Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Articles récents

Publié depuis Overblog

23 Décembre 2024 , Rédigé par EQUITE Publié dans #Accompagnement professionnel, #Entreprise adaptée, #Informatique

Avencod, la première entreprise adaptée de service du numérique
 

Avencod est la première entreprise adaptée de services du numérique qui emploie des personnes autistes Asperger ou de haut niveau.

Fondée en 2016 et implantée à Nice et Marseille, Avencod est la première entreprise adaptée de services du numérique qui emploie des personnes autistes Asperger ou de haut niveau.

Notre Fondation a accompagné cette entreprise dès sa création et poursuivi sa collaboration pour aider son développement avec l’ouverture d’un second établissement à Marseille.

Avencod a pour ambition de répondre à la fois aux besoins des acteurs du numérique :

  • Pénurie de ressources en développement informatique.
  • Besoin d’externalisation des périmètres non stratégiques des systèmes d’information.
  • Nécessité d’une alternative compétitive et adaptée aux offres d’externalisations off-shore.


Et aux besoins sociaux :

  • Permettre à des travailleurs avec une RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleurs Handicapés) d’accéder ou d’exercer les métiers du numérique.
  • Offrir la possibilité d’exprimer les talents des autistes de haut niveau et porteurs du syndrome d’Asperger.
  • Apporter des réponses constructives et locales à la contribution AGEFIPH et aux politiques RSE des entreprises.
  • Pallier une carence complète de dispositif d’accompagnent vers l’emploi pour ce public (préparation, accès à l’emploi, sécurisation des parcours).

Pour répondre à l’ensemble de ces besoins, Avencod propose une démarche basée sur la neurodiversité. L’objectif est de mieux appréhender la compréhension des échanges interpersonnels au sein d’une entreprise, et de devenir un consultant efficient techniquement, ceci dans un cadre de travail prenant en compte les spécificités de fonctionnement des collaborateurs.trices.

La méthode AVENCOD a pour objectif d’augmenter l’employabilité des collaborateurs afin de leur permettre de devenir des consultants recherchés sur le marché du travail.

Ce dispositif est construit avec le Centre de Ressources Autistiques de l’Hôpital LENVAL, des Neuropsychologues, ainsi que des principaux intéressés : les collaborateurs d’AVENCOD.

En 2017, en complément de ses missions de développement informatique, Avencod a diversifié son offre de services en créant Talents@work, dédié aux tests et à la validation d’applications informatiques par des collaborateurs autistes à haut potentiel.

Aujourd’hui Avencod emploie 26 salariés.

Lire la suite

Handicap psychique et emploi, le travail qui soigne....

9 Mai 2024 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers, #Handicap

70 % des personnes interrogées indiquent que le travail est très important dans leur vie ,comme Pierre dans ce reportage .Cette importance accordée, au-delà de la rémunération, est en lien avec l’intérêt intrinsèque de l’emploi et recouvre de fortes attentes en matière de réalisation et d’expression de soi, ainsi que d’attention portée aux relations sociales. Les attentes à l’égard du travail sont avant tout dans le registre de l’accomplissement et de la fierté, et donc de la construction identitaire. Cette construction identitaire, qui reste toujours inachevée, va se forger à la fois sur le champ personnel et sur le champ social, en particulier celui du travail. La place du travail, bien que variable suivant les sujets, représente le plus souvent l’élément principal de l’équilibre psychique!

Ces fortes attentes expliquent l’engagement des salariés dans leur travail. La personne investit son expérience, ses émotions, sa façon singulière de vivre sa situation et ses relations humaines au travail.

