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LE BLOG DU CAC-FORMATIONS

hebergements pour adultes ephad maintien a domicile

le financement des ESAT transférer aux départements?

24 Avril 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #Handicap, #social, #société

 

Dans un rapport relatif aux établissements et services pour personnes handicapées, l'Inspection générale des affaires sociales et l'Inspection générale des finances estiment qu'il faut revoir la programmation des créations de places - jusqu'ici dictée par l'offre plus que par les besoins - et prônent une remise à plat des financements et des partages entre financeurs. Ce qui impliquerait notamment un transfert des Esat (établissements et services d'aide par le travail) de l'Etat aux départements.

Le gouvernement rend public un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l'Inspection générale des finances (IGF) relatif aux "Etablissements et services pour personnes handicapées : offre et besoins, modalités de financement". L'enjeu est de taille, puisque ces structures offrent 450.000 places - dont 51.000 places récemment créées dans le cadre du programme pluriannuel 2008-2012 -, pour un coût total de 16 milliards d'euros, financés par l'assurance maladie, l'Etat et les départements. Ces capacités couvrent tous les types de handicaps et tous les modes de prise en charge, dont les établissements et services d'aide par le travail (Esat).

Remettre en question les objectifs de convergence

Les propositions du rapport se concentrent sur les deux dimensions évoquées dans le titre du document. Les auteurs constatent ainsi que "la programmation des créations de places est dictée par l'offre plutôt que par les besoins des personnes". La responsabilité en incombe notamment à l'absence d'outils pertinents pour adapter l'offre aux besoins. Le rapport privilégie donc une démarche de redéploiement et une remise en question des "objectifs de convergence des taux d'équipement au profit d'une péréquation en fonction des besoins identifiés dans les territoires". La mission identifie par ailleurs un certain nombre de besoins spécifiques, au demeurant déjà bien connus à défaut d'être précisément quantifiés : les jeunes adultes relevant de l'amendement Creton (dont le nombre atteint désormais 6.300 et qui sont maintenus en établissements pour enfants faute de places adaptées), le dépistage précoce des handicaps, le handicap psychique, les placements en Belgique (environ 2.000 enfants et 1.200 adultes), ainsi que la prise en charge des personnes handicapées vieillissantes.

Une remise à plat des financements

Sur les aspects budgétaires, le rapport constate que "le système actuel, basé sur des prix de journée et des forfaits, ne permet pas une bonne allocation des ressources et n'est plus adapté à l'évolution des modes d'accompagnement des personnes". Plusieurs systèmes alternatifs peuvent être envisagés, mais la mission estime que "le contexte budgétaire est plutôt favorable aux systèmes de paiement prospectifs et au pilotage par la recette". Cette évolution suppose toutefois une démarche organisée et la concrétisation de plusieurs pré-requis. Parmi ceux-ci figure notamment une remise à plat des partages actuels entre les différents financeurs publics, qui "constituent un obstacle à la programmation des réponses et à la fluidité des parcours". La remarque vise, entre autres, les cofinancements de structures identiques ou complémentaires entre assurance maladie et départements. L'évolution vers une logique de financeurs uniques doit pouvoir s'organiser par transferts, sans augmentation de la dépense globale. Le rapport préconise aussi d'accroître la fongibilité entre les enveloppes médicosociale et sanitaire (notamment psychiatrique).
En attendant la mise en œuvre, "inévitablement longue", d'une réforme en profondeur des outils de connaissance des besoins et des modalités de financement du secteur, la mission recommande "neuf mesures immédiates". Parmi celles-ci, on retiendra en particulier la généralisation, à titre transitoire, du financement en dotation globale des établissements et services, une amélioration du contrôle de la ressource allouée grâce à la mise en œuvre d'indicateurs homogènes, ou encore la redéfinition des échanges d'informations entre les MDPH (maisons départementales des personnes handicapées), les établissements et services médicosociaux et les responsables des programmations départementales et régionales.
Mais les départements retiendront surtout les propositions de transferts de compétences, que la mission propose de concrétiser à l'occasion de l'acte III de la décentralisation. Le financement des foyers d'accueil médicalisés (FAM) et les centres d'action médicosociale précoce (Camsp) - aujourd'hui partagé entre l'assurance maladie et les départements - serait ainsi intégralement confié à l'assurance maladie. Mais celui des Esat (établissements et services d'aide par le travail) serait transféré de l'Etat aux départements, qui assurent déjà le financement des structures d'hébergement de leurs pensionnaires.

