accompagnement psychologique
A regarder sans modération... à la cour du Faubourg...
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Pathologies mentales : quelle place au travail ?
Avec Claire Leroy-Hatala, sociologue (agence Entreprises et Handicap) et Manuèle Masset, chef du service d’aide par le travail hors les murs (Adapt Essonne).sources You Tube
Dans les yeux d'Olivier - Je suis mon pire ennemi
Vivre avec une maladie mentale est un combat de tous les jours contre soi-même. Olivier Delacroix part à la rencontre d'hommes et de femmes qui sont bipolaires, schizophrènes, victimes de Troubles Obsessionnels Compulsifs, ou même d’Alzheimer. Ils ont accepté de lui décrire leur monde intérieur. Mais chacun d'entre eux a réussi à garder le contrôle de sa vie et de son destin...
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Vivre en étant atteint de schizophrénie
Jason, 19 ans, est atteint de schizophrénie. Il nous parle de son quotidien avec sa maladie, et de son combat intérieur.
Le handicap psychique et sa prise en charge
La notion de handicap psychique défendue par l’Unafam, a été retenue dans la loi du 11 février 2005 dite loi sur le handicap. Elle permet aux personnes malades, et à leur entourage, de sortir d’une longue période ou la maladie et le handicap n’étaient pas reconnus.Les établissements de travail protégé sont de plus en plus confrontés par l'accueil et la prise en charge de celui-ci:
Le handicap psychique se distingue du handicap mental de la façon suivante :
- le handicap mental résulte le plus souvent de pathologies identifiables (traumatisme, anomalie génétique, accident cérébral). Il associe une limitation des capacités intellectuelles qui n’évolue pas, une stabilité dans les manifestations des symptômes, et une prise de médicaments très modérée.
- le handicap psychique, secondaire à la maladie psychique, reste de cause inconnue à ce jour. Les capacités intellectuelles sont indemnes et peuvent évoluer de manière satisfaisante. C’est la possibilité de les utiliser qui et déficiente. La symptomatologie est instable, imprévisible. La prise de médicaments est le plus souvent indispensable, associée à des techniques de soins visant à pallier, voire à réadapter, les capacités à penser et à décider.
Le handicap psychique est la conséquence de diverses maladies :
- les psychoses, et en particulier la schizophrénie
- le trouble bipolaire
- les troubles graves de la personnalité (personnalité border line, par exemple)
- certains troubles névrotiques graves comme les TOC (troubles obsessionnels compulsifs)
- parfois aussi des pathologies comme les traumatismes crâniens, les pathologies vasculaires cérébrales et les maladies neuro-dégénératives.
Dans le handicap psychique, c’est l’organisation qui est en cause, comme l’organisation du temps, l’anticipation des conséquences d’un acte, la possibilité de communiquer de façon participative, mémoriser, concevoir les réactions des autres… associés à la non reconnaissance des troubles, à la dénégation(le déni), à l’absence de participation sociale.
La situation de handicap rend la vie difficile pour la personne malade et son entourage.
Cinq domaines de la vie courante sont à prendre en considération au quotidien pour évaluer l’importance du handicap :
- la capacité à prendre soin de soi
- à établir des relations durables
- à se former et à assurer une activité
- à se maintenir dans un logement
- à organiser une vie sociale et des loisirs
La connaissance des particularités de la situation de handicap psychique permet d’aider la personne malade à faire des projets et à retrouver une place parmi les autres.
J.LUC OURADOUX psychiatre intervenant
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sources la Vie