 Une enquête interrogeant sur leur travail ,70 salariés venant de réaliser un geste suicidaire, quels que soient ce geste et le lieu d’effectuation, a mis en évidence qu’il n’y a pas de neutralité vis-à-vis du travail. Celui-ci est décrit comme positif ou négatif, avec ou non un rapport direct avec le geste suicidaire. Pour 40 % de ces salariés, le travail est vécu comme protecteur et n’a aucun lien direct avec leur geste. Pour 60 %, le travail est responsable en tout ou partie du geste suicidaire : 20 % estiment que le travail n’est qu’un élément accessoire du geste, 20 % indiquent que le travail est l’élément principal du geste dans un contexte de problèmes personnels, et enfin, pour les derniers 20 %, le travail est évoqué comme l’unique cause du geste suicidaire.

Les personnes interrogées décrivant des éléments du travail vécus comme positifs et protecteurs de leur santé soulignent en premier lieu le lien avec le collectif de travail, puis le sentiment d’être utile, d’aider les autres, d’avoir de l’indépendance financière, de la liberté, d’avoir de la reconnaissance, et d’avoir une activité permettant de ne pas penser à ses problèmes personnels.

Le travail, quelles qu’en soient les formes, peut donc être considéré comme thérapeutique car il joue un rôle important et souvent majeur en ce qui concerne l’intégration et la reconnaissance sociale, et au-delà, l’épanouissement et la construction identitaire. Cependant, pour pouvoir offrir des vertus thérapeutiques, outre l’apport financier qui lui est lié, le travail doit présenter au salarié un versant positif en termes de sens du travail, de relations et d’organisation du travail, y compris dans le cadre d’un emploi précaire ou à temps partiel.

sources: M. Gehin, M. Raoult, « Geste suicidaire et travail : enquête aux urgences psychiatriques du chu de Caen », Archives des maladies professionnelles et de l’environnement 2013,

Lire la suite

Accueil expérience en Corse

18 Janvier 2025 , Rédigé par EQUITE Publié dans #Accompagnement psychologique, #Handicap, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

Installée à Sartène depuis 2010, l’association Philia accueille des personnes en situation de handicap mental, ou psychique avec ou sans troubles associés, ainsi que des personnes atteintes de trisomie 2.

Ce matin-là, à Sartène, la journée au service d'accueil de jour de l’association Philia commence par le rituel habituel : acheter le journal et le pain, puis lire l’horoscope en buvant un café.

Ouvert cinq jours par semaine, le local situé en plein centre-ville accueille jusqu’à dix bénéficiaires. Il s’agit de personnes adultes en situation de handicap mental, ou psychique avec ou sans troubles associés, ainsi que des personnes atteintes de trisomie 21.

Toutes sont reconnues par la maison départementale pour les adultes handicapés  ) et résident dans la microrégion Sartène, Valinco, Alta Rocca. 

Foot et équithérapie

L’association dispose d’un minibus et d’un chauffeur salarié, qui chaque matin et chaque soir assure le transport des bénéficiaires. Deux Accompagnants éducatif et social, une directrice et une secrétaire composent le reste de l’équipe.

Le principe : sortir les bénéficiaires de l’isolement, les accompagner vers une meilleure autonomie, notamment grâce à de très nombreuses activités (art-thérapie, équitation, football, tennis de table, etc.), une cuisine éducative et des sorties thématiques.

Valérie Devemy, directrice de Philia. Nous lui donnons la possibilité de venir passer trois mois chez nous pour voir comment ça se passe. Ensuite, si ça se passe bien, on établit un programme personnalisé individualisé (PPI). Comme tout le monde est différent, chacun a son PPI. En fonction de ses objectifs, on lui proposera des activités. Tout le monde ne fera pas la mosaïque ou le football ou l’équithérapie. C’est en fonction du programme”.

Financée par la Collectivité de Corse, l’association Philia existe depuis 2010 et a été créée à l'initiative de Marie-Louise Galeazzi. Désormais retraitée, elle demeure présidente de la structure et reste très présente auprès des bénéficiaires.

"À l’époque, il n'y avait rien dans le rural"

À l’origine de la création de Philia, il y a la volonté de créer une structure de ce type en dehors des centres urbains. 

