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accompagnement psychologique

COVID 19 et droits des travailleurs d'ESAT

21 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Accompagnement psychologique, #Accompagnement professionnel

Beaucoup de questions remontent ces derniers temps par l'intermédiaire de notre blog... vis à vis de la situation actuelle du COVID 19: Le point vis à vis des usagers d'EDSAT:

Concernant les congés des travailleurs :

Les travailleurs d’ESAT ne sont pas salariés, ils bénéficient d’un congé annuel (et non de congés payés) à raison de 2.5 j ouvrables par mois de présence et l’acquisition du droit à congé est progressive.

Possibilité de décompter des jours de congés lorsque les travailleurs sont confinés à votre initiative ; à plus forte raison si ces jours de congés étaient programmés.

 

Le maintien de la Rémunération garantie :

Par communiqué de presse du Secrétariat d’Etat aux Personnes Handicapées en date du 23/03/20  notre Ministre des affaires sociales s’est engagée à prendre en charge la totalité de la rémunération garantie = aides aux postes + rémunérations directes (financées par l’ESAT) pour les travailleurs qui ne sont pas en activité (confinés), ainsi qu’à garantir le maintien de l’intégralité de nos Dotations.

 

La prime Macron : 

Les travailleurs d’ESAT y ont droit cette année, par rapport aux résultats 2019. Maximum 1 000 €/travailleur à verser avant le 30/06.

Elle est défiscalisée (elle ne sera donc pas prise en compte pour le calcul de l’AAH au 01/01/22) et sans cotisations, c’est du pouvoir d’achat que vous pouvez distribuer. Les salariés du médico-social sont également éligibles. Pas d’autres primes confirmées à ce jour (des promesses !).

 

Plan d’aide et d’accompagnement pour le secteur protégé :

Des négociations devraient démarrer pour la mise en œuvre d’un « Fonds Inclusif » destiné à soutenir les ESAT dans la crise économique qu’ils traversent. Des discussions ont lieu portant sur la prise en charge éventuelle de charges fixes. A suivre...nous ne manquerons pas de relayer l'info ,dès sa parution!

Claire MOLRAS

 

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14 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

 
 
Covid : la psychiatrie appelle au secours...
Photo de mains d'une personne âgée en gros plan, avec la main d'une personne aidante posée dessus
 
Les personnes ayant des troubles psychiques sévères et persistants souffrent généralement d’un grand isolement et d’une perte de capacité à réaliser les actes de la vie quotidienne. 

Dans une tribune publiée le 8 avril 2020 dans Le Parisien, une centaine de médecins s'inquiètent du sort des 12 millions de personnes souffrant de troubles psychiques (psychotiques, anxieux, schizophréniques…), très perturbés par le confinement et qui consultent beaucoup moins. « Ce sont les grands oubliés de la crise », martèle Marion Leboyer, directrice de FondaMental, fondation dédiée aux pathologies mentales, reprenant en écho les inquiétudes de l'ensemble des associations du champ du handicap. Les 2,5 millions de personnes prises en charge en psychiatrie, en ambulatoire ou en hospitalisation (…) restent dans l'angle mort de nos politiques publiques », ajoute-t-elle. Elle déplore « un plan blanc pour les hôpitaux, un plan bleu pour les Ehpad et rien pour la psychiatrie ! ».

Une population fragile...

La « grande vulnérabilité » de ce public dans un contexte épidémique « fait craindre une perte de chance intolérable ». D'autant que la prévalence accrue de pathologies associées (troubles cardio-vasculaires, diabète, hypertension…), 1,5 à 2 fois plus élevée qu'au sein de la population générale, constitue un facteur de risque d'infection sévère au Covid-19 pour ces patients, auxquelles il faut ajouter une difficulté à prendre en compte la douleur et exprimer leurs besoins en soins somatiques. Le risque d'une propagation de l'épidémie dans les hôpitaux psychiatriques serait-il particulièrement important ? Les personnes hospitalisées dans les unités de soins psychiatriques sont en effet des patients « debout », au contact les uns des autres. « En proie à des altérations de la mémoire et de la concentration, ils peuvent aussi éprouver plus de difficultés à respecter les règles de confinement et les gestes barrière », ajoute Marion Leboyer. Il est ainsi partout demandé à ce que ces patients, s'ils devaient être atteints du Covid19, restent dans les services de psychiatrie, dans des secteurs dédiés, sauf si leur état nécessite des soins de réanimation. 

