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hebergements pour adultes ephad maintien a domicile

Accueil expérience en Corse

18 Janvier 2025 , Rédigé par EQUITE Publié dans #Accompagnement psychologique, #Handicap, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

Installée à Sartène depuis 2010, l’association Philia accueille des personnes en situation de handicap mental, ou psychique avec ou sans troubles associés, ainsi que des personnes atteintes de trisomie 2.

Ce matin-là, à Sartène, la journée au service d'accueil de jour de l’association Philia commence par le rituel habituel : acheter le journal et le pain, puis lire l’horoscope en buvant un café.

Ouvert cinq jours par semaine, le local situé en plein centre-ville accueille jusqu’à dix bénéficiaires. Il s’agit de personnes adultes en situation de handicap mental, ou psychique avec ou sans troubles associés, ainsi que des personnes atteintes de trisomie 21.

Toutes sont reconnues par la maison départementale pour les adultes handicapés  ) et résident dans la microrégion Sartène, Valinco, Alta Rocca. 

Foot et équithérapie

L’association dispose d’un minibus et d’un chauffeur salarié, qui chaque matin et chaque soir assure le transport des bénéficiaires. Deux Accompagnants éducatif et social, une directrice et une secrétaire composent le reste de l’équipe.

Le principe : sortir les bénéficiaires de l’isolement, les accompagner vers une meilleure autonomie, notamment grâce à de très nombreuses activités (art-thérapie, équitation, football, tennis de table, etc.), une cuisine éducative et des sorties thématiques.

Valérie Devemy, directrice de Philia. Nous lui donnons la possibilité de venir passer trois mois chez nous pour voir comment ça se passe. Ensuite, si ça se passe bien, on établit un programme personnalisé individualisé (PPI). Comme tout le monde est différent, chacun a son PPI. En fonction de ses objectifs, on lui proposera des activités. Tout le monde ne fera pas la mosaïque ou le football ou l’équithérapie. C’est en fonction du programme”.

Financée par la Collectivité de Corse, l’association Philia existe depuis 2010 et a été créée à l'initiative de Marie-Louise Galeazzi. Désormais retraitée, elle demeure présidente de la structure et reste très présente auprès des bénéficiaires.

"À l’époque, il n'y avait rien dans le rural"

À l’origine de la création de Philia, il y a la volonté de créer une structure de ce type en dehors des centres urbains. 

"À l’époque, il n’y avait rien dans le rural, il y avait une très grande demande de la part des familles, explique-t-elle. L’unique alternative, c’était l’hôpital psychiatrique de Castelluccio." L’ouverture des portes de Philia a donc été une bonne nouvelle pour les familles.

 

"Elle a également été bénéfique pour les bénéficiaires et même pour les Sartenais, sourit Marie-Louise Galeazzi. Cela a permis de faire évoluer le regard des gens sur le handicap. Les gens les connaissent, les acceptent, les protègent. Ils ont une place, ils ne sont pas cachés à la maison, ils ne sont pas seuls." 

Association d’utilité publique, Philia peut recevoir à ce titre dons et legs. Un service d’accompagnement à la vie sociale est également disponible en corse.

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Nouvelle loi sur le handicap en 2025 ? Pour le moment, place aux consultations.... au parlement

23 Décembre 2024 , Rédigé par EQUITE Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Entreprise adaptée, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

 

Un cadre légal en évolution : les acquis et les limites de 2024

 

La loi du 11 février 2005 reste une référence dans le droit français en matière de handicap. Elle avait pour ambition de garantir l’égalité des chances, notamment via des mesures sur l’accessibilité, l’emploi et l’éducation. Cependant, malgré des progrès, des obstacles importants subsistent. L’accessibilité universelle n’est pas encore pleinement réalisée : de nombreux bâtiments publics restent inadaptés et les transports en commun demeurent inaccessibles pour certaines catégories de personnes.

En 2024, quelques avancées ont toutefois été actées pour répondre à ces défis. Parmi celles-ci on peut citer :

  • La simplification de certaines démarches administratives pour l’obtention de droits, comme l’Allocation Adulte Handicapé (AAH).
  • Une revalorisation de certaines aides, telles que l’Allocation d’Éducation pour Enfant Handicapé (AEEH).
  • L’adoption de mesures favorisant l’inclusion scolaire, avec davantage de moyens alloués pour les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH)

Cependant, ces efforts restent insuffisants face à des attentes croissantes. Les démarches administratives sont encore jugées trop lourdes, les délais pour obtenir des aides restent trop longs, et les dispositifs d’accompagnement manquent souvent de moyens financiers ou humains. Face à ces constats, une réforme ambitieuse et globale semble donc indispensable.

Les grandes attentes pour la loi de 2025

La consultation actuelle met en lumière plusieurs attentes fortes, qui pourraient structurer la nouvelle loi. Elle permet de recevoir des propositions et des observations sur de nombreux thèmes tels que :

  • L’accessibilité : il s’agit de rendre accessibles tous les espaces, qu’ils soient physiques (bâtiments, transports) ou numériques (sites internet, outils digitaux). La généralisation de l’accessibilité pourrait également inclure une meilleure signalétique et des dispositifs adaptés pour les handicaps sensoriels.
  • La simplification des démarches : les familles et les personnes concernées demandent une meilleure coordination des services publics pour réduire la complexité administrative. Cela inclut des démarches dématérialisées plus intuitives et des délais raccourcis.
  • Les ressources et compensations du handicap : réflexion sur les ressources et les compensations allouées aux personnes en situation de handicap comme les allocations et la prestation de compensation.
  • L’inclusion scolaire et professionnelle : une meilleure formation des enseignants et des employeurs pourrait favoriser l’intégration des personnes handicapées dans tous les domaines de la société. Cela passe aussi par un renforcement des dispositifs d’accompagnement et de soutien personnalisé.
  • La vie amoureuse, la culture et le sport : comment offrir aux personnes en situation de handicap un accès et un accompagnement à ces pans essentiels de la vie quotidienne.

Le processus législatif : de la consultation à la promulgation

Après cette phase de consultation, les propositions seront étudiées et synthétisées par le CNCPH. Ce travail préparatoire permettra de poser les bases d’un projet de loi présenté en 2025. Celui-ci devra passer par plusieurs étapes clés :

  • Analyse et synthèse : les contributions seront compilées pour dégager des priorités et des orientations concrètes.
  • Présentation du projet : le texte sera soumis aux instances gouvernementales avant d’être présenté au Parlement.
  • Débats parlementaires : le projet fera l’objet d’amendements et d’ajustements avant son adoption définitive.

Ce processus, bien que long, est essentiel pour garantir une loi adaptée et pérenne. Si la consultation ne garantit pas l’adoption de toutes les propositions, elle assure néanmoins une prise en compte des besoins réels, souvent sous-représentés dans les précédents cadres législatifs.

La nouvelle loi sur le handicap prévue pour 2025 représente une opportunité majeure pour transformer la société française. Grâce à cette démarche participative, chacun peut contribuer à un projet ambitieux et inclusif. Mais pour que cette réforme soit véritablement efficace, elle devra aller au-delà des annonces symboliques. Elle devra s’accompagner de moyens financiers et humains, ainsi que d’un suivi rigoureux de sa mise en œuvre.

Alors en attendant notre nouveau gouvernement, Messieurs les députés ,c'est à vous d'oeuvrer!

La rédaction

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LES ÉTABLISSEMENTS ET SERVICES D’AIDE PAR LE TRAVAIL FACE À LA CONTRAINTE BUDGÉTAIRE:le rapport Bocquet toujours d'actualités

17 Février 2023 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #insertion par l'économique

Il existe actuellement 1 349 ESAT répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin
proposant 119 211 places:

L’âge moyen des travailleurs en ESAT était de 38,3 ans en 2010. Les établissements font face au
vieillissement des personnes qu’ils accueillent, ce qui entraîne une fatigabilité accrue des travailleurs
(23 % des usagers seraient concernés). Elle nécessite un aménagement des rythmes de travail par le
développement du temps partiel, ainsi qu’une meilleure articulation entre les ESAT et les
structures occupationnelles comme les foyers de vie.
L’accroissement de la part des personnes souffrant d’un handicap psychique
Les déficiences intellectuelles constituent le principal type de handicap présent en établissement
(71 % de la population accueillie en 2010). Les personnes souffrant d’un handicap psychique
représentent une part croissante dans l’ensemble des travailleurs (21,5 % de la population
accueillie en 2010, contre 18,9 % en 2006).
Cette évolution interroge l’adaptation des dispositifs d’accompagnement des ESAT face aux
difficultés nouvelles qui peuvent survenir pour le personnel encadrant (troubles graves du
comportement, problèmes d’addictologie) et nécessite un renforcement de la formation de celui-ci à
la prise en charge de ce public.

Un contexte économique moins favorable...
Les ESAT sont de plus en plus concurrencés sur leurs activités traditionnelles
Trois grands types d’activités sont réalisés en ESAT : les activités de conditionnement,
d’emballage et de montage (44 %), les activités de services comme la blanchisserie ou la
restauration (20 %) et les activités « vertes » comme les espaces verts ou l’agriculture (28 %). Plus
de 700 métiers sont proposés. Les activités historiques telles que le conditionnement sont
soumises à une concurrence accrue et sont plus difficilement rentables

2 LES ÉTABLISSEMENTS ET SERVICES DAIDE PAR LE TRAVAIL
 
Les ESAT sont confrontés aux aléas de l’activité économique
Les ESAT sont soumis à une fluctuation parfois importante de leur cycle économique et
l’équilibre financier de leurs budgets commerciaux dépend souvent de clients historiques importants.
Or ces clients sont moins nombreux et les marchés sont de plus petite taille, en volume comme en
durée.
Cette situation contraint les ESAT à devoir proposer de nouvelles activités dans des secteurs
porteurs et davantage rentables comme le nettoyage, la restauration d’entreprise, l’agro-alimentaire
ou les espaces verts. Les ESAT doivent également gérer leur activité commerciale comme le fait
une véritable entreprise, avec le recrutement de personnels qualifiés et l’utilisation d’outils
comptables appropriés.
II. Les ESAT sont soumis à une contrainte budgétaire accrue...
Les crédits alloués aux ESAT représentent 2,75 milliards d’euros  soit environ 23,7 % de
l’ensemble des moyens consacrés au handicap par l’État (11,6 milliards d’euros en 2015). Ils
financent trois types de dépenses : la dotation globale de fonctionnement des ESAT
(1 468,7 millions d’euros) ; la garantie de rémunération des travailleurs handicapés
(1 277,3 millions d’euros) et le plan d’aide à l’investissement en ESAT (2 millions d’euros).
Après une augmentation continue du nombre de places proposées en ESAT ces vingt dernières
années, les créations de place ont été gelées à partir de 2013 pour des raisons budgétaires. Or le
nombre de personnes en attente de placement en ESAT, bien que mal appréhendé, est important...
sources Rapport Commission des finances du Sénat rapport Bocquet
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la réforme SERAFIN expliqué en FALC

17 Février 2023 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Moniteurs d'ateliers, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

Un document à l'initiative du CNSA ,construit en FALC ,dont nous nous devions de souligné les efforts: « Avec cette réforme, l'argent va être donné autrement », explique la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie) sur son site, dans une version en Facile à lire et à comprendre (FALC) . Elle « va rendre les parcours de vie des personnes handicapées plus faciles et plus personnalisés ». Plus qu'une simple « grille tarifaire », elle entend remettre les besoins des personnes handicapées au cœur du dispositif. Priorité, donc, à l'individu ? Le gouvernement promet des « modalités plus lisibles et plus équitables ». 12 000 établissements et services sont concernés à terme. Ce dispositif est conçu « à partir d'un même modèle » mais « plusieurs équations tarifaires seront construites pour tenir compte notamment de la variabilité des coûts selon le public accueilli (enfants, adultes...) et les modalités d'accueil (hébergement, lieux de vie…) »,  document téléchargeable sur le lien ci dessous:

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Transformation des ESAT : du nouveau à l'horizon

14 Septembre 2021 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #Handicap, #Reconnaissance professionnelle, #insertion par l'économique, #social

Après à la concertation lancée début 2021 par Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre chargée des Personnes Handicapées, le Gouvernement a présenté officiellement son plan de transformation des ESAT.

31 mesures et 17 engagements : Tel est l’aboutissement de la grande concertation sur l’évolution des ESAT – établissements et services d’aide par le travail – lancée début 2021 par Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre chargée des Personnes Handicapées. Concertation à laquelle ont pris part de nombreux acteurs, professionnels du secteur et personnes en situation de handicap, en s’impliquant activement dans 5 groupes de travail thématiques dédiés à la conception d’une feuille de route pour la transformation des ESAT.

Un programme ...

Sophie Cluzel a présenté aux contributeurs les résultats des arbitrages interministériels sur les propositions issues de leur concertation. Un bilan, qui, selon le Gouvernement, a conduit le secteur professionnel comme les personnes en ESAT à exprimer unanimement leur satisfaction tout en saluant « la méthode de co-construction qui a été privilégiée et l’esprit de confiance qui a animé la démarche ».

On y a dévoille un plan global qui définira les orientations pour les années à venir sur le thème de la transformation des ESAT. À travers celui-ci, le Gouvernement a réaffirmé son soutien au modèle des 1 500 ESAT, structures médico-sociales au sein desquelles évoluent près de 120 000 personnes en situation de handicap, et dont le rôle est reconnu, d’autant plus à la sortie de la crise sanitaire, économique et sociale.

Les mesures repères qui ont été annoncées :
Une Garantie des droits des personnes handicapées en ESAT 

Le statut spécifique de la personne est conservé : l’ESAT n’est pas une entreprise ordinaire, la personne n’a pas un statut de salarié ; pour autant, la personne est reconnue comme sujet de droits, qui produit une valeur ajoutée par son travail en ESAT et des droits nouveaux qui se rapprochent de ceux des salariés sont octroyés, tels que les droits aux congés exceptionnels ou l’accès à la formation professionnelle.

Les ESAT sont également incités à proposer une complémentaire santé.

Un renforcement de l’accompagnement et de la fluidification des parcours professionnels
  • Les parcours professionnels des personnes sont dynamisés et sécurisés : l’orientation en ESAT devient « parcours renforcé en emploi ». Celui-ci permet à la personne d’évoluer librement en ESAT, en EA et en entreprise ordinaire « classique ».
  • Les trajectoires sont sécurisées avec l’instauration d’un droit aux allers-retours, sans nouvelle décision administrative de la MDPH. Cela signifie que la personne pourra faire des insertions en milieu ordinaire en ayant l’assurance, en cas de rupture durant la période d’orientation en ESAT, de pouvoir retrouver sa place en établissement.

La personne pourra par ailleurs intégrer progressivement le milieu ordinaire, avec une possibilité de cumuler une activité professionnelle à temps partiel en ESAT et un contrat de travail à temps partiel auprès d’un employeur ordinaire.

 et côté Gestion des établissements?
  • Pour garantir cette fluidité de parcours, le cadre de gestion des établissements est assoupli : l’aide au poste versée par l’ASP aux établissements est désormais calculée sur une base annualisée.
  • 15 millions d’euros sont mobilisés au titre du plan France Relance pour permettre aux établissements de moderniser leur équipement qui peut avoir un taux de vétusté important, mais aussi de recourir à des expertises conseil pour se positionner sur de nouvelles activités. C’est une condition nécessaire pour la formation professionnelle des personnes en situation de handicap, mais aussi pour donner de meilleures conditions de travail aux professionnels et aux moniteurs en particulier.

« Nous devons garantir à chaque personne en situation de handicap la possibilité d’engager un parcours professionnel, qu’il soit en ESAT, en entreprise adaptée (EA) ou en milieu ordinaire, a résumé Sophie Cluzel. Nous portons désormais une responsabilité collective avec le secteur : celle de faire aboutir sur le terrain nos engagements communs partagés, afin que les établissements se les approprient et les mettent en œuvre au bénéfice des personnes ».

Les délais?  Ces mesures seront mise en place  dès le 1er janvier 2022 .Vous souhaitez en savoir plus?

 les liens gouvernementaux : https://handicap.gouv.fr/presse-actualites/nos-publications/communiques-de-presse/article/lancement-d-une-concertation-avec-les-parties-prenantes-du-secteur-des

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Accompagnement du handicap psychique et mental en ville

29 Septembre 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers, #insertion par l'économique, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

Depuis 2005 la loi pour l’égalité des droits et des chances à la participation à la citoyenneté des personnes handicapées, dite loi handicap a profondément changé la prise en charge des troubles psychiques et mentaux…… et confié l’organisation du secteur aux maisons départementales du handicap. A Nice le SAVS, Service d’Accompagnement à la Vie Sociale du complexe EPIS assure un suivi régulier ou ponctuel de 40 personnes en situation de handicap mental ou psychique, qui ne peuvent, provisoirement ou durablement, vivre de façon “tout à fait autonome”, en milieu ordinaire... Reportage

sources You tube

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formation Sécurité Santé au COVID 19 en ESAT

9 Août 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Accompagnement professionnel, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #H.AC.C.P Hygiène alimentaire, #Hygiène, #Accompagnement psychologique, #Entreprise adaptée, #Entretien des locaux

Sécurité et santé des travailleurs :une formation tournée vers les usagers d'ESAT.
  •  

Dans le cadre du COVID-19, les mesures nécessaires sont celles préconisées par le Gouvernement, en particulier les mesures prises pour respecter les gestes barrière et les règles de distanciation.

A ce titre la formation pratique des travailleurs d'ESAT,salariés est essentielle autour de repères simples  pratiques sur les ateliers et accessibles à tous. la formation d'une à deux journées, est réalisée par nos intervenants Hygiène Qualité ,connaissant bien les publics du travail protégé.Celle-ci privilégiant l'approche terrain  des ateliers des participants.(jeux pédagogiques)les supports imagés et ludiques est accessibles à tous.

Programme de formation ci dessous:

Aux termes de la loi, « l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels, des actions d’information et de formation, la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés » et il doit veiller à « l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes ».

Ainsi, il n’incombe pas à l’employeur de garantir l’absence de toute exposition des salariés à des risques mais de les éviter le plus possible et s’ils ne peuvent être évités, de les évaluer régulièrement en fonction notamment des recommandations du gouvernement, afin de prendre ensuite toutes les mesures utiles pour protéger les travailleurs exposés.
C’est au regard de ce cadre que doivent être définies les obligations respectives des employeurs mais aussi des salariés.

Il incombe à l’employeur dans la situation actuelle de :
- procéder à l’évaluation des risques encourus sur les lieux de travail qui ne peuvent être évités en fonction de la nature du travail à effectuer ;
- déterminer, en fonction de cette évaluation les mesures de prévention les plus pertinentes ;
- associer les représentants du personnel à ce travail ;
- solliciter lorsque cela est possible le service de médecine du travail qui a pour mission de conseiller les employeurs, les travailleurs et leurs représentants et, à ce titre, de préconiser toute information utile sur les mesures de protection efficaces, la mise en oeuvre des « gestes barrière » ;
- respecter et faire respecter les gestes barrière recommandés par les autorités sanitaires.

 .
formation  Sécurité Santé au COVID 19 en ESAT
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Le premier village ALZEIHMER

8 Juin 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement psychologique, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

C’est parti pour le Village landais Alzheimer !

 
Basé à Dax, cette structure unique en France va accueillir ses 90 premiers résidents avec des commerces et des associations ouverts sur l’extérieur ainsi qu’un centre de recherche…
 

Nous l’attendions avec impatience, nous en avons d’ailleurs parlé à plusieurs reprises : Le Village Landais Alzheimer va accueillir ces premiers résidents !


On rappelle que ce village, « une expérimentation unique en France », ne sera pas un centre Alzheimer comme les autres. En effet, les résidents, appelés villageois, y déambuleront librement dans un vaste parc paysager de 5 hectares, avec « un accompagnement centré sur la personne et des approches non-médicamenteuses » reposant notamment sur « des activités thérapeutiques permettant de préserver au mieux les capacités cognitives et pratiques des résidents ».


90 villageois répartis dans trois quartiers…

32 résidents arriveront le 11 juin, 30 autres le 25 juin et 28 le 9 juillet. Sur le premier groupe de villageois, 24 personnes arrivent de leur domicile, 5 d’EHPAD, 2 d’Unité Cognitivo-Comportementales (UCC) et un résident d’Unité d’Hébergement Renforcé (UHR).

Le Village Landais Alzheimer est organisé en quatre quartiers : Chalosse, Côte atlantique, Haute-Landes et Bas-Armagnac, histoire de ne pas dépayser ses habitants. 3 de ces quartiers seront occupés, tandis que le dernier quartier (qui pourra accueillir 30 personnes), destiné à recevoir les villageois en accueil de jour ou en hébergement temporaire, permettra une souplesse de gestion dans les prochaines semaines, notamment s’il s’avère nécessaire de devoir isoler une personne atteinte du Coronavirus. Il ouvrira en septembre prochain en fonction de l’évolution de l’épidémie.


Une ouverture impactée par le Coronavirus…


Deux ans jour pour jour après la pose de la première pierre, et dans un contexte fortement impacté par la pandémie de coronavirus, le Village Landais Alzheimer, initié et porté par le Conseil départemental des Landes avec le soutien de l’Agence régionale de santé, peut accueillir ses premiers résidents.

« C’est un soulagement pour les malades, leurs proches et les professionnels de ce lieu expérimental unique en France », relève Xavier Fortinon, président du Département des Landes. La crise sanitaire a conduit à l’interdiction des entrées en Ehpad en France dès le mois de mars. L’accueil des résidents au sein du Village Landais Alzheimer, initialement prévu pour début avril, n’a donc pas pu être effectué. Suivant les recommandations du ministère de la Santé, chaque résident devra, pour faire son entrée au Village, subir un test virologique. Une fois le résultat négatif avéré, il pourra emménager. Une période de quatorzaine sera alors à respecter.


La configuration de la partie hébergement du Village est propice à une prise en charge qualitative au niveau sanitaire : avec ses quatre quartiers isolés, composés chacun de quatre maisonnées d’habitation pouvant accueillir 7 à 8 personnes, il est possible de ne pas confiner les résidents en chambre. Ces derniers seront donc libres de circuler dans leur maisonnée de 300 m². Les professionnels eux aussi travailleront à cette échelle, en étant spécifiquement affectés à une maisonnée par quatorzaine.

Les promenades dans le parc seront autorisées, mais le résident devra être accompagné pour s’assurer du respect des règles de distanciation. D’autre part, l’organisation des admissions est établie pour que les différentes familles et villageois ne se croisent pas, avec des horaires, des entrées et des portails différents. Le nombre de personnes présentes par maison sera limité à 10, professionnels et résidents compris et un professionnel sera nommé pour chaque arrivée de villageois.


Une vie de quartier toujours en stand-by…

C’est aujourd’hui une belle étape de la vie du Village qui est franchie, avec l’accueil des premiers résidents, après deux ans de travaux. Une autre facette du projet reste cependant en suspens : l’ouverture sur la vie sociale. En effet, le contexte pandémique contraint à reporter l’ouverture au grand public des commerces et services de la Bastide (médiathèque, auditorium, coiffeur, café-restaurant, centre de santé…).

De même, les 120 bénévoles qui accompagnent le projet depuis 2016 doivent attendre pour apporter leur contribution essentielle à la vie quotidienne du Village et des villageois. Le réseau associatif local de plus de 400 associations a été sollicité afin que cette structure s’ouvre à la vie et à la ville, avec, grâce à l’implication des bénévoles, un temps d’accompagnement différent de celui qui existe dans les établissements habituels.


Ce village se présente ainsi comme un futur lieu d’innovation en matière de prise en charge de la maladie d’Alzheimer. Les villageois y mèneront une vie la plus normale possible : ils feront leurs courses, iront chez le coiffeur, au bistrot, au resto, ainsi qu’au théâtre. Une vie enrichie par l’apport de bénévoles extérieurs, qui complèteront idéalement le travail des professionnels de santé.


Un centre de recherche…

Le Village accueillera un Centre ressources pour la recherche médicale associant les spécialistes français de la maladie d’Alzheimer et la formation des professionnels de la santé et de la gestion médico-sociale afin de diffuser les meilleures pratiques thérapeutiques.

Autre aspect innovant dans ce domaine, le programme d’évaluation de l’impact du Village de l’Inserm et l’étude Innov’Pad sur les projets innovants de prise en charge de la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées se sont adaptés afin de pouvoir être menés dans ce contexte particulier.


En France, près de 900.000 personnes sont touchées de maladie de type Alzheimer, avec 225.000 nouveaux cas chaque année, le nombre de patients devrait dépasser le million de cas en 2020 et 2 millions en 2040. Dans les Landes, le nombre de malades d’Alzheimer et maladies apparentées est estimé à 8.000.

Pour plus d’information sur la structure, cliquez ici

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Quel masque pour quelle protection?

4 Mai 2020 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Blanchisserie, #H.AC.C.P Hygiène alimentaire, #Hygiène, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

Les grandes lignes du plan de déconfinement ont été présentées ce mardi 28 avril à l’Assemblée par le Premier ministre Edouard Philippe. Le port du masque en tissu a notamment été évoquée, de même que son obligation dans certains lieux publics. Mais comment reconnaître un masque homologué, et s’assurer qu’il est vraiment efficace ? On vous éclaire.
 

Pour éviter une deuxième vague de l’épidémie après le déconfinement progressif, le port du masque dans les lieux publics semble indispensable. Le gouvernement souhaite le rendre obligatoire dans les transports, et l’adoption généralisée de cet accessoire est vivement recommandée de façon plus large, en complément des gestes barrières (lavage fréquent des mains, distanciation sociale, usage de mouchoirs à usage unique…).

Masque grand public : de quoi s’agit-il ?

La pénurie de masques chirurgicaux et FFP2, réservés au personnel soignant, a donc conduit à la naissance d’un nouveau type de protection : le masque “grand public”. Confectionnés en tissu, ces masques anti-postillons ont pour objectif de limiter la propagation du virus. Ils doivent pour cela être en mesure de filtrer 70 à 90 % des gouttelettes de salive émises par celui qui le porte.

 

De nombreux tutoriels sont disponibles sur Internet pour fabriquer soi-même son masque. À ce jour, il est recommandé de s’appuyer sur le document AFNOR Spec – Masques barrières pour les réaliser. C’est en effet sur ce modèle que s’est appuyée la cinquantaine d’entreprises françaises ayant alloué leur chaîne de production à la confection de ces protections, et qui ont d’ores et déjà reçu une homologation.

La DGA et l’IFTH testent les masques avant de les homologuer

Pour être homologués, les masques sont envoyés à la Direction générale de l’armement (DGA) et à l’Institut français du textile et de l’habillement (IFTH). Ces organismes ont mis en place un protocole de test, afin d’évaluer la perméabilité des masques, et d’estimer le nombre de lavages auxquels ils peuvent résister.

Dans ce diaporama, nous vous expliquons notamment comment reconnaître un masque homologué, et nous vous livrons quelques astuces pour vérifier son efficacité.

Masque grand public : obligatoire dans les transports ?

Au vu des récentes déclarations du gouvernement, il est peu probable que le port du masque soit rendu obligatoire dans tous les lieux publics. En revanche, “les transports sont un des cas où le port du masque pourra être obligatoire à compter du 11 mai” a indiqué le Premier ministre Edouard Philippe dans son allocution du 19 avril. “Nous sommes en train d'étudier les conditions dans lesquelles cela pourra être mis en œuvre”, a-t-il précisé.

Une mesure qui serait loin d’être suffisante, selon l’Académie nationale de médecine, qui recommande un port du masque généralisé à toute la population, dès lors qu’elle quitte son domicile.

Une mesure “impossible à appliquer” chez les jeunes enfants

Du côté des salles de classe, aucune position officielle n’a été adoptée par le gouvernement à l’heure où nous écrivons ces lignes. Le Conseil scientifique estime toutefois que “pour les collégiens/lycéens, pour lesquels la compréhension est bonne et l’éducation au port de masque est possible, le port de masque doit être obligatoire”.

 

Il reconnaît que cette mesure est, en revanche, “impossible” à appliquer en maternelle, et difficile à mettre en chez les élèves les plus jeunes du primaire. "Il est très compliqué de demander à un enfant de 10 ou 11 ans en école primaire de porter un masque toute la journée", a déclaré, de son côté, le ministre de la Santé, Olivier Véran au micro de France Inter.

sources Medi Site

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