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accompagnement psychologique

Handicap psychique, handicap mental : quelle(s) réalité(s) en France ?

27 Septembre 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers, #insertion par l'économique

Handicap psychique, mental, cognitif : quelles différences ?

  

Le handicap psychique est la conséquence de maladies mentales (à ne pas confondre avec le handicap mental – voir plus loin –) entrainant un déficit relationnel, des difficultés de concentration, une grande variabilité dans la possibilité d'utilisation des capacités alors que la personne garde des facultés intellectuelles dites normales.
La reconnaissance du handicap psychique s’effectue souvent par l’observation des conséquences de la maladie mentale dans le vécu de la personne. Celles-ci peuvent donc être extrêmement variées en fonction des individus et de leur pathologie. De fait, il n’existe pas de définition arrêtée du handicap psychique.

Quelques exemples de maladies mentales pouvant induire un handicap psychique : troubles bipolaires, troubles dépressifs, schizophrénie, paranoïa, névroses obsessionnelles, burn-out

On parlera de déficience intellectuelle ou de handicap mental lorsque le développement intellectuel de la personne sera inférieur à la moyenne, entrainant un fonctionnement altéré de l’ensemble des fonctions cognitives. En clair, la personne aura un niveau de Quotient Intellectuel (QI) très inférieur à la moyenne, en dessous de 70.
En revanche, on parlera de handicap cognitif lorsque seules certaines fonctions cognitives sont touchées, n’entrainant pas forcément une réduction globale du niveau intellectuel. C’est par exemple le cas des troubles DYS (dyslexie, dyspraxie etc…).

Les fonctions cognitives

Elles permettent l’acquisition, le stockage, la transformation et l’utilisation des informations.

  • la mémoire
  • le langage
  • le raisonnement
  • l'apprentissage
  • l'intelligence
  • la résolution de problèmes
  • la prise de décision
  • la perception
  • l'attention

Bien que méconnus, les troubles mentaux et psychiques sont pourtant un enjeu de santé publique :

Le handicap psychique
  • 1ère cause d’invalidité reconnue par la Sécurité Sociale : 27% des personnes entrent chaque année dans le régime de l’invalidité
  • 700 000 personnes handicapées psychiques en France (2014)
  • 1 demandeur sur 2 d’Allocation Adulte Handicapé (AAH) souffre d’une maladie mentale
  • 1/3 de la population connaitra un trouble psychique au cours de sa vie
Le handicap mental
  • 12 millions de français sur 65 millions seraient touchés par un handicap et l’INSEE estime que 6,6% sont atteints d’une déficience intellectuelle
  • En France, environ 700 000 personnes sont en situation de handicap mental
  • Chaque année, entre 6 000 et 8 500 enfants naissent avec un handicap mental

 sources Pierre Lainé

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10 ans du Centre Être & Handicap

27 Septembre 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique

Véritable passerelle entre le milieu protégé et ordinaire, le Centre Être & Handicap permet de sécuriser le parcours des personnes en situation de handicap psychique en proposant une expérience professionnelle valorisable sur le marché de l'emploi.

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Publié depuis Overblog

18 Septembre 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers, #Entreprise adaptée

 
 
Management : former les moniteurs d'atelier au handicap psychique:Le travail qui soigne...

 

 

 

Ajuster son organisation...

 

 Face à la prise en charge toujours plus importante du handicap psychique dans le secteur du travail protégé ( ESAT mais aussi E.A..) tous les professionnels s'accordent le dire:

Leur premier conseil : disposer de repères sur la maladie psychique. "Elle a des conséquences sur le travail car les personnes, même stabilisées, connaissent des périodes difficiles", . "La maladie psychique n'est pas linéaire, il faut donc le prévoir et ajuster son organisation".

 

Connaître la maladie psychique...

 

Ce qui permet d'anticiper le départ potentiel en arrêt maladie, pendant quelques jours ou quelques semaines, d'un ou plusieurs travailleurs, sans impacter la production ou l'équipe.

 

Mieux connaître la maladie psychique facilite également l'orientation d'un travailleur handicap vers le personnel soignant quand il présente des signes de souffrance. Le partenariat avec le secteur psychiatrique doit ainsi être entretenu afin de sécuriser les parcours.