Et en cas de contamination ?

Marie-Jeanne Richard, présidente de l'Unafam, s'inquiète que « le manque de moyens des hôpitaux psychiatriques, s'ajoutant à un déficit en ressources humaines préexistant, ne pèse sur la capacité de l'hôpital à gérer sereinement cette crise (…) d'autant que les contaminations des soignants se multiplient ». Dans ce contexte, un nombre grandissant d'établissements psychiatriques ont créé des unités dédiées au Covid-19 pour permettre le traitement des patients psychiatriques infectés, tout en préservant la santé des soignants. Interpellé sur un possible « tri » des malades, notamment ceux avec un handicap psychique, au moment de l'admission en réanimation, Olivier Véran, ministre de la Santé, a réagi : « Je ne peux pas imaginer que cette pratique existe » et « le handicap ne doit pas être un critère de refus de soins, que l'on parle d'une hospitalisation simple ou d'une réanimation ».

Des options ambulatoires

Dans les services hospitaliers qui restent ouverts, le confinement conduit à la suspension des sorties thérapeutiques et des visites, ce qui perturbe le quotidien des patients et leur lien avec leurs proches. Certains hôpitaux ont donc mis en place des moyens dématérialisés : newsletters, numéros dédiés aux familles, autorisation de l'usage des téléphones portables et connections Internet… Pour ceux qui, à l'inverse, sont suivis en ambulatoire, la continuité des soins est assurée via des appels téléphoniques, soutien psychologique, téléconsultations médicales, visites à domicile, guides d'auto soins… Mais elle varie selon les hôpitaux. Une crise, selon l'Unafam, « révélatrice des inégalités territoriales ». 

Familles en première ligne

Beaucoup de malades, souvent seuls, dans l'incapacité de faire face au confinement ou d'aller acheter leur médicament ou de quoi se nourrir, ont dû revenir vivre dans leurs familles. En première ligne, ces dernières souffrent, selon l'Unafam, d'une « grande solitude », d'autant que « les troubles peuvent être amplifiés par la situation actuelle » (article en lien ci-dessous). Dans ce contexte, l'association regrette l'absence de numéro unique à appeler en cas de décompensation sévère ou de risque suicidaire, le 15 ne pouvant pas, selon elle, « absorber ces demandes ». Rappelons qu'Emmanuel Macron a annoncé le, 1er avril 2020, un aménagement des règles de confinement pour certaines personnes handicapées, notamment psychiques, en les autorisant à sortir « un peu plus souvent » dans des lieux « porteurs de repères rassurants »

« faut se préparer à une crise longue, qui va profondément bouleverser le secteur psychiatrique ». Un brin d'optimisme pourtant… Les idées innovantes qui se déploient pourraient « ouvrir la voie à de nouvelles pratiques qu'il sera intéressant d'évaluer et pourquoi pas de conserver à la sortie de la crise », assure-t-elle. Pour Marion Leboyer, elles doivent « inspirer la psychiatrie française » afin de répondre, demain, « à une nouvelle situation épidémique et à ses effets négatifs en termes de santé mentale sur la population française ».

sources Le Parisien

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14 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #SPORTS

Albi. "Être confinés, pour des jeunes agités, c’est compliqué"
  • L’éducateur Thibaut Franques réalise des séances de sport en visioconférence avec trois jeunes. Leur investissement sera récompensé après le confinement./ photos DDM, E.C.
    L’éducateur Thibaut Franques réalise des séances de sport en visioconférence avec trois jeunes. Leur investissement sera récompensé après le confinement. 
    Le centre ASEI "Le Chemin" accueille une centaine de jeunes qui souffrent de troubles du comportement. Avec le confinement, les équipes ont dû innover pour continuer à garder le contact avec les enfants confinés.