"À l’époque, il n’y avait rien dans le rural, il y avait une très grande demande de la part des familles, explique-t-elle. L’unique alternative, c’était l’hôpital psychiatrique de Castelluccio." L’ouverture des portes de Philia a donc été une bonne nouvelle pour les familles.

 

"Elle a également été bénéfique pour les bénéficiaires et même pour les Sartenais, sourit Marie-Louise Galeazzi. Cela a permis de faire évoluer le regard des gens sur le handicap. Les gens les connaissent, les acceptent, les protègent. Ils ont une place, ils ne sont pas cachés à la maison, ils ne sont pas seuls." 

Association d’utilité publique, Philia peut recevoir à ce titre dons et legs. Un service d’accompagnement à la vie sociale est également disponible en corse.

Lire la suite

Après deux ans d’existence, le restaurant inclusif Le Grain de Sel s’est installé dans le paysage albigeois

13 Janvier 2025 , Rédigé par EQUITE Publié dans #Restauration, #insertion par l'économique

  • Samedi, c’est Bernadette qui prenait les commandes dans la salle du restaurant.
    Samedi, c’est Bernadette qui prenait les commandes dans la salle du restaurant. DDM - EMILIE CAYRE
 

L'essentiel Le restaurant inclusif ouvert en novembre 2022 à Albi continue sa dynamique, malgré une petite baisse de fréquentation. Surtout, les équipiers porteurs de la trisomie 21 sont épanouis.

En deux ans d’existence, que de changements chez les équipiers porteurs de la trisomie 21. " Au début, il y en a qu’on comprenait à peine et aujourd’hui, ils font de l’humour avec les clients", se félicite Cécile Fauvel-Larue de l’association citoyens 21 Albi. C’est certainement là, la plus grande réussite du Grain de Sel, le restaurant inclusif de la gare de la Madeleine, ouvert en novembre 2022.

Tout le monde a constaté leur évolution. Leur famille, les professionnels… " Se sentir bien dans le milieu professionnel, leur permet d’être fiers d’eux, d’avoir confiance en eux. On sent un réel épanouissement même en dehors du travail", assure la membre du bureau. Et même entre eux. " Ils apprennent à faire ensemble. Il y a une bonne dynamique", ajoute-t-elle. Autre indicateur de réussite, globalement, chez les équipiers, c’est la même équipe qu’au début de l’aventure.

Au niveau des bénévoles, qui secondent les équipiers, il y a plus de changements. Il y a toujours un élan, toujours des personnes qui ne sont pas touchées par la trisomie dans leur famille, qui viennent aider. Leur nombre oscille entre trente et quarante, mais il y a du turn-over. " Les gens viennent pour aider et après ils nous disent que cela leur apporte encore plus. Ils ont tissé des relations avec les équipiers. De vraies relations", souligne Cécile Fauvel-Larue.

Comme les autres restaurants, Le Grain de Sel a dû faire face à l’inflation. Du coup, le prix des menus a été augmenté de 50 centimes à deux reprises. " Le cuisinier doit faire attention quand il élabore les menus. Et je pense que cela a aussi contribué à la baisse de la fréquentation", explique Cécile Fauvel-Larue.

Car l’établissement connaît une petite baisse de fréquentation, "mais limite la casse". Elle est surtout sensible les jeudis et vendredis soir, ces deux soirées d’ouverture. Par contre, les soirées animées marchent très bien. Cette baisse ne met pas en péril le projet. "Nous sommes une association, donc notre but n’est pas de faire des bénéfices, mais il ne faut pas que cela continue à baisser", souligne-t-elle.

L’association va donc essayer de développer les événements. " D’avoir plus de régularité dans les soirées proposées". Elle a également démarché les clubs affaires. Ce qui a permis à de nouvelles personnes de connaître le restaurant, qui s’est aussi fait une petite réputation pour sa cuisine.