 

Savoir vers qui orienter

 

C'est l'un des points essentiels développés en formation. Car les moniteurs d'ateliers peuvent être déstabilisés par la maladie ou par les demandes des travailleurs pour des problèmes relevant du logement ou de la vie sociale.

 

"Les moniteurs doivent parler à partir de la place qu'ils occupent, et non de celle d'un psychologue ou d'un autre travailleur social. Ils ne peuvent pas répondre à toutes les demandes mais doivent renvoyer les personnes vers le professionnel qui s'occupe [de la question] et rester concentrés sur ce qui est lié au travail"

 

S'appuyer sur une équipe pluridisciplinaire...

 

Cela suppose de travailler dans un esprit de complémentarité avec les collègues chargés de l'accompagnement éducatif ou soignant. "Il est essentiel de s'appuyer sur une équipe pluridisciplinaire et, au niveau de la direction, de penser l'organisation afin qu'elle soit collective", insiste le formateur.

 

 

La direction ne doit pas tout déléguer aux équipes mais incarner ce qui relève de la sécurité et des problèmes potentiels de violence. Les moniteurs d'atelier doivent pouvoir lui faire remonter leurs difficultés.

 

"Le règlement intérieur et le règlement de fonctionnement doivent être réellement respectés, la direction doit être présente et sanctionner les débordements si besoin".

 

Instaurer un cadre sécurisant

 

Par ailleurs, le cadre de travail doit être sécurisant pour les travailleurs : il faut faire attention au bruit, à l'espace, aux lumières, à la façon d'interagir avec eux, afin qu'ils se sentent en sécurité.

 

"Quand un travailleur rencontre des difficultés pour exécuter une tâche, il faut faire le point avec lui, mettre en place à un projet à court terme et s'y tenir, sous peine sinon de perdre sa confiance" .

 

Proposer des activités thérapeutiques...

 

Les travailleurs qui traversent une période difficile devraient également pouvoir disposer d'un lieu de repli au sein de l'établissement, proposant des activités thérapeutiques Sophrologie,gym douce , travail du bois, art thérapie....

 

"Il ne faut jamais oublier la nécessité du soin : ces lieux leur permettent de se ressourcer et viennent en appui aux moniteurs d'ateliers, qui savent que l'accompagnement se poursuit dans ces espaces"

Face à ce constat l'équipe du CAC FORMATIONS réalise depuis maintenant 5 ans une formation Handicap psychique et outils de prise en charge à destination des moniteurs d'ateliers et encadrants techniques.Cette formation résolument technique et faites de retours d'expériences .La clef du succès, tous les intervenants viennent du secteur  et de l'encadrement d'équipe de travail. 485 stagiaires moniteurs ont suivi cette formation depuis son début:

Vous souhaitez mettre en place cette action sur votre établissement? contactez nous !secretariat@cac-formations.fr

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formation Sécurité Santé au COVID 19 en ESAT

9 Août 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Accompagnement professionnel, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #H.AC.C.P Hygiène alimentaire, #Hygiène, #Accompagnement psychologique, #Entreprise adaptée, #Entretien des locaux

Sécurité et santé des travailleurs :une formation tournée vers les usagers d'ESAT.
  •  

Dans le cadre du COVID-19, les mesures nécessaires sont celles préconisées par le Gouvernement, en particulier les mesures prises pour respecter les gestes barrière et les règles de distanciation.

A ce titre la formation pratique des travailleurs d'ESAT,salariés est essentielle autour de repères simples  pratiques sur les ateliers et accessibles à tous. la formation d'une à deux journées, est réalisée par nos intervenants Hygiène Qualité ,connaissant bien les publics du travail protégé.Celle-ci privilégiant l'approche terrain  des ateliers des participants.(jeux pédagogiques)les supports imagés et ludiques est accessibles à tous.

Programme de formation ci dessous:

Aux termes de la loi, « l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels, des actions d’information et de formation, la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés » et il doit veiller à « l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes ».

Ainsi, il n’incombe pas à l’employeur de garantir l’absence de toute exposition des salariés à des risques mais de les éviter le plus possible et s’ils ne peuvent être évités, de les évaluer régulièrement en fonction notamment des recommandations du gouvernement, afin de prendre ensuite toutes les mesures utiles pour protéger les travailleurs exposés.
C’est au regard de ce cadre que doivent être définies les obligations respectives des employeurs mais aussi des salariés.

