surviennent tôt dans la vie, ainsi que de nombreux autres  facteurs de stress ou de changement (saisons, grossesses, fluctuations hormonales)

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La qualité de vie au travail? réflexions d'usagers

22 Mars 2021 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #insertion par l'économique, #Entreprise adaptée, #Accompagnement psychologique

sources You tube

Nos formations Qualité au travail  sur www.cac-formations.fr

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Parcours de vie en ESAT expression d'usagers...

18 Mars 2021 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique

Deux travailleurs de l'ESAT de la Gohelle nous racontent leur quotidien professionnel.

sources You tube

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Les stéréotypes sur le handicap

14 Février 2021 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers

 

La loi de 2005 constitue Le texte sur les droits des personnes en situation de handicap et détermine des obligations en matière d’emploi de personnes handicapées pour toutes entreprises de plus de 20 salariés.

Voici ses principales implications : La déclaration annuelle et le paiement d’une contribution à l’Agefiph, pour les entreprises ne remplissant pas cette obligation, et l’obligation de négocier les conditions d’accès à l’emploi, à la formation, à la promotion professionnelle et le principe de non-discrimination.

Dans le monde professionnel, le handicap recouvre un grand nombre de situations donc les conséquences sur l’emploi peuvent être variables. L’Agefiph recense six grandes familles de handicap : le handicap visuel, le handicap mental, les maladies invalidantes, le handicap psychique, le handicap moteur et le handicap auditif.

Le handicap au travail est un sujet sensible en entreprise car particulièrement lié à des stéréotypes et des clichés.

Cette imagerie contribue à nourrir une perception inexacte du handicap. Par exemple, les personnes handicapées seraient moins productives et peineraient à effectuer le travail à la même vitesse. Pourtant, de nombreux contre-exemples prouvent que le handicap n’impacte pas la productivité. En effet, la peur et la méconnaissance du handicap constituent les principales barrières.

Lorsque l’on explore les freins à l’intégration d’une personne en situation de handicap, les résistances suivantes viennent en premier : La question de la productivité, la peur du handicap, la réalité du métier, l’aménagement de l’espace de travail.

La plupart des personnes qui sont en situation de handicap et en recherche d’emploi, ont un handicap que l’on ne voit ou que l’on ne perçoit pas d’un premier regard. Aussi, par peur des discriminations à l’embauche ou de la réaction du manager une fois en poste, de nombreuses personnes préfèrent ne pas déclarer leur handicap.

Pour permettre une avancée pour une meilleure compréhension du sujet, le travail de l’équipe Inclusion vise d’abord et avant tout à évangéliser. Tables rondes, événements, magazines, intranet, tout est bon pour faire parler du handicap.

Il est indispensable de montrer aux personnes en situation de handicap, à tous les salariés et aux nombreuses personnes qui n’osent pas déclarer leur handicap que l’inclusion est possible.

Pour intégrer au mieux des handicaps, il faut aussi développer le volet formation. Ainsi, quelqu’un qui intègre une personne handicapée dans son équipe peut solliciter l’aide de la mission handicap.

L’accompagnement managérial est tout aussi important dans l’accueil d’une personne handicapée. Selon le handicap, le manager doit être formé à répéter les consignes, savoir communiquer. La formation des personnes en situation de handicap, peut permettre le maintien dans l’emploi quand on veut changer de poste, se former à un autre métier, passer en télétravail…

Sur le sujet du handicap, c’est sûrement la question de la perception des travailleurs handicapés qui est la plus décisive.

Il y a encore beaucoup de travail mais les mentalités évoluent et les situations sont bien plus favorables qu’il y a une vingtaine d’années !

sources:direct.emploi.com

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Atteint d'une maladie psychique, Jérôme est devenu comédien

25 Novembre 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Handicap, #Moniteurs d'ateliers, #Accompagnement psychologique

On est dans la catégorie dont personne ne veut entendre." Jérôme est atteint d’une maladie psychique. Comédien, il fait partie d’une troupe composée exclusivement de personnes en situation de handicap mental ou psychique.

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Accompagnement du handicap psychique et mental en ville

29 Septembre 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers, #insertion par l'économique, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

Depuis 2005 la loi pour l’égalité des droits et des chances à la participation à la citoyenneté des personnes handicapées, dite loi handicap a profondément changé la prise en charge des troubles psychiques et mentaux…… et confié l’organisation du secteur aux maisons départementales du handicap. A Nice le SAVS, Service d’Accompagnement à la Vie Sociale du complexe EPIS assure un suivi régulier ou ponctuel de 40 personnes en situation de handicap mental ou psychique, qui ne peuvent, provisoirement ou durablement, vivre de façon “tout à fait autonome”, en milieu ordinaire... Reportage

sources You tube

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