Pour aller plus loin, l’association va proposer de la formation aux équipiers. L’an passé, Lucinda a obtenu son CAP cuisine. Ce qui lui a donné l’envie de passer un CAP services.

Au bout de deux ans d’existence, on peut dire que Le Grain de Sel a réussi son pari et s’est inscrit dans le paysage albigeois.

Lire la suite

Entreprises Adaptées: Faire face aux difficultés économiques

12 Janvier 2025 , Rédigé par EQUITE Publié dans #Entreprise adaptée

Le site du ministère de l'Économie indique qu'il est important de surveiller l'équilibre financier de l'activité pour réagir dès l'apparition de fragilités économiques. Détecter les signaux d'alerte le plus tôt possible augmente considérablement les chances de surmonter les difficultés. De nombreux dispositifs orientent et conseillent les chefs d'entreprise quel que soit le niveau de difficultés rencontrées.
Le site oriente vers toutes les solutions existantes, de l'apparition des signaux d'alerte jusqu'à la fermeture de l'entreprise:
 
le site:   https://www.economie.gouv.fr/
Lire la suite

Handicap et travail:5 idées reçues

12 Janvier 2025 , Rédigé par EQUITE Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers

Le handicap serait visible, de naissance, exceptionnel, coûteux... Ces stéréotypes sont statistiquement faux, mais restent à déconstruire dans les mentalités des dirigeantes, des recruteurs, des collègues. Qui en paye le prix ? L'économie. Dans ce deuxième épisode de la deuxième saison de Grand Ecart, Julie Desrousseaux dessine les cinq préjugés du handicap au travail en France.

Lire la suite

Maitriser le prix de revient de son kilo de linge..un enjeu essentiel pour ne pas vendre à perte..

11 Janvier 2025 , Rédigé par EQUITE Publié dans #Accompagnement professionnel, #Blanchisserie, #Moniteurs d'ateliers

 

L’énergie s’imposait comme le grand thème d’actualité,pour nos blanchisseries en ESAT ,comme en Entreprise Adaptée.

Toutes ces blanchisseries ont à peu près les mêmes consommations : 1,6 à 1,76 kWh/ kg de linge pour le gaz ; 0,18 à 0,2 kWh/kg pour l’électricité ; 5 litres d’eau par kg de linge pour un tunnel de lavage, 13 litres pour une laveuse, 10 litres d’eau par kg de linge en fonctionnement usine (processus industriel + sanitaires). « Quand on produit entre 2 et 5 tonnes de linge par semaine, on appartient à des établissements qui ont très peu de capacités d’autofinancement pour investir »

Compteurs d’eau et de gaz :les essentiels!

 La clef d'abord est le passage en revue des moyens de maîtriser le processus industriel en matière d’énergie. « On fait tous des essais d’économies,mais on y va souvent à l’aveugle. La clé, ce sont les relevés énergétiques. Beaucoup de petites structures n’ont pas les compteurs pour les faire correctement ».

« Un compteur à eau c’est 150 à 350 €, à gaz cela peut monter à 1200 €. Vu les hausses que nous subissons, cela peut valoir quand même la peine de s’en doter. S’ils n’existent pas encore, des compteurs sur chaque point de consommation, leur suivi et l’analyse de leurs résultats peuvent sans doute réduire encore nos consommations », 

Mais produire une part de ses besoins énergétiques grâce notamment aux panneaux photovoltaïques, demain à l’éolien apparaît comme une autre solution....

  Hygiqual, cabinet conseil en Blanchisserie depuis plus de 30 ans

Notre site ,pour l'assitance, le conseil en  Blanchisserie :www.Hygiqual.com

 

Lire la suite

Qu'est ce qui change en 2025,pour les personnes en situation de handicap?