Il incombe à l’employeur dans la situation actuelle de :
- procéder à l’évaluation des risques encourus sur les lieux de travail qui ne peuvent être évités en fonction de la nature du travail à effectuer ;
- déterminer, en fonction de cette évaluation les mesures de prévention les plus pertinentes ;
- associer les représentants du personnel à ce travail ;
- solliciter lorsque cela est possible le service de médecine du travail qui a pour mission de conseiller les employeurs, les travailleurs et leurs représentants et, à ce titre, de préconiser toute information utile sur les mesures de protection efficaces, la mise en oeuvre des « gestes barrière » ;
- respecter et faire respecter les gestes barrière recommandés par les autorités sanitaires.

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formation  Sécurité Santé au COVID 19 en ESAT
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Handicap psychique et travail...Redonner du sens

9 Août 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers, #insertion par l'économique

L'Essor Services de Mézin met à la disposition des entreprises, institutions et particuliers, toute une palette de prestations de la blanchisserie à l'entretien d'espaces verts, en passant par la cordonnerie.

Redonner du sens

« Comment, par l’intermédiaire de l’ESAT « CATVERT »
puis-je progresser dans la maîtrise de certains aspects de ma vie ? »

Le travail protégé donne à  la possibilité à la personne, grâce à une mise en situation de travail, grâce à une écoute bienveillante des professionnels, et grâce à un accompagnement individualisé, de devenir un individu autonome reconnu dans sa particularité. La fragilité constitutive de l’état psychique des ouvriers que nous accueillons nous conduit à nous interroger en permanence sur la pertinence des réponses apportées.

Les problèmes posés par le manque d’hygiène par exemple, vont créer des difficultés d’intégration au groupe de travail et une certaine mise à l’écart. L’estime de soi peut être affectée engendrant à son tour une cascade d’évènements qui vont dégrader l’équilibre antérieur.

Il nous appartient de veiller quotidiennement à la satisfaction des besoins de l’ouvrier, mais aussi de ses attentes légitimes. Nous accompagnons la personne en adaptant et en modulant les réponses. La vigilance nous permet alors de réagir et de proposer la solution pertinente.

Sans cesse est remis en question le fragile équilibre ainsi trouvé

Des évènements, des situations nouvelles peuvent induire une rupture de cet équilibre et conduire l’ouvrier vers la remise en cause de ses acquis (techniques, pratiques, intellectuels…). Des phases de confusion peuvent apparaitre et perturber l’état émotionnel, affectif ou mental.

La réponse aux besoins et aux attentes :

Nous accueillons la personne sans apriori, dans le souci constant de son bien-être, avec bienveillance, laissant à cette dernière la plus grande latitude possible dans ses choix, ses orientations.

Notre travail est orienté vers la prise en charge de la personne dans une approche globale.

Dans le cadre de notre action, nous nous efforçons dans la mesure du possible, de répondre aux demandes de l’ouvrier, ce dernier peut être porteur d’un projet plus ou moins réaliste, il peut ne pas avoir de projet défini, être dans l’impossibilité de se projeter dans l’avenir.

Il revient à l’ESAT d’évaluer la pertinence des désirs : retour dans le milieu ordinaire que nous jugeons prématuré, demande de formation inadéquate au regard des acquis…

Nous proposons alors un plan d’action, une mise en œuvre dans le temps des phases d’apprentissage et de découverte du milieu professionnel (PAS).

Nous construisons avec lui un parcours qui constituera une réponse aux attentes, une alternative aux premiers désirs formulés. Cette réponse constitue une articulation judicieuse entre l’usager (en tant que personne), son projet (s’il existe), les influences et contraintes de la maladie et l’ESAT.

Reportage autour d'une équipe et d'un établissement qui oeuvre dans un quotidien novateur...

sources Extrait de l'émission "Mille et une vies" diffusée le 25/10/2016 sur France 2. Retrouvez plus d'extraits et d’informations sur http://www.france2.fr/emissions/mille... Retrouvez l'émission sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/MilleEtUneVi... Twitter : https://twitter.com/1001viesF2

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Le handicap psychique, l’importance de l’accompagnement

4 Août 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Accompagnement professionnel, #Handicap, #Moniteurs d'ateliers

Vivre le handicap psychique. L'importance de l'accompagnement". Ce film documentaire est diffusé le 25 juin 2018 à la Maison Départementale de l'Autonomie (MDA38) au 15 avenue Doyen Louis Weil à Grenoble. La projection est suivie d'un débat sur la problématique en présence de Laura Bonnefoy, vice-présidente en charge de la dépendance et des handicaps au Département de l'Isère, du réalisateur, de responsables d'établissements et d'associations iséroises.