Transfert des Esat : souhaitable mais compliqué

Les auteurs considèrent en effet que les évolutions de la mission de ces établissements et des publics accueillis (vieillissement, handicap plus lourds, rendant de fait peu probable une évolution vers un travail en milieu ordinaire) "ont renforcé la dimension sociale et médico-sociale des Esat, au-delà de l'activité à caractère professionnel proposée". En outre, "la cohérence de la planification des moyens entre Esat et foyers [foyers d'hébergement et, en cas de temps partiel, foyer de vie] est indispensable, alors que leur financement relève de deux autorités publiques différentes, l'Etat via les ARS pour les Esat, les conseils généraux pour les foyers". Si ce transfert aux départements est donc jugé "souhaitable", l'opération sera compliquée (du fait de l'inégalité des taux d'équipement et de la fragilité du modèle économique des Esat) reconnaissent les deux inspections, qui préconisent par conséquent au préalable le lancement d'une mission d'analyse.
Cette hypothèse de transfert – qui concernerait 1.400 établissements et un budget de 1,2 milliard d'euros, sans compter les aides au poste - a plusieurs fois été évoquée dans le passé, notamment en 2004. Et l'a à nouveau été en octobre dernier lorsque François Hollande déclarait que le département pourrait se voir confier "l'ensemble des politiques du handicap et de la dépendance, hors champ de l'assurance maladie" (voir ci-contre notre article du 8 octobre). Les départements eux-mêmes conviennent que ce transfert serait plutôt logique.

 

A suivre....

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L'entretien de la chambre de l'usager... en institution

12 Avril 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Entretien des locaux, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #Entreprise adaptée, #Reconnaissance professionnelle, #Restauration

Comment conciliez l'hygiène mais aussi la confidentialité,dans le strict respect de l'espace privé pour un usager d'institution...Organisation,mais aussi méthodologie ,celà passe également par la formation des personnels ASH au contact des usagers accueillis.

Le CAC FORMATIONS ORES vous propose des formations entièrement adaptées au terrain des établissements reportage...

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Autisme Asperger et travail en France : une société inadaptée dans un pays ignorant

29 Mars 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #Handicap, #Reconnaissance professionnelle

 
"La sagesse, c'est avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue".
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Obligation d'emploi des travailleurs handicapés:Comment calcule-t-on les unités bénéficiaires et la déduction AGEFIPH?

12 Mars 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #Handicap, #société

Toute entreprise d’au moins 20 salariés est tenue d’employer 6% de personnes handicapées dans son effectif. La sous-traitance avec des établissements du secteur  protégé est une formule qui permet de satisfaire jusqu’à 50 % de cette obligation d’emploi.

 

Barème de la contribution AGEFIPH

  • - De 20 à 199 salariés: 400 * SMIC horaire = Soit environ 3 770 € / UB manquante
  • - De 200 à 749 salariés: 500 * SMIC horaire = Soit environ 4 710 €  / UB manquante
  • - Plus de 750 salariés: 600* SMIC horaire = Soit environ 5 660 €  / UB manquante

 

Calcul des unités bénéficiaires

Le montant de sous-traitance sur la partie main d'oeuvre donne lieu à une conversion en nombre d'unités bénéficiaires.