5 Janvier 2025 , Rédigé par EQUITE Publié dans #Accompagnement professionnel, #Accompagnement psychologique, #Moniteurs d'ateliers

Revalorisation de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA)

L’ASPA est portée à 1 034,28 € par mois 

Personnes en situation de handicap

 

Revalorisation du montant de l’allocation journalière de proche aidant (AJPA) et de l’allocation journalière de présence parentale (AJPP) 

Indexé sur le niveau du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) net journalier en vigueur au 1er janvier de l’année civile en cours, le montant de l’AJPP et de l’AJPA passera au 1er janvier de 64,54 € à 65,80 

À partir du 1er janvier 2025, il est possible de renouveler la durée d'indemnisation de l'AJPA lorsqu’une personne aide plusieurs de ses proches au cours de sa vie (par exemple, un enfant en situation de handicap et un parent en perte d’autonomie). L’aidant pourra ainsi bénéficier de 66 jours d'indemnisation de l'AJPA pour chaque personne aidée (au lieu de 66 jours en tout).

Le nombre maximal de jours d’AJPA ne peut être supérieur à 264 sur l'ensemble de la carrière de l’aidant. Ce qui représente quatre personnes aidées différentes.

Nouveau carnet de santé avec une rubrique sur les troubles du neurodéveloppement

Un nouveau carnet de santé sera distribué aux parents dès le 1er janvier 2025. Il proposera notamment des informations sur les troubles sensoriels et du neurodéveloppement. Cette nouvelle rubrique vise à alerter les parents sur l’importance d’une détection précoce des troubles du neurodéveloppement : spectre de l’autisme, troubles du développement intellectuel, troubles dys (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dyscalculie, dysorthographie), trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité. Elle fournit des grilles de dépistage pour les médecins afin de faciliter le repérage des écarts de développement et ainsi améliorer au plus tôt la trajectoire développementale de l’enfant concerné.

Lire la suite

31 Décembre 2024 , Rédigé par EQUITE

           Bonne année!

Merci de votre fidélité depuis plus de 10 ans!

Nous vous souhaitons une très belle année 2025. Que tous vos voeux se réalisent, que le bonheur accompagne chacun de vos pas !

 

             La rédaction

               

 

Lire la suite

Publication 2024 de la DREES : "Le handicap en chiffres"

31 Décembre 2024 , Rédigé par EQUITE Publié dans #Accompagnement psychologique, #Accompagnement professionnel, #Handicap, #Entreprise adaptée

Informations
Publication 2024 de la DREES : "Le handicap en chiffres"
 
La publication 2024 de la DREES, "Le handicap en chiffres", rassemble une vaste quantité de données statistiques sur le handicap en France, à travers 55 fiches réparties en huit chapitres. Ce rapport fournit des perspectives sur différentes dimensions, notamment la scolarisation, l'emploi, la santé, les conditions de vie, et les prestations sociales des personnes en situation de handicap. Il s'appuie sur des données administratives, des enquêtes et des analyses pour offrir une vision globale et précise.
Panorama de la DREES

Les points clés :

Prévalence et caractéristiques :
  • En 2022, 14,5 millions de personnes (28 % des Français de 15 ans ou plus) déclarent avoir une limitation fonctionnelle sévère.
  • 5,4 millions de personnes rapportent des restrictions importantes dans leurs activités quotidiennes.
Scolarisation :
  • 235 400 élèves en situation de handicap suivent un projet personnalisé dans l'enseignement primaire, et 59 000 étudiants handicapés sont inscrits dans l'enseignement supérieur.
Emploi et conditions de vie :
  • Le taux d’emploi reste faible chez les adultes en situation de handicap, tandis que 54 % jugent leur état de santé mauvais ou très mauvais, contre 7 % dans la population générale.
Prestations sociales :
  • L’allocation aux adultes handicapés (AAH) bénéficie à 1,29 million de personnes, dont la moitié a un taux d’incapacité supérieur à 80 %.
Accompagnement médico-social :
  • Les établissements spécialisés accompagnent 174 200 enfants et 321 500 adultes en situation de handicap.