 

diffusion You tube

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L’AAH après 62 ans à partir de 80 % d’incapacité c'est parti!

26 Juillet 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers

Avant le 1er juillet, les allocataires de l'AAH atteignant 62 ans devaient entreprendre les démarches auprès des caisses auxquelles ils avaient cotisé. Désormais, c'est automatique, quel que soit leur taux d'incapacité.
Allocataires de l’AAH : la retraite c’est automatique à 62 ans… sauf si vous n’avez jamais travaillé
 
 

Depuis le 1er juillet, les allocataires de l’AAH ayant déjà cotisé à une caisse de retraite bénéficient automatiquement de leur pension de retraite à 62 ans. Ceux qui n’ont jamais travaillé, par contre, doivent continuer à effectuer les démarches administratives.

Le 62e anniversaire de certains allocataires de l’AAH sera désormais plus serein. Jusqu’alors, ils devaient faire valoir leurs droits à la retraite auprès de la ou des caisses auxquelles ils avaient cotisé. Depuis le 1er juillet, ils n’ont plus à entreprendre ces démarches. Ils se voient donc attribuer leur retraite, de manière automatique, à l’âge légal, soit 62 ans.

Un décret pour préciser la loi

Cette mesure de simplification figurait dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020, adoptée par le parlement en décembre 2019. Faire-face.fr l’avait annoncé, dans un précédent article. Un décret du 29 juin en précise les modalités.

Automatique quel que soit le taux d’incapacité

L’automatisation concerne les allocataires ayant déjà travaillé mais n’exerçant plus d’activité professionnelle. Qu’ils aient un taux d’incapacité d’au moins 80 % ou compris entre 50 et 79 %.

Au plus tard six mois avant leurs 62 ans, la caisse de retraite chargée de la liquidation de leur pension les informera de l’attribution automatique de leur retraite. Et qu’ils ont le droit de s’y opposer, au plus tard quatre mois avant leur 62e anniversaire.

L’AAH après 62 ans à partir de 80 % d’incapacité

Les allocataires ayant au moins 80 % d’incapacité continueront alors à toucher l’AAH, en complément de leur pension de retraite.

Ceux qui ont moins de 80 %, par contre, n’auront plus le droit à l’AAH, comme c’est déjà le cas aujourd’hui. Ils devront demander l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), en complément de leur pension.

Une demande à déposer si vous n’avez jamais travaillé

Et si vous n’avez jamais travaillé ? Pour vous, rien ne change.

Si votre taux d’incapacité est inférieur à 80 %, vous perdrez le droit à l’AAH. En revanche, vous serez sans doute éligible à l’Aspa, récupérable sur la partie de la succession supérieure à 39 000 €. Vous devrez remplir ce formulaire de demande, destiné aux personnes ne relevant d’aucun régime d’assurance vieillesse français.

En revanche, si vous avez un taux d’incapacité d’au moins 80 %, vous conserverez le bénéfice de l’AAH. Mais vous serez tenu de prouver que vous ne pouvez prétendre à aucune pension de retraite. Et pour obtenir ce document justifiant d’une absence de droit à pension que réclame la Caf, vous devrez déposer une demande unique de retraite de base personnelle auprès de la Carsat, la caisse d’assurance retraite et de la santé au travail. N’oubliez surtout pas ! À défaut de produire ce document, vos droits seront suspendus. Pour la simplification, il y a encore du travail…

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Le premier village ALZEIHMER

8 Juin 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

C’est parti pour le Village landais Alzheimer !

 
Basé à Dax, cette structure unique en France va accueillir ses 90 premiers résidents avec des commerces et des associations ouverts sur l’extérieur ainsi qu’un centre de recherche…
 

Nous l’attendions avec impatience, nous en avons d’ailleurs parlé à plusieurs reprises : Le Village Landais Alzheimer va accueillir ces premiers résidents !