Ils ont entre 6 et 18 ans, souffrent de troubles du comportement et sont suivis par le centre ASEI (agir, soigner, éduquer, insérer) "Le Chemin". En temps normal, la structure accueille ces jeunes (une centaine au total) mais le confinement a chamboulé leurs habitudes… et celles des équipes d’éducateurs, de thérapeutes et d’enseignants. Dès le début, "on s’est organisés pour accompagner chaque enfant au-delà de simples appels téléphoniques", témoigne Thibaut Franques, un des éducateurs. "C’était important de garder le lien avec eux. Être confiné, pour des jeunes agités, c’est compliqué", assure-t-il.

L’équipe éducative a donc voulu innover : Thibaut Franques a créé un blog* dans lequel chacun (enfant ou adulte) raconte son confinement. Erwan y reconnaît par exemple que ses copains lui manquent. "Le confinement ça m’énerve parce qu’on fait toujours la même chose : des jeux de société, la Xbox, la tablette", se plaint Théo. La directrice du centre, Elsa Sanz, admet quant à elle "regretter l’agitation habituelle" du lieu.

Challenges sportifs

"Ce sont des jeunes qui se lassent très vite et qui sont difficilement mobilisables", témoigne Thibaut Franques. Pour gagner leur attention, une autre activité a été développée : des séances de sport en visioconférence sous forme de challenge par équipes. "À la fin du confinement, ils recevront une récompense pour les féliciter de leur investissement", précise l’éducateur. "Le contact visuel permet de les rassurer. On montre qu’on ne les oublie pas, qu’on continue de travailler ensemble". Une autre activité, "Montre-moi ton assiette", invite chacun à partager une recette de cuisine et à la réaliser. Quelques semaines après le début du confinement, Thibaut Franques est "agréablement surpris" par la façon dont ça se passe pour certains enfants. "Le trouble du comportement reste un handicap notamment social, mais c’est un handicap qui se soigne", éclaire-t-il. Visiblement, les activités proposées permettent de les garder en éveil et de leur éviter de tourner en rond. "La vie d’après sera encore plus belle et plus intense", prédit la directrice du centre Elsa Sanz sur leur blog.

 

L’ASEI alerte les pouvoirs publics

Conjointement avec d’autres associations, l’ASEI a diffusé une lettre pour alerter les élus locaux et nationaux sur "les dangers encourus par le secteur médico-social durant cette crise sanitaire sans précédent". L’association qui gère aussi des foyers d’hébergement de personnes handicapées se sent "oubliée" par rapport au secteur sanitaire. "L’ASEI tente tout pour mettre en place au quotidien des solutions pour protéger les plus vulnérables, mais également ses professionnels". Elle demande notamment des dépistages massifs des personnes accompagnées et des salariés. Auquel cas, "des personnels malades et des établissements fermés" sont à craindre.

 

sources: la Dépêche du Midi

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Covid-19 : quelle gestion des masques pour le travail protégé?

13 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Accompagnement psychologique, #Accompagnement professionnel, #CONDITIONNEMENT, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

 
 
Covid-19 : Quelle gestion des masques en travail protégé (ESAT, E.A.. et  dans le médico-social)?

N°24 : quelle gestion des masques de protection au sein des établissements médico-sociaux ? Après plusieurs semaines de confinement, des interrogations émergent en cas de handicap. Pour y répondre, le gouvernement publie des questions-réponses.

Par
 
 
 
Illustration article

Lors du confinement, de nombreuses inquiétudes et interrogations émergent notamment de la part des personnes handicapées et de leurs proches. Pour les centraliser, le Comité interministériel du handicap (CIH) a mis en place une foire aux questions (FAQ). Des pages de conseils pratiques, que nous avons découpées en rubriques à découvrir intégralement dans notre onglet Flash Actus (  https://informations.handicap.fr/a-covid-19-toutes-les-reponses-cas-de-handicap-12732.php   ). Elles sont régulièrement réactualisées selon les problématiques et difficultés qui se manifesteront au fil des jours. Comment est gérée la diffusion des masques de protection au sein des établissements médico-sociaux ?  