Ce rapport met également en lumière les disparités territoriales et les différentes approches pour évaluer le handicap, sans prétendre fournir un chiffre unique pour la population concernée. Il souligne l’importance de croiser les données pour mieux comprendre les multiples facettes du handicap en France.

 

Le volet emploi de l'étude

Le volet emploi du rapport "Handicap en chiffres - édition 2024" de la DREES met en lumière plusieurs aspects clés concernant l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap :

Obligation d'emploi des travailleurs handicapés (OETH) :
  • En 2023, les entreprises assujetties (plus de 20 salariés) affichent un taux d'emploi direct majoré de 4,7 %, en hausse par rapport à 2022. Les grandes entreprises tendent à avoir des taux plus élevés, atteignant 6 % dans celles de plus de 2 500 salariés.
  • Certains secteurs comme l'administration publique et la santé enregistrent des taux supérieurs à 6 %, tandis que l'information et la communication stagnent autour de 3 %.
Renforcement des droits en milieu protégé et ordinaire :
  • Les travailleurs en ESAT bénéficient depuis 2024 de nouveaux droits alignés sur ceux des salariés, comme le droit de grève et la prise en charge partielle des frais de transport.
  • Une priorité est donnée à l’emploi en milieu ordinaire, avec un accompagnement renforcé par des dispositifs comme France Travail et Cap emploi, pour intégrer davantage de personnes reconnues travailleur handicapé (RQTH).
Nouvelles mesures pour les jeunes et les personnes sans RQTH directe :
  • Les jeunes de 15 à 20 ans ayant droit à certaines allocations voient leur RQTH attribuée automatiquement, facilitant leur accès à l’emploi.
  • Ceux bénéficiant d’une pension d’invalidité ou d’une rente d’incapacité obtiennent désormais les mêmes droits que les personnes RQTH, sans démarche supplémentaire.

Ces initiatives reflètent une volonté de mieux inclure les personnes en situation de handicap dans le monde du travail et d'améliorer leur autonomie financière et sociale.

 

Et les Entreprises Adaptées dans tout cela ?

 La DREES met en lumière les caractéristiques des travailleurs handicapés employés dans les Entreprises Adaptées (EA). Voici un résumé des points clés :

Effectifs et profil des travailleurs handicapés en Entreprise Adaptée :
  • En 2023, 830 entreprises adaptées employaient environ 41 100 travailleurs handicapés, représentant 71 % des 58 100 salariés de ces structures.
  • Les hommes sont majoritaires parmi les travailleurs handicapés en EA (65 %), alors qu’ils représentent seulement 50 % de l’ensemble des personnes handicapées en emploi.
  • Près de la moitié des travailleurs handicapés en Entreprises Adaptées ont plus de 50 ans (20 % de plus que dans l'ensemble des entreprises).
Nature des contrats :
  • La majorité des contrats sont des CDI (57 %) ou des CDD de six mois et plus (5 %).
  • Les CDD "Tremplin", conçus pour faciliter l’insertion professionnelle, représentent 7 % des contrats en 2023.
Évolution récente :
  • Le nombre d’Entreprises Adaptées a augmenté de 9 % en trois ans, accompagné d’une hausse de 7 % des travailleurs handicapés qu’elles emploient (9,6 % de progression pour l'ensemble des salariés).
  • Entre 2022 et 2023, la population salariée totale en Entreprise Adaptée a augmenté de 2,5 %. La population des salariés en situation de handicap a elle connu une progression plus modérée de 1,7 %. 

Ce cadre met en avant les Entreprises Adaptées comme un levier essentiel pour l’inclusion professionnelle des personnes handicapées, en particulier, celles confrontées à des difficultés d’insertion durable. Ces entreprises bénéficient d’aides spécifiques de l’État pour accompagner leur mission sociale.

 

 sources :vu sur : https://www.unea.fr/publication-2024-de-la-drees-le-handicap-en-chiffres

Lire la suite
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 > >>