On rappelle que ce village, « une expérimentation unique en France », ne sera pas un centre Alzheimer comme les autres. En effet, les résidents, appelés villageois, y déambuleront librement dans un vaste parc paysager de 5 hectares, avec « un accompagnement centré sur la personne et des approches non-médicamenteuses » reposant notamment sur « des activités thérapeutiques permettant de préserver au mieux les capacités cognitives et pratiques des résidents ».


90 villageois répartis dans trois quartiers…

32 résidents arriveront le 11 juin, 30 autres le 25 juin et 28 le 9 juillet. Sur le premier groupe de villageois, 24 personnes arrivent de leur domicile, 5 d’EHPAD, 2 d’Unité Cognitivo-Comportementales (UCC) et un résident d’Unité d’Hébergement Renforcé (UHR).

Le Village Landais Alzheimer est organisé en quatre quartiers : Chalosse, Côte atlantique, Haute-Landes et Bas-Armagnac, histoire de ne pas dépayser ses habitants. 3 de ces quartiers seront occupés, tandis que le dernier quartier (qui pourra accueillir 30 personnes), destiné à recevoir les villageois en accueil de jour ou en hébergement temporaire, permettra une souplesse de gestion dans les prochaines semaines, notamment s’il s’avère nécessaire de devoir isoler une personne atteinte du Coronavirus. Il ouvrira en septembre prochain en fonction de l’évolution de l’épidémie.


Une ouverture impactée par le Coronavirus…


Deux ans jour pour jour après la pose de la première pierre, et dans un contexte fortement impacté par la pandémie de coronavirus, le Village Landais Alzheimer, initié et porté par le Conseil départemental des Landes avec le soutien de l’Agence régionale de santé, peut accueillir ses premiers résidents.

« C’est un soulagement pour les malades, leurs proches et les professionnels de ce lieu expérimental unique en France », relève Xavier Fortinon, président du Département des Landes. La crise sanitaire a conduit à l’interdiction des entrées en Ehpad en France dès le mois de mars. L’accueil des résidents au sein du Village Landais Alzheimer, initialement prévu pour début avril, n’a donc pas pu être effectué. Suivant les recommandations du ministère de la Santé, chaque résident devra, pour faire son entrée au Village, subir un test virologique. Une fois le résultat négatif avéré, il pourra emménager. Une période de quatorzaine sera alors à respecter.


La configuration de la partie hébergement du Village est propice à une prise en charge qualitative au niveau sanitaire : avec ses quatre quartiers isolés, composés chacun de quatre maisonnées d’habitation pouvant accueillir 7 à 8 personnes, il est possible de ne pas confiner les résidents en chambre. Ces derniers seront donc libres de circuler dans leur maisonnée de 300 m². Les professionnels eux aussi travailleront à cette échelle, en étant spécifiquement affectés à une maisonnée par quatorzaine.

Les promenades dans le parc seront autorisées, mais le résident devra être accompagné pour s’assurer du respect des règles de distanciation. D’autre part, l’organisation des admissions est établie pour que les différentes familles et villageois ne se croisent pas, avec des horaires, des entrées et des portails différents. Le nombre de personnes présentes par maison sera limité à 10, professionnels et résidents compris et un professionnel sera nommé pour chaque arrivée de villageois.


Une vie de quartier toujours en stand-by…

C’est aujourd’hui une belle étape de la vie du Village qui est franchie, avec l’accueil des premiers résidents, après deux ans de travaux. Une autre facette du projet reste cependant en suspens : l’ouverture sur la vie sociale. En effet, le contexte pandémique contraint à reporter l’ouverture au grand public des commerces et services de la Bastide (médiathèque, auditorium, coiffeur, café-restaurant, centre de santé…).

De même, les 120 bénévoles qui accompagnent le projet depuis 2016 doivent attendre pour apporter leur contribution essentielle à la vie quotidienne du Village et des villageois. Le réseau associatif local de plus de 400 associations a été sollicité afin que cette structure s’ouvre à la vie et à la ville, avec, grâce à l’implication des bénévoles, un temps d’accompagnement différent de celui qui existe dans les établissements habituels.