• Création de deux nouvelles catégories de masques anti-projection à usage non sanitaire.
Au terme d'une démarche supervisée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Direction générale du Travail (DGT), avec le soutien de l'ANSES et de la Direction générale de l'Armement (DGA), deux nouvelles catégories de masques ont été créées par une note d'information des ministères de la Santé, de l'Economie et des Finances, et du Travail :

- Les masques individuels à usage des professionnels en contact avec le public (policiers, gendarmes, hôtesses de caisses, etc.). Ils ont des propriétés de filtrage sur les particules émises de trois microns compatibles avec cette utilisation.
- Les masques de protection à visée collective pour protéger l'ensemble d'un groupe : ils sont destinés à l'usage d'individus ayant des contacts occasionnels avec d'autres personnes, dans le cadre professionnel. Ce masque pourra être porté par l'ensemble des individus d'un sous-groupe (entreprise, service, etc.) ou en présence d'autres personnes porteuses d'un masque d'une autre catégorie, lorsque le poste ou les conditions de travail le nécessitent. Leurs propriétés de filtrations sur les particules émises de trois microns apportent un complément de protection aux gestes barrières.

À l'occasion de la création de ces deux nouvelles catégories de masques, le gouvernement publie une foire aux questions (FAQ), qui précise les bonnes pratiques en matière d'utilisation, pour répondre aux interrogations des professionnels à ce sujet (en lien ci-dessous).




• Je suis une association gestionnaire d'établissements qui accueillent des personnes en situation de handicap et je veux acheter du matériel de protection hors Union européenne. Puis-je bénéficier d'une franchise de droits et taxes ?
Oui, vous pouvez désormais en bénéficier et ce, jusqu'au 31 juillet 2020. En effet, depuis le 3 avril, la Commission européenne autorise les Etats membres de l'Union européenne à appliquer une franchise de droits et taxes au matériel sanitaire importé par des organismes publics, des organismes agréés par la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) et des organisations d'aide humanitaire afin qu'il soit distribué gratuitement aux personnes contaminées par le Covid-19 ou risquant de l'être, ou aux personnes impliquées dans la lutte contre cette pandémie.

Pour bénéficier de cette franchise, les organismes à caractère charitable ou philanthropique, telles les associations ou les fondations reconnues d'utilité publique, doivent d'abord solliciter un agrément spécifique. Il convient d'adresser un simple courriel à l'adresse dg-fid2@douane.finances.gouv.fr en y précisant le nom et l'adresse de l'organisme (et, le cas échéant, des établissements français qui y sont rattachés), ainsi que le statut juridique en y joignant obligatoirement les statuts, le récépissé de déclaration ou la référence du Journal officiel dans lequel est publié la déclaration. L'agrément sera valable jusqu'au 31 juillet 2020. 

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  Le suivi des cas de Covid-19 chez les résidents et professionnels médico-sociaux

10 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

 
Le suivi des cas de Covid-19 chez les résidents et professionnels médico-sociaux est lancé social des cas et décès liés au Covid-19 est disponible. Les structures devront le remplir quotidiennement et pourront signaler tout besoin de matériel ou d'aide extérieure en cas d'absentéisme critique ou de difficultés de trésorerie.

Le dispositif de surveillance spécifique des cas suspects et des décès en milieu médico-social est opérationnel. Hébergée sur un espace sécurisé du serveur de Santé publique France, l'application Voozanoo viendra compléter les données hospitalières et de ville dans le cadre du suivi de l'épidémie de Covid-19 et devrait permettre de mesurer plus finement les problématiques et besoins du terrain.
 urer l'ampleur de l'épidémie sur un secteur où il était jusque-là aveugle. Et ainsi d'agir en conséquence.

Signaler des besoins de matériel ou de soutien

"L'objectif est de détecter rapidement la survenue d'un tableau clinique compatible avec une infection Covid-19 parmi les résidents et le personnel des Ehpad et des établissements médico-sociaux afin de mettre en place rapidement des mesures de gestion et de suivre l'impact de l’épidémie en temps réel", précise la page de connexion de l'application.