  • Une unité bénéficiaire est l'équivalent temps plein d'un travailleur handicapé Pour une opération de sous-traitance:  [Prix HT du contrat] – [coût des matières premières] / (2 000 x taux horaire du SMIC) = UB
  • Pour une opération hors-mur (mise à disposition du personnel):
    [Prix HT du contrat] – [coût des matières premières] / (1 600 x taux horaire du SMIC) = UB

 

Calcul de l'exonération AGEFIPH

Exemple pour une prestation en ESAT de 42 500 € (100% main d’œuvre)

  • Calcul des Unités Bénéficiaires

 (Prix HT total - coût MP) / (2000 * Taux horaire du SMIC)

= (42 500 - 0) / (2000 * 9,43*)

= 2,25 UB

 * SMIC horaire au 1er Janvier 2013

 

  • Calcul de l’exonération AGEFIPH

   - 20 à 199 salariés: 2,25 * 3 770 soit environ 8 480 € d’économie

   - 200 à 749 salariés: 2,25 * 4 710 soit environ 10 600 € d’économie

   - plus de 750 salariés: 2,25 * 5 660 soit environ 12 735 € d’économie

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ESAT/Les établissements et services d'aide par le travail face à la contrainte budgétaire

10 Mars 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #Handicap, #social

 

 B. LES TRAVAILLEURS EN ESAT SONT SOUMIS À UN STATUT EXORBITANT DU DROIT COMMUN

En raison du caractère médico-social et non commercial des établissements, les personnes handicapées travaillant en ESAT relèvent d'un statut spécifique. Elles n'ont en effet pas le statut de salarié soumis au code du travail. Elles ne bénéficient donc pas d'un contrat de travail, à la différence des personnes qui travaillent dans une entreprise adaptée, mais signent avec l'ESAT un contrat de soutien et d'aide par le travai), conclu pour une durée d'un an et reconduit chaque année par tacite reconduction, qui énonce les droits et obligations des parties signataires et consacre la mise en oeuvre du projet de vie de la personne ainsi que du soutien médico-social et éducatif.

Le régime juridique des travailleurs d'ESAT est défini par le code de l'action sociale et des familles, qui fait référence pour certains de leurs droits à des dispositions du code de travail. La loi de 2005 a enrichi les droits fondamentaux des personnes handicapées en ESAT, en les élargissant notamment aux droits à la formation professionnelle et à la validation des acquis de l'expérience (VAE).

Les droits des travailleurs en ESAT

Bien que soumis à un statut particulier, les personnes handicapées travaillant en ESAT n'en bénéficient pas moins de droits sociaux étendus, parmi lesquels :

- Un droit à une rémunération garantie, dont le montant est compris entre 55 % et 110 % du SMIC brut. Par ailleurs, les travailleurs en ESAT peuvent recevoir, sous certaines conditions, une prime d'intéressement (cf. infra).

- Une durée maximale du travail fixée à 35 heures. Cette durée intègre le temps consacré aux activités de soutien à l'activité professionnelle. Cependant, le temps global de présence en ESAT peut dépasser cette durée.

- Le droit à congés : les personnes accueillies en ESAT peuvent bénéficier des principaux congés mentionnés dans le code du travail : congés annuels (2,5 jours ouvrables par mois d'accueil en ESAT), congés de maternité, congés parentaux, congés pour événements familiaux.

- L'accès à la formation professionnelle et à la validation des acquis de l'expérience (VAE), avec des congés. Les travailleurs handicapés bénéficient du régime de droit commun de VAE, avec le cas échéant des aménagements d'épreuves liés à la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé. Depuis le 1er janvier 2015, en vertu de la loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, toute personne accueillie dans un ESAT dispose d'un compte personnel de formation en remplacement de l'actuel droit individuel à la formation.

- Un droit à la participation et à l'expression, qui s'exerce dans le cadre du conseil de la vie sociale (CVS). Le CVS permet notamment aux travailleurs handicapés de participer à l'élaboration et à la modification du projet d'établissement et du règlement de fonctionnement, et formule des avis et des propositions sur toute question intéressant le fonctionnement de l'établissement (organisation intérieure, vie quotidienne, activités, animation socioculturelle).

 

La question de l'alignement du statut des travailleurs en ESAT sur celui des salariés de droit commun est parfois soulevée. Cette question est suspendue aux conséquences que tirera la chambre sociale de la Cour de cassation de l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) du 26 mars 2015 dans l'« affaire Fenoll » ). En effet, la Cour de cassation avait saisi la CJUE d'une question préjudicielle afin de déterminer si les personnes handicapées accueillies en ESAT devaient être considérées comme des travailleurs au sens de l'Union européenne, c'est-à-dire de l'article 7 de la directive 2003/88/CE du 4 novembre 2003 et de l'article 31 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Dans ses conclusions rendues le 12 juin 2014, l'Avocat général près la CJUE avait suggéré à celle-ci de reconnaitre aux travailleurs en ESAT ce statut. Dans son arrêt précité, la CJUE s'est rangée à cette analyse, ce qui pourrait conduire à une remise en cause du statut exorbitant de droit commun des usagers d'ESAT.