Ce village se présente ainsi comme un futur lieu d’innovation en matière de prise en charge de la maladie d’Alzheimer. Les villageois y mèneront une vie la plus normale possible : ils feront leurs courses, iront chez le coiffeur, au bistrot, au resto, ainsi qu’au théâtre. Une vie enrichie par l’apport de bénévoles extérieurs, qui complèteront idéalement le travail des professionnels de santé.


Un centre de recherche…

Le Village accueillera un Centre ressources pour la recherche médicale associant les spécialistes français de la maladie d’Alzheimer et la formation des professionnels de la santé et de la gestion médico-sociale afin de diffuser les meilleures pratiques thérapeutiques.

Autre aspect innovant dans ce domaine, le programme d’évaluation de l’impact du Village de l’Inserm et l’étude Innov’Pad sur les projets innovants de prise en charge de la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées se sont adaptés afin de pouvoir être menés dans ce contexte particulier.


En France, près de 900.000 personnes sont touchées de maladie de type Alzheimer, avec 225.000 nouveaux cas chaque année, le nombre de patients devrait dépasser le million de cas en 2020 et 2 millions en 2040. Dans les Landes, le nombre de malades d’Alzheimer et maladies apparentées est estimé à 8.000.

Pour plus d’information sur la structure, cliquez ici

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7 Juin 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #Accompagnement psychologique

 Il était temps !  C’est presque un cri du cœur qu’expriment ces travailleurs dans l’atelier de conditionnement de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) La Chartreuse de l’association Gabriel-Deshayes, à Brec’h (Morbihan). Le retour au travail était très attendu.  Certains d’entre eux vivent seuls et cela devenait pesant. On risquait des cas de décompensation psychique , indique Marie-Laure Le Corre, la directrice générale de l’association.

La structure, spécialisée dans l’accueil des handicapés sensoriels (surdité et/ou cécité), accompagne un millier d’adultes et enfants dans 16 établissements et services. À l’Esat, où 46 personnes travaillent habituellement,  on fonctionne en demi-groupe depuis presque un mois et on espère reprendre un fonctionnement normal en septembre », explique Philippe Puill, moniteur de l’atelier conditionnement.

 

« Leurs mains sont leurs yeux »

Pour le moment, les travailleurs non-voyants ne sont pas encore revenus. La semaine prochaine leur sera réservée pour qu’ils s’approprient les locaux quelque peu adaptés aux gestes barrières.  C’est compliqué pour eux, leurs mains sont leurs yeux, précise Charlotte Delamarre Hoareau, monitrice d'atelier de l’atelier chaiserie. On essaiera de limiter au maximum le toucher des objets, des meubles, et exceptionnellement, pour la reprise, ils auront leur canne pour se déplacer. 

 

L’atelier repassage de l’Esat fonctionne désormais comme un drive pour que les particuliers qui viennent déposer le linge ne rentrent pas dans les locaux. | OUEST-FRANCE

 

L’organisation évolue au jour le jour

L’organisation évolue au jour le jour.  On s’adapte, assure Céline Le Dref, cheffe de service de l’Esat. On s’était projeté mais parfois le fonctionnement est plus compliqué que prévu. » D’autant que la répétition de certains gestes barrières génère parfois des troubles du comportement, réveille des peurs, chez certains travailleurs.  Les professionnels sont là pour désamorcer ce genre de situations avec bienveillance », explique encore Céline Le Dref. On prend le temps de discuter de leur ressenti devant ces nouvelles manières de travailler », ajoute l’animatrice.

 

 

 

« Rien n’a repris »

Même organisation au sein de l’atelier traiteur, visières de protection, masques, etc. Il continue de fonctionner malgré un carnet de commandes vide.  Rien n’a repris »,souffle Céline Le Dref. Un manque à gagner qui sera impossible à rattraper.  C’est la moitié du chiffre d’affaires des ateliers de l’Esat. 

 

Mais aux fourneaux, tout le monde s’active pour mitonner le repas des autres travailleurs et des personnels de Gabriel-Deshayes. Sylvie Morisset, l’animatrice d’atelier, s’enthousiasme :  C’est tout nouveau pour eux. Avant, c’était assuré par un prestataire. C’est de la vraie cuisine avec de nouveaux plats, différents de ce qu’on prépare habituellement pour les cocktails. » Et pour preuve, derrière elle, d’alléchantes tartes aux fraises en cours de montage.

sources Ouest -France

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