Pour ce faire, la plateforme contient deux questionnaires, repris dans des fiches de signalement : un questionnaire de signalement initial, à ne compléter qu'une seule fois, lors de l'identification d'un premier cas ; et un questionnaire quotidien et de clôture, à remplir chaque jour à compter du deuxième jour et à compléter à la fin de l'épisode. Les structures, qui pourront au passage préciser les mesures de contrôles mises en place, auront également la possibilité de signaler une éventuelle insuffisance d'équipement de protection individuelle, ainsi que tout besoin de soutien extérieur relatif à des difficultés de ressources humaines (absentéisme critique, besoin de recrutement), d'organisation des locaux (activité interrompue, impossibilité de création d'unité Covid) ou encore de trésorerie.

Remonter les cas des résidents et des professionnels

Selon le protocole, doivent être remontés "parmi les personnes résidentes ou les membres de personnel" d'Ehpad, d'établissement d'hébergement pour personnes handicapées et de structures d'aide sociale à l'enfance, toute fièvre ou sensation de fièvre avec présence de signes respiratoires ou autre tableau clinique compatible avec le Covid-19. Ce signalement entend ainsi identifier les cas possibles. Toute personne, symptomatique ou non, avec un prélèvement confirmant l'infection par le Sars-CoV-2 parmi les personnes résidentes ou les membres de personnel doivent également être signalés dans l'application. Le questionnaire permettra de préciser le nombre et l'évolution de cas possibles ou confirmés hospitalisés, parmi les résidents et le personnel, ainsi que les décès de résidents dans l'établissement ou à l'hôpital.

Alors que les fédérations appelaient à massifier les tests, la doctrine d'identification et de diagnostic ne changera pas : en cas de cas groupés, les trois premiers résidents présentant un tableau clinique évocateur du Covid-19 devront, si possible, faire l'objet d'un prélèvement. Les tests post-mortem et autopsies sont eux hors de question. Interrogé le 25 mars dernier sur les modalités de recueil des données sur l'application, Jérôme Salomon a déclaré que les décès, "même s'il n'y a pas de test, sont considérés comme liés à l'épidémie."
 

Vers une analyse hebdomadaire des données

Les données récupérées dans le cadre de l'application permettront aux épidémiologistes de Santé publique France de fournir chaque jour le nombre total et les nouveaux cas d'épisodes et de décès au niveau national et régional. Les ARS auront accès à la base de données de leur région pour écriture, validation et extraction pour analyse, de même que les centres d'appui pour la prévention des infections associées (Cepias, hors validation). La Direction générale de la santé (DGS) et la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) auront quant à elles accès aux données en lecture et extraction. Une description plus détaillée des épisodes, avec un nombre moyen de cas et de décès par épisode, une durée moyenne ou médiane d'un épisode pourra être réalisée de manière hebdomadaire.
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Le délicat travail des juges des tutelles

8 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

 « Protégés d’eux-mêmes » suit trois juges des tutelles dans l’exercice de leur fonction. Trois juges qui décident si des adultes doivent être mis sous tutelle ou sous curatelle. Cette mesure de protection judiciaire concerne les majeurs vulnérables qui ne sont pas capables de gérer seuls leurs biens, qui n’ont pas – ou plus – la valeur des choses, qui ne savent pas qui est digne de confiance. A Angers, Grenoble et Bobigny, nous assistons au travail d’instruction de ces juges des tutelles confrontés à de multiples vécus et histoires familiales. Des juges qui – à la croisée du juridique, du médical et du social – veulent préserver l’intérêt d’adultes qui doivent être protégés d’eux-mêmes...reportage

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Je veux devenir autonome malgré mon handicap

7 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Handicap, #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers

Chloé, elle, consacre sa vie à son grand frère, Romain, atteint d'une dysphasie sémantique-pragmatique. Un film touchant... du quotidien

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FR 0:39 / 1:02:51 Rien n'arrête ces femmes... surtout pas leur handicap ! - Ça commence aujourd'hui

7 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Handicap, #Accompagnement psychologique

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Handicap,ce qui a changé depuis 2019...

4 Avril 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #Handicap, #Moniteurs d'ateliers

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