Cependant, il n'en demeure pas moins que le statut spécifique des travailleurs en ESAT est justifié compte tenu de la forme particulière que prend l'organisation du travail au sein de ces établissements. Le rapprocher de celui des salariés de droit commun ne parait pas opportun, car cela risquerait de transformer les relations qui existent entre les travailleurs et leurs encadrants et qui sont basées avant tout sur l'échange et l'accompagnement. Par ailleurs, les droits sociaux reconnus aux travailleurs handicapés paraissent suffisamment étendus et garantis. Lors des visites effectuées par votre rapporteur spécial, celui-ci a pu constater qu'il existe un vrai besoin de représentation et d'expression des personnes handicapées en ESAT. Celui-ci a actuellement lieu au sein des conseils de la vie sociale (CVS). Renforcer ce droit d'expression et de participation, par exemple par l'élection de délégués du personnel, ne parait cependant pas présenter d'intérêt particulier compte tenu de la lourdeur du processus.


 

* 7 Le code de l'action sociale et des familles contient, à l'article annexe 3-9, un modèle de contrat de soutien et d'aide par le travail à disposition des ESAT.

* 8 CJUE, arrêt du 26 mars 2015, affaire C-316/13, Gérard Fenoll c/ Centre d'aide par le travail La Jouvene, Association de parents et d'amis de personnes handicapées mentales (APEI).

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Bipolarité et quotidien...

7 Mars 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Vie Sociale, #social, #Reconnaissance professionnelle, #Handicap, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

Marie a longtemps cru qu'elle était folle tellement sa vie était en proie à des périodes de fortes dépression puis d'autres, plus euphoriques. Jusqu'à ce que les médecins posent enfin un diagnostic : la bipolarité.

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Le temps repas en structure pour adultes ...

15 Janvier 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #Restauration, #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle

 

 
 

 


 

Les personnes âgées ont tendance à diminuer naturellement leurs apports alimentaires, tant en raison d’une réduction de leur autonomie que d’une croyance en des besoins normalement réduits avec l’âge. Certains troubles physiologiques liés au vieillissement comme une altération des fonctions digestives ou des modifications métaboliques ne font qu’accentuer ce risque de dénutrition.

La dénutrition se définit comme un déficit en énergie ou en n’importe quel autre macro- ou micronutriment spécifique par apport aux besoins de l’organisme, engendrant un changement mesurable des fonctions et/ou de la composition corporelle. Elle se caractérise par une perte de poids involontaire de 5 à 10 % sur les 6 à 12 derniers mois par rapport au poids habituel de la personne ou poids de forme. Elle est principalement causée par des apports nutritionnels insuffisants, un hypercatabolisme et/ou des pathologies digestives.

Cet état pathologique, en absence de prise de charge, conduit à une fonte de la masse musculaire, à une baisse des défenses immunitaires et à une réduction de l’autonomie liée à une mobilisation plus difficile mais aussi en raison d’un risque de chute augmenté.

On estime que la dénutrition touche 5 à 10 % de la population générale et environ 20 %, 45 % et 60 % respectivement des enfants adultes et personnes âgées hospitalisées. Les personnes atteintes de pathologie chronique, de trouble du comportement alimentaire et les personnes âgées dépendantes sont plus vulnérables.

Compte-tenu de sa fréquence et de sa gravité, le dépistage de la dénutrition est donc un acte important qui doit être réalisé régulièrement chez toutes personnes âgées de plus de 65 ans.

Un amaigrissement par rapport au poids habituel doit conduire à un bilan de santé. Une diminution de l’IMC (Indice de Masse Corporelle = poids (kg)/taille² (m²) est également un marqueur de survenue de la dénutrition. Le médecin peut également, disposer d’un test le MNA (Mini Nutritional Assesment), qui évalue les risques de dénutrition en fonction des habitudes alimentaires, du mode de vie et du degré d’autonomie.

Marie Line BOCQUIE nutritionniste et formatrice  ORES FORMATIONS

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Les formations Restauration et alimentation adaptée au service de l'adulte et de la personne vieillissant  en situation de handicap
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Prise en charge de l'autisme...

9 Janvier 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #Handicap, #Hébergement Vie sociale, #Moniteurs d'ateliers

L'autisme est un trouble du comportement qui se manifeste par une inadaptation et des difficultés de communication avec son environnement social. Un handicap reconnu, en France, en 1996 et déclaré Grande cause nationale en 2012.

 

Qu'est-ce-que c'est ?

Le terme « autisme » inclut de nombreuses conditions pathologiques ou psychologiques qui ne sont pas encore assez uniformisées pour permettre d'établir une définition unique. La présence de différentes classifications rend la description de ce handicap particulièrement complexe.

De manière générale, l'autisme désigne aujourd'hui des troubles du développement humains caractérisés par une interaction sociale et une communication anormales, avec des comportements restreints et répétitifs.

On distingue cependant trois troubles autistiques différents et définis par une classification internationale :
- L'autisme infantile (détecté très tôt, avant trois ans, avec des troubles de la triade autistique marqués)
- Le syndrome d'Asperger (avec des retards marqués dans le développement cognitif et le langage mais des îlots de compétences)
- L'autisme atypique (par exclusion des deux précédents)

Symptômes

Les signes de l'autisme se caractérisent par la triade autistique, identifiée et établie par Lorna Wing (psychiatre britannique, spécialiste dans ce domaine).
Pour être diagnostiquée autiste, la personne doit présenter :
- Des troubles qualitatifs de la communication verbale et non-verbale
- Des altérations qualitatives des interactions sociales
- Des comportements présentant des activités et des centres d'intérêt restreints, stéréotypés et répétitifs
D'autres troubles et maladies s'associent fréquemment à ces principaux symptômes comme :
- Les troubles du sommeil
- L'épilepsie
- Le retard mental
- L'anxiété et la dépression
- Le trouble du déficit de l'attention (TDA)

Les premiers signes de l'autisme sont généralement perçus durant les deux premières années de la vie et se développent progressivement. Cependant, certains enfants peuvent grandir normalement puis régresser soudainement.

Origines

De nombreux facteurs sont évoqués pour expliquer l'autisme, c'est pourquoi on parle d'origine multifactorielle. La cause génétique et différents facteurs à risques liés à l'environnement, restent prédominants. La maladie serait donc causée, en partie, par une variabilité du nombre de copies de petits fragments d'ADN, rarement retrouvée. On commence à identifier de nouveaux gènes et voies biologiques impliquées dans la maladie tandis que le caractère héréditaire de l'autisme est également évoqué.

Traitement et suivi

Comme pour bon nombre de handicaps, il n'existe pas de traitement curatif, mais un accompagnement et une prise en charge adaptée permettent de limiter ses conséquences et d'apporter un certain soulagement au quotidien.

Des interventions cognitives et comportementales dès les premiers signes favorisent déjà un gain d'autonomie et d'assurance en société et le développement d'habitudes de communication chez les enfants atteints.

Malgré l'aide et l'amour que les proches peuvent leur apporter, les personnes autistes nécessitent une prise en charge socio-éducative, un suivi médical, et éventuellement médicamenteux, dans des structures adaptées.

A l'âge adulte, des prises en charges sont proposées par le rapport d'Autisme Europe de 2009 : « Le projet thérapeutique adulte » doit mettre l'accent sur :
• L'accès au logement avec des réseaux de soutien
• La participation au monde du travail et l'accès à l'emploi
• L'éducation continue et permanente
• Le soutien nécessaire pour prendre ses propres décisions, agir et parler en son propre nom
• L'accès à la protection et aux avantages garantis par la loi.


Sites de référence
Association autisme France : http://www.autisme-france.fr/autisme-france
Fédération française sésame autisme : http://www.sesame-autisme